,h¡s, dilacere, brouillé,
mals
la deílrultiOh de
I'reil
fuit bien-tot apres.
(D.
J.)
SYNCHRONE, adj. Ce mol: en: d\¡fage
-en M éeha–
ni<Jue
&
en Phy(ique,
pour marquer les mouvemens
ú~.l
e.ffets qui
re
font
dan~
le
~eme
tems. On peut
dlre
en ce fens, 'iue des vlbratlons
OH
des chtltes qui
fe font dans le meme tems ou dans des tems égaux ,
font
.lYnc!trones;
cependant les mots
d'ifoclzrone
ou
de
.tautochrone
font p,lus uíités pour marquer des effets
qm
fe font en tems
~gal,
& le mot
dcjjmdlrone
pour
marquer des effets qui fe font, non - feulement dans
un tems égal , mais dans le meme tems; ce mot ve–
nant de
xPOYO~
,
tems
,
& de
g-Jv,
enJembLe.
M.
Jean Bernoully a nommé
eourbe.IYnchrone
ti.ri.e
courbe telle qu'un corps pefant parti du
centl~e
e
jig.
69
Méc/l.
& décrivant fucceffivement les
cour~
bes
e
M,
e
m,
&c. arrive aux différens points
D ,
m,
M,
&c. de cette combe dans le meme tems, &
dans le plus comt tems poffible ;
Yoye{
les
aRes de
Leipjie, année
1697.
& le
1.
volume des
~uYres
de
M.
Bernouilly,
imprimées
ti
Laufane,
en
4.
vol.
in-4°.
1743 . (O)
SYNCHRONISME, f. m.
(Méelzan.)
terme dont
on fe fert pour exprimer l'égalité ou)'identité des ,
tems dans lefquels deux on pluíieurs chofes (e [ont.
Ce mot efr formé du grec
<TJy, avu,
&
XP¿JIO~,
tenus
,
&
ainíi les vibrations d'un pendule fe faifant
toutes en tems égal, on peut exprimer cette propriété
par le mot
de.IYn~lzronifme
des vibrations; cerendant
elle s'appelle- plus proprement
ifoc/mmifnte
OU
tauto–
cltronifme
,
quoique certáins auteurs c,onfondent ceS
deux termes.
Voye{
SYNCHRONli, IsocHRoNE
6-
T AUTOCHRONE.
(O)
,
SYNCOMISTON, f. m.
(Littérdt.)
nom dOl1I'1é
par Athenée
a
une efpeck de gros pain que mallgent
les pauvres en pluíieurs pays ,
&
qui éfr fait de
fari~
ne dans laquelle le fon fe ti'011ve melé. Ce genre de
pain efr fort nourriífant ; mais il ne convient qu'a des
laboureurs ou a des gens forts qui font beaucoup
cl'exercice.
(D. l.)
SYNCOPE, f. (
Gramm.
)
c'efr un métaplaftne ou
une figure de diétion, par laquelle
011
retranche du
milieu d'un mot quelque lettre ou quelque fyllabe.
~u'ri!.07T)J ~
vient de
a-Jv,
dun,
qui marque ici ce qui
efr originairement
eompris
dans le mot, le milieu du
mot,
&
de
lI.¿7T"rW
,
fcindo.
,
Les Latins faif0ient grand ufage de la
jjmeope
dans
leurs
décli~aifons
& leurs conjugaifons:
Di
pour
Dii; Deum, virum, numm/'ull
,
j'ejlertútm, libüum
pour
D eorum, virorum, numTllorum ,Jeflertiorum, li ...
berorum; apum
,
infantum
,
ad@lefcentum, loquentúm,
au
líeu
d'apium
,
i7'lfantium, adolefcemium, loqum–
tium.
Alldii,
aTldiero, aud¡iJ{em
ou meme
audiJ{ent
pour
audivi
,
audivero, alldiviffim.
Ce métaplafme efr d'un ufage aífez fréquent dans
la génération des mots compofés ou dérivés ,
fur~
tout
a
leur paífage d'une langue
a
une 'autre.
Sa?s
forrir de la meme lanO'ue, nous trouverons en lat1l1 '
PQJ!um
,
.lYneopé
de
p~tis
fu,?; Jc.ripium
pou!'
jcri~tum ,.lYneopé
de
jcribiwm
qm ferolt le fnpm analogl–
que; & une 'infinité d'autres
pareils.Aupaífage d'une
langue
a
une autre,
aroma
~ient
d'
Cl'pcÍ%VI1,
en
(~IP7
primant le
X
,
que nous aVlOns
feul~ment
affolbh
dans
aragnée,
que nos
pe~es pronon~olent,comm~
le
latin
dignus
;
n0tr~
fur
Vlent de
/llp,ef
;
Vle
de
nta;
dortoir
pour
dormlto:r ,
de
dormltorzum,
&c.
roye{
MÉTAPLASME.
Sy
' COPE,
en Muji'lue
,
~uvJ!G7T);,
efr le prolonge–
ment du fon fur une men'l-e note, contre l'ordre na·
turel
du tems.
Pour bien e'fltendre cette définltion , il faut favoit
que dans t<i>ute efpece
~e
mefure , il ya toujonrs t;ms
fort
&
tems foible & que chaque tems, & meme
~haque
note peuy-;nt
en~{)re
fe
~n,evoir,
dWifés
.Tome XI/;.
SYN
747
en deux parties, dO'1t l'une efi torte
&
l~autre
foible.
Voye{
TEMS.
,
Or,l'ordre naturel veut que chaque note ainíi con
s:ue, commence par le tems fort de fa valeur
&
fi–
niífe pom le tems f?ible.
~outes
les fois
do~c
que
cet ordre efr pervertl, & qu une note commence fuI'
le tems
f~ible
&
nnit fur le tems fort,
il Y
a
Jj'n,opc~
Il
~aut mem~
remarquer que la
'/j-ncope
n'exiíte pas
mOl!1s ., quolque le fon qui la forme, alllieu d'etre
contin~l,
foit
re~appé.par
deux OU plllíieurs
notes~
pon,rvll
q~le
la
~l{poíitIOn
de ces notes qui repetent
le meme ion,
fOlt
conforme
él
la loi que je viens d'éá
~~~
,
La
jyncope
a fes ufages dans la mélodie, pou!' l'ex'"
¡:r:ffion & le gOllt du .chant; mais fa prillcipale mi...
lIte efr dans l'harI!l0me, P,0ur la
prat~que
des diflo""
nances. La premlere partle de la
fyncope
fert
él
la
préparation ; la ¿iífonance fe frappe fur la feconde ;
&
d~ns
une fucceffion. de <jiífonances, la premiere
partIe de la
./yneope
flllvante, fert en meme tems
a
fauver la
~iífonance
qui précéde
&
a
préparer celle
qui fuit.
Voye{
PRÉPARER.
Syncope
de
<TUV ,
eum,
avec , &
V.¿71'T6J,
je
éMpe,
jé
bttts;
parce que
la.IYneope
retranche de chaque
tems~
heurtant pour
ain.íidire l'un avec l'autre. M.
Ra~
meau veut que ce mot vienne du choc des fons :tui
s'entre
~heurtent
en quelque maniere dans
la
diflo..\
nance , comme s'11 n'y avoit de
.lYncope
que dan
l'harmonie,
&
que meme alors il n'y en el'1t point
fans diífonance.
(S)
,
SYNCOPE,
en
Médecine
,
efr une grande
&
foudal'"
ne pamOífon, dans laquelle le malade refre fans
all~
cune chalem, ni mouvement, ni' connoiífance, ni
refpiration feníible : il efr faiíi par tout le corps d'une
fueur froide ,
&
tous fes membres font pales
&
froids;
comme s'il étoit morí.
Voye{
DÉFAILLANCE. Le
mot
eít formé dti grec
ow,
avec,
&
i!.07TTHV,
eoupe;;
OU
frapper.
'
La
.lYncope
efr prodtiÍte par pluíieúrs caufes :'
1
~.'
par un épuifement de forces , comme apres ur1e Ion"
gue diete, apres des évacuations exceffives, des
exercices vi'olens, des bains trop long-tems cónti–
nnés,
6·e.
2.°. par le mouvement irrégnlier des ef ..
prits, qui les empeche,de fe diítribuer convenable"
ment dans les parties , comme il arrive quelquefoÍs
dans la crainte, la colere,
&
d'autres paffions vio–
lentes;
3
° . par des ñémorragies exceffives; 4
ó.
par
une mauvaife conítitution dll fang" comme danS' la
cacochimie , ou dans les peffonnes qui ont pris quel..
que chofe qui diífout on coagule le
f~ng;
5°. par de,<i
maladies cachées , comme des abfd!s ou des polypé-S
dú
coeur, des vers,
EJe.
Une cau{e auffi
fott
ordi~
naire, efr un
acc~s
de vap-eurs; les 'ñypochondria...
ques & les fe'mmes vaporeú{es
y
font
foyt
fnjettes
~
le reíferrement du genre nerveux efr la caufe ele ce
fymptome. Dans ce cas, l'e/fet prompt & 'aiTuré des
calmans, des antifpafmodiques, efr une preuve
de
,ette théorie.
Dans les aíI'emblées nombretifes
&
pteiTées, ott
tombe quelquefois en
Jyncope,
a
caufe de l'áir challd,
épais
&
impur, que l'on refpire alors. Certaines
fem~
mes y tombent faGilement par l'odeur du mufc-, d'e
la
civette ,
&c.
Le remede de
lafyneope
varíe felon la caufe
!
dans
la
.lYneope
il faut donner
d~s
e(prits
;olatil~
'?'
des
aromatiques. Heumius recommancfe l eau thenacale,
& l'eau de canelle ' EtmuUer le1el volatil de vipere,
l'efprit de '{el
amm~niac,
l'htiile de fuccin, &'Ia fai.
gnée en certains caSi
.
- 'On dbit coníidéret ici
1
acées de la
Jjmtópe
,
enfulte
la
ca~ife
éloignée ;
~ün'~
t
~~írre
méritent l'attentioIl
dll médédr'l.
'
• _' .
.
•
Dans l'acd:s
oh dOlt
employer t<1ut ce qU! dOlt
,tanínTér
l
reve¡tler .
JO'll
rappell'er les efpt'ÍtS'; teLS
fon~
,
,
BB bbb
ij'
-
/