cteihuiri la I1t\lation qlle ' lui donne Plihe,
tiv.-
fI!.
, l . xx'V.
Strabon ,
l. vIl.
qui écrit
SyJcia,
en faít une vllle
forti5ée , ol! du-moins il
~u¡"donne
le titre de
Cajiel–
lum.
Zoíime,
l.
!l.
c.
xlVii}.
fait mention de la garni–
.fon de la ville
Syfcia,
íituée fur le bord de la Save.
'Vellelll5
P
Jtercullls ,
liv.
11. ch. cxlij.
parle auíli de
cette ville ;
&
Prudence,
verfa
j.
en déctivant le
martyre de filint Quirinus
~
éveque de
S.yféitt,
dit
¡
l7rbis
momia
Syfcice
ConceJ!wn fibi marty'rem
Comp~exlt
patris¡ovent.
Cett~
ville ,
aa'ils l'itinétaire d'An-toflin , ea
matguée
fur la routé de
J-lcrnona
a
Sirmillm,
entre
Q.uarirata
&
V ari-anlÉ;a
28
milles de la premiere de ceS
pl&ée~
,1
&
a,.
3
lÍ1illes de la feconde.
-
,.
Dans la
!a~l~
de Peutinger ;
la
ville'
@~
Sy¡Cill
fe'
tfouve
a,tí
milieu de l'ile
S e'g<jlicá ,
avec les-mar–
ques Mville
&
d~
colonie.
C;étté
vil'l~
fubíilte en..!
,core aujol1rd'hlli ,
&
conferV'e fon ancien
n~mi
, cdr-'
rompu en
1
c.ellii
de.Siftk, SifeK
ulI'S i./feg ..
ce n1eít plus.
qu'une- bou'rg?:·de. La qua lité de ville,- le n0l!!bre
~€!»
habitans ,
&
la c!.ignité €pi(éopale
~
tont cela a été
transf~ré
a
Zagrab.
(D;
J:)- '
.
.
- SYSPIÉRITlDE ,
(Géogr. anc.) Syfpierilis,
con";
ffée qíle Strabon ,- l..X/.--p.
Joj.
femble pla'cer
d-airS
la g:r:ande ;\rménie,. Confiantín
P~rphy¡-ogé!1éteme1:
ée pays
-~ans ~a, p~tite Ar~énie.
C:icéron
ad./ltticúill"
nomlh~
cette regIO!}
Syfptra.,(D.
'J,)
.' ' ,
. 8YSSARCOSE ,
(Ir4édfc,
} (;t¡(j(j,J,p-x,OI¡¡,;
de
il'Jy
~
avec,
&
~p~
,- ,hair ,
efpece 'd'útiGtúation qui ie fait par
l'intervention des chairs , OÚ' p}lItot ; comme dit
M:
Monro, par des mufcles'Comnllins'a un os,
&
a
U{l
autre.
'
'.' ,
1,
' On enteild' e,ntbl'e
p~t
.JY1farcoJe
la maniere de
tfait·ci1es plaiés , fm-tout eelles ae
la
tete, lorfque
le
Crane' efl:
dé¿ol~lvert
,
&
que T iiltervalle entre les
levres efl: trop granel pour pouvoir les rapprocher,
&: ,
donner lien
a
la r.éproduéJ:ion deS- chairs; ce qpe les
anciens appelloient
grallllLtaio.
.
Enfi n Paul
~ginette
fe fert
c).n
t€rme.fYJ!dr'cofl'
pour
déíigner tlne produéJ:ion contre nature d,es chaírs
au~
tour
des vaifieaux,
&
des tunic¡ues des teHicules',
qtli
clonnent lieu au
farcoc~le,
(D.
J.)
SYSTAI,..TIQUE, adj.
( Médec. )
ce motveut dir€
~O\\t
ce qui a le pou voir de fe rdrerrer, de:; fe contra–
aer. C'eít \lOe épithete qu'on donne au mouvement ,
d4
creur, des arteres , des rierfs
&
des u bres, qui,
par lell r vertu élafiique , fe contraéJ:ent alternative:..
ment,
&
accélerent le mouvement progreffif des li-
~eurs .
_,
.
SYSTASE, f. f.
(Lexicographie m édic.)
ce terme efi
grec ,
&
vellt dire en géncral
amaS d'humeurJ
;
mais
Hippocrare s'en fen quelqllefois pour exprirt1er une
efpece de contrattion doulollreule du corps, caufé€
Bar quelqlle fenfation défagréahle.
(D.
J.)
.
~
SYSTEME, f. m.
(Mél(1phy.fque.) J yjleme
n?efi
au~
•
tre chofe que la difpoíirion des clifférentes parties d' un
art Oll d'une fcience dans un état all elles fe foutien–
nent toutes mutuelleh1ent ,
&
011les der'nietes
s'ex~
pliqu ent par les premieres. CeHes qui renclent raifon
des autreS s'appellent
príncipes,
&
le¡Yjleme
efi d'au·
tant plus parfait , que les principes font en plus petit
nombre : il efi meme
a
fouhaiter qu'on les réduife
a
un [eu!. Car de meme que dans une horloge il ya un
princi 1retrort duquel tOtlS les'autTes dépendent, il y
áauíli ns tous
lesJY/ümes un
premier principe Ruquel
font fu bordonnées les differentes parties qui le com–
pofent.
On peut rematquer dans les ouvrages des philofo'
phes troj fortes de principes , d'Oll
f
formenttrois
fortes
deJyJlemes.
Les uns font des maxi1l1es géné–
rclles Ol! 'I.l:r::ite . 9n exige
qu'ils
foient
ú
é idens
T om Xl/.
s y
p
777
, ó\úi
bie~
aémonttés, qu'órl ne léS
puiífe
rév~quer
~h
dolite. L'a
v~rtu
que les philofbphes leurattribueht
ttfi íi grande, tqu'il étoit naturel qu'on travaillat
a
le'
rnultipUér. Les
m~raphyíiciens
fe font en cela difiin'"
gués. De{cartes, Mallebranche, ,Leibnitz,
&c.
chalO
cun
a
llenvi nous en a prodigué;
&:
nous ne devbns
plus nÚll.S en prendre qu'a nous-memes, íi nous ntt
pénétr'ons
pas
les chofes les plus cachées. Les prirt...
cipes ,de la feconde efpece font des fuppoíitiol1s qu'.
on imagine pout expliqllér les chofes dont on ne
rauroit d'aílleurs rendre raifon. Si les fuppofjtions
ne paroiífeot pas i01poffibles,
&
11
elles fourniífent
I qu~lqt1e
.,explication des
pnén~mene~
c<?n?1I8, les ,
phllofophes ne doutent pas qU'lls n'aleñt decouvert
les vrais reílbtts de la' riatllr,e. Une fuppoíition qul
do'nne des dénouemens heurellx , ne lem parO!t pas
pouvoir etre fauífe. De-la cette opinioR que
fexpli~
ca tion des.
ph~nomene~.prouve
la vérite
I
d'\I'ne fup"
poútion ,
&
:qu'on ne dOlt
~as
tant jtlger d't!n
irfie"–
rh~
par fes
pri~cipes ',~lLe ~.a;
la maniere
d~)J1r
il J end
ralfon des .chofes.
e
efi l'lnúlffifance des maxlmeti
a-bfiraites]¡lli'a obligé d;avoi;r recoufs
a
·ces
{ort~~
de
{üpp-oÚtiOhs.: Les
met'ag'hy~cieils
oAt été auíli
i{lveri~
ti'fs dans cette feconde éfp'ece'de' principes qué dans
la
pr~miere.
Les troiíiemes prlncipes font des·
fa.i.tsque Pexpérience a
r~cúeillis. ,
qu'elle a confultés
J
&
' éonfiates: e'efi fur les principes de cetté dtmiiere
efpeee que fdnt ftmdés les vrais
JYJlemes
~ ¡ éeu~
,qlli
mérit~toient
feuls d'en pOrter le nomo COhféqlJem'"
mendHela, j'a'ppelleraiJ1flemes
abJlraits
ceux'qUi
ne
¡5ottent que fllr des
IYjlImes
abfifait~;
hypoehefe/;
¿eux qiJi n'ont que des fuppoíitions.. pour
fó~dement~
&
vtáis
fyflemes,
ceux qui ne s'appuyent que fur
d!!s
f-aits bien prouv,és.
. - ,
M. l'abbé de Condillac , dans fon tfaité'des
Ó'fle..
més
;s'efi appliqué fur-tout
él
Jdécrire tous les
/j-jle"–
mes
abfiraits. Selon lui , il
Y
altrois' fortes de princi'"
pes abfiraits en ufage. Les premiers font des prop9íi..
tions générales exaaement vraies oans tous les caso
Les feconds font des propoíitions vraies par les có"
rés les plus frapp.ans ;
&
que pour cela on efi potté
a
fuppo{er vraies a tOtls égards. Les derniers fortt des
rapports vagues qu'on imagine entre des chofes de
. fliftcrente nalllre. Les premiers ne conduifent a rien.
Qil'un géometre, par exemple, médite tant qu'il
voudra (¡es maximes,
le
f OUt
efl ¿gal
ti
tOUleS
¡es
par.
lÍes;
tI
d¿s grandeurs égales, ajoltte{ 'des grandeurs ,¿ga–
Les,
les tousferont égallx; ajoute{"'-en d'inégales, iLs
fe..
ronl inégaux
..
aura-t·illa de quoi devenir un profond
géometre? S'il n 'efi donné a aucun homme de deve"
nir, apres quelques heures de méditatión, un Con..
dé , un Turenne ; un Richelieu , un Colbert; quoi–
que l'art militaire, la politique
&
les finances aíent
co~me
tontes les autres fciences leurs principes gé–
néraux, dont on peut en peu tems découvrir.toutes
les conféquences: pourquoi un philofophe devien"
aroit-il tout -a-coup un homme favant, un
homm~
pour qlli la nature n'a point
d~
fecrets;
&
cela par
le charme de dellx
0 \1
troís propoíitions
?
Ce {.
111
pa~
rallele fllffit pollr faire voir combien s'abufent ces
philofophes fpécnlatifs , qui ap¡1er
y
oiveJ1t une
ft
grañ~e
fécondité dans les príncipes généraux. Les
deux autres ne menent qu'a des erreu/'s. Et c'efi ce
que l'auteur du traité des
.fYJlemes
prétend prollvcr,
par les différens
fyjlemes
qu'i[ parcourt. Bay le, D ef–
cartes, Mallebranche, LeibnÍtz, J'aureur de l'
a
Biolt
de
D ieu
Jur La créalure
,
&
Spinofa, lui tourniífent des
exemples de ce qu'il avance..En généralle grand dé–
faut
desJyJfemes
abfirilits , c'efi de rou [er fu r des no–
tions vagues
&
mal déterminées, fur des mots vuideS
de fens , íi.l r des équivoques perpétuetles. M, Lo
e
compare ingénieufement ces faifeur
dejY.fJemes
a
des
hommes, qlli fillls argent
&
fans connoiífaoce des
efp ces courantes , compteroient de groífes ommes
F
F
fH