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I

s

y

s

clans différente.J¡ Ol'hites , Mereure, Vénus , la Terre ;

Mars, Jnpiter

&

Saturne.

Voye{

PLANETE.

_ La Lune tourne dans une orbite panicnliere

au–

tour de la Terre, & elle l'accompagne dans tom le

cercle qu'elle décrit antonr du Soleil.

Voye{

LUNE.

Quatre' fatellites tournent de-meme autour de

Ju~

piter,& cinq autonr de Saturne.

Voye{

SATELLITE.

Dans la région des planetes font les COlnetes qui

tournent autonr d4 Soleil , mais [ur des orbites fort

excentriques, le Soleil étant pIacé dans un de leurs

foyers.

Voye{

COMETE.

'

'

A une difrance immenfe, au-dela de la région des

planetes & des cometes, font les étoiles hxes.

Voye{

ETOILE..

Les étoiles, en égard a l'immenfité de leur di[–

tance,

&

an peu de rapport qn'eUes paroiífent avoir

a

notre monde, ne [ont pas cenf¡'es en faire partie.

n

efr tres-probable que chaque étoile efr elle-meme

un foleil

&

le centre de l'univers & de fon immen–

fité, & toutes les obfervations s'accordent

él

en pron–

ver la v érité.

VOJí

{

COPERNIC.

Le

.IYJleme

qu'on vient d'expofer, eíl: le plns an–

cien; c'eíl: le premier qui ait été introduit par Py–

thagore en Grece & en 1talie, ou iI a été appellé

pendant pluíieurs fiecles le

fyJüme pytlzagorieien

:

il

fut úlivi par Philolaiis, Platon ,

Ar~himed~,

fre .

Il

[e perdit {ous le regne de la phiIofophie péripatéti–

'cienne ; mais enfin iI fut remis en vigueur heureu–

fement il ya plus de deux eens ans, par Nicolas Co–

peroie dont il porte aujourd'hui le nomo

Poye{-en

le

plan, PL. aflron.jig. xliv. T(oye{ aujJi

COPERNIC.

Le

.IYjleme

de Tycho-Brahé revient,

el

plufieurs

égards ,

a

celui de Copernic; mais dans celui de Ty–

cho-Brahé 1'0n [uppofe la terre immobile, on fup–

prime fon Ol·bite que l'on remplace par. l'orbite du

Soleil qui tourne autour de la terre , tandis que tontes

les autres planetes, excepté la Lune & les fatellites,

tou rnent autour de lui.

Mais il n'y a aucune rai{on ni aucun phénomene

dans la nature

qu~

oblige d'avoir recours

a

un [ub–

terfuge fi manifeíl:e, que 'l'auteur n'a employ é lui–

meme que par le motif de la per[na1ion [uperfri- '

'tieu[e oil il etoit que e'étoit une chofe contraire a

'l'Ecriture, que de [uppo[er le Soleil immobile

&

la

.T

erre en mOllvement : ce [crupule n'a pas donné un

¿chec bien con'fidérable au vrai

fyjleme.

L'Ecriture, dans les endroits olL elle [emble [uP,.

po[er le mouvement de la T erre, parle conformé–

ment aux idéees vulgáirement re<;ues, & allX fimo'

pIes apparences. C'eíl: pOllrquoi on oe [auroit taxer

d'héréfie ceux qui [outiennent l'opinion contraire,

une telle matiere n'intéreífant ni les mreurs ni la foi.

D ailleurs, la loi découverte par Kep ler dans les

mouvemens des planetes, & expliquée fi heureufe–

ment par le célebre Newton, fournit une démonf–

tl'ation direéte contre le

.IYjleme

de Ticho-Brahé.

Kepler a obfervé, que les tems des révolutions des

planetes alltour du

Soleil~

avoient un certain rap–

port avec leurs diíl:ances

a

c.et

aíl:re ,

&

on a .trouyé

que la meme loi s'obfervolt dans les fatelbtes de

Jupiter & de Saturne ;

& M.

Newton a fait voir que

eette loi fi admirable étoit une [uite néceífai're de -la

gravitation de toutes les planetes vers le Soleil, &

de la gravitation des fatellites vers leurs planetes

principales , en raiíon inver[e du quarré des d,if·

tances. De {orte-que,fi la Lune & le Soleil tour–

noient autour de la terre, il faudroit que ces deux

planetes gravitaífent ou pe[aífent y ers la

ter.re

, coni–

me f6nt les autres planetes vers le Soleil

~

& que les

tems des révolutions du Soleil-& de la Lune autour ,

de la T erre fuífent entr'eux dans lé rapport que l.a

I

loi de Kepler établit; c'eft-a-dire , eomme -les rac-'1-

- nes quarrées des cubes de leurs diftances

a

la 'Fene.

0.1'

ces tem!

n.e

f9nt point

.qu·tout

dansce-mpport;

- TomeXr.

s y

S

'779

d'ou

iI

s~enfuit

que le Soleil & la Luné ne tournent

point autour de

la

Terre comme centre commun.

Voye{

le

pLan

duJYfleme.de

T y cho

,jig. x Lv. aflron.

On

fe fert auffi en général du

mOL

de

jjtjleme

pour

marquer une certaine di[pofition ou arrangement

que plufiems corps ont les nns par rapport aux att.

tres. Ainfi dans la méchanique ,l'aífemblage de pino

fieurs corps qui fe meuvent on qui [ont en repos,

fur un plan ou [ur une [urface quelconque , s'ap.

pelle un

.IYfleme

de corps; une verge chargée de troís

corps , eíl: un

Jyfleme

de trois corps ,

fre. Clzam-

, bers. (O)

SYSTEME,

en A natomie,

e'eft un aífemblage des

partiesd'un tour; c'efi dans ce [ens qu'en parlant de

tous les vaiífeaux fanguins, on dit

Le

JYJüme des vaif

JeauxJanguins , .de lOUS Les neifs, le JYJieme. desnelfs ;

&c.

,SYSTEME, (

Belles.Lettr.)

en poéfie , fe dit d\me

hy pothHe que le poete choiíit , & dom il nc doit

jamais s'éloigner.

Par exemple, s'il fait ron plan felon la Mytholo....

gie , il doit fuivre le

fYfl¿me

fabuleux, s'y renfermer

dans tout le cours de Con ouvrage , fans y meler au"

cune idée de Chriftianifme : fi au contraire il traite

' un [uj et chrétien, il doit en écarter tol1te hypothefe

ele paganifme.

P'oye{

INVOCATION , MUSES

~

fre.

Ainfi des qu'llne fois il a ,invoqué Apollon, ildoit

,\ s'abfienir de mettre [ur la fc

{me.le

vrai Dieu , les

anges

en

les faints, afin de ne point eonfondre les

deuxfyJiemes.

Il

eft vrai que le

fyJUme

fabuleux eft

plus gai , plus riche , plus figuré; m'ais d'un autte

coté qllelle figure font, & quel role peuvent jouer

dans Hn poeme ehrétien les dieux du paganiíme

?

Le

pere Bouhonrs oHerve que

le,.fYJl'eme

de la 'poéfie eA:

d e fa nature entierement payen & fabuleux , & plu–

fieurs autenrs l'ont penfé

comm~

lui; mais cette opio

'nion n'eíl: pas univerfelle , & d'autrés écrivaios céle'"

bres ont prouvé que les eétions de la Mythologie ne

[ont nullement eífentiel'les

a

la poéfie ; qu'aujour:o.

d'hui meme elles n@[OAt plus .de [ai{on ,

,&

qú\m

poeme

pOllfJplai.re

&

130m

,intéreífer n'a pas beíb)n

de tollt cet attiFail de·divi-nités

&

cl'e·machineS' qu'em–

ployoient les anú ens,V4)ye{ MAC'HINE

&

MERYEIL.

LEUX.

SYSTEME ,

dans L'A rr,militaire,

efi l'arrangement

d'une arI?ée ,ou la·élifpofitionde toutes-les-p,arties

d~

la'fbrtincation ,

fllivan~

Jles. idées particulieres d'un

génét'al ou d'un ingéniellr.'

Ainíi l'on diroi t

qU~lm

0l'dl'é

de

bataille'ou un or.

dre d'attaque efi , íi.livant-le

JYjleme

de

·M .

de Fo;"

lard, s'il étoit

confo rm~

J'arrangement preferit par

cet anten!' ;

&

de meme qU\lne ville efi

f~rtinée

felon

lefyJ!erne

de

M.

de Vauban , lorfqlle fa fortification

¡;:!,l:

difiJo[ée [elon les regles·de ce.-fameux

ingénie~lr.

Voye{

a

la [uite du

mOt,FORTI FICAl'ION,

les

prirrci–

paux

Jyflemes

de f0rtification.

Bien des gens fe plaigl'lent de notre fortificatíon

aétuelle, qn'ils jngent maqvaife par le peu de rélif–

-tan:e des plaees. On fouhaiteroit d'avoir une méthd–

de plHs

parfai~e

&

moifls·di rpehdreü[e que celle quí

eíl: en ll\agei pour

le~

'reliMe "capables

-~\¡ne pl~{s

longue reíifl-aflce ; maIS en attendant qu

011

rro'l,Ive

"l1O

.IYjleme

qlli répon-de'a ces vues ,

~híP,-l.1n '~oyen

bien fimple de refldre les platees fufceptIb1es

Gime

plus longue défenfe farls en'aQgmenter on d iang·r

les fortifications : il ne s'a<Yit pour' cela que de

neH~s

confi er qn'a des chef5 habiles

J&

expérimen~és ,

fort

au

f~it

de la place o, de- l'artilferie

~

el

'tout ce

,gui

eoncerne le génie·; on yerra a10r5

c:.~ 'qlT~án .pe~lt

at–

tendre de 4a·f0rrifi'cation 'moqen¡e- ,. comme'M.

~,t,i-

- puy-Vauban

1

'a fah

~oir

,dans

[~:

bell'e défen't e

.df[,~!-

thune.

Poye'{

GUERRE.

DRS JSfEGES. ·

(Q '

~,

,

SYSTEME

en

MÍt.fl(

Ju~

/

en .

<hH'1/¡rervkIle. com–

-pofé

ou

qt~;l'on-cone~it'COmp.o[é(dlautresm'te'r~al.

,

F F

ff f

ij