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746

S Y N

clou ou de cheville qui eft re<;ue daos un trou..

P oyt{

GOMPHOSE.

, ,

SYNAUUE ,

f. f.

tume

de l'ancienne

Muf!1 ue ,

~

e-

toit 'le concert de plufieurs muficiens qu: Jouolent

alternativement des chalumeaux ou des fiutes , fans

qu'il y eut des voix de la parrie.. .

M. Malcolm , qui doute fi les anClens ayolent une

mufique comp@fée

~niquem.ent

po.ur

les

l~ftrllmens

fans mél-ange de VOIX, ne lalife pOInt de Clter cetre

fynaulie

d'apres Athénée.

Voye{

SYMPHONIE, HAR-

MO

'rE MUsrQUE,

&c.

( S )

SYNAXARION,

f.

m.

(Hifl.

eecliji~f. )

eft le

n~.n:

d\ In livre eccléfia!tique des grecs,

011

~ls

ont recuellh

~n

abré"é la vie de leurs faints,

&

011 lis expofent en

peu de

~ots

le fujet de

chaqu~

fete. Ce livre efi in:–

primé non - feulement dans la.langue greque ordl–

naire mais auffi en grec vulgau-e ; car on en fit une

verfi~n

en cette langue , afi n qu'il fUt lu

dl~

fimpl:

peuple.

11

ya bien des chofes fau.ifes dans ce hvreq.ll.l

a été·au"menté .

&

l'on peut vOlr dans les deux dl{–

{erta/tiog~

que Léo Ollatius a

co~po~ées

fm les livres

~cc1efiafilques

des grecs , ce qu

11

dlt c,ontre Xanto–

pule, gui a in{éré

beau.co

;lp de

fauifet~s

dans

le.sfY~

n axares

;

c'eft pomquOl 1

autE~\~r

des

Cl~q

chapltres

.dU

concile de Florence , attribues au patnarche Gen–

nadi

LIS

rejette ces additions de Xantopule ,

&

aifúre

que

ce~

fortes de

JYnaxares

,

,9ui. font remplis

~'er­

r eurs, ne fe lifent point dans 1eghfe de Confiantmo–

pie. Il faue remarquer qu'on trouve .au commence–

ment ou

a

la fin de quelques

exemplal~~s

.grecs ma–

l1ufcrits du nouveau T efiament , des mdlces ou ca–

'ta lo~lies

'. appe1!és a':lffi

fYnaxari~

'.

qui repréfentent

les evanglles qu ón ltt dans les eghfes greques pen–

dant les jours de toute l'année. Ce qui efi tiré de leur

évangéliítaire qu'on a accommodé aux évangiles,

'marquant auhautdespages les joúrsque chaque évan–

gile le doit lire ,

&

par ce moyen on fupplée au livre

de l'évangélifiaire.

SYNAXE, f. m.

(Hip.

ecclijiaf.)

le

JYnaxe

étoit

anciennement l'aifemblée des chrétiens Olt 1'0n chan–

toit les pfeaumes , & oh l'on faifoit les prieres en

commnn.

SYNCELLE,

f.

m.

(Hijf.

eccléjiaf)

officier de

l'églife de Confiantinople, étoitle elerc qui demeu–

roit continuellement avec le patriarche.

Il

y en avoit

plufieurs qui fe fucc édoient,dontle premier s'appeIloit

le

porto-.fyncelle,

qui étoit témoin de toutes les aB:ions

du patriarche. Cette charge a commencé

a

etre éta–

blie daos le ix. fiecle. Ces

porto-.fyneelles

,

comme les

archidiacres de Rome, avoient beaucoup de part au

patriarchat quand. il clemeuroit vacant. Les autres

patriarches & meme les éveques avoient

des[yncel–

Les,

& l'on a auffi donné ce nom

a

quelques officiers

de l'éveque de Rome ; mais il y a long-tems qu'il n'y

cm

a plus en Occident,& que ce n'efi qu'un vain titre

en Orient. Zonaras ,

aunaL.

t.

IIl.

Le pere Thomaffin remarque que dans les pre–

miers fiecles de J'Eglife les éveques , pour prévenir

les mauvais foup<;ons , devoient toujours avoir un

derc couché dans leur .chambre ;

&

que c'étoit ce

d erc qu'on appelloitJYnceLLe. Cet emploi devint fi

conficlérable aupres des patriarches de Conftantino–

pie, qu!on le vit quelquefois rempli par des fils &

des freres des empereurs. Les éveques meÓles & 'les

métropolitains fe firent un honneur d'en. etre reve–

tus, quoiqu'un pareil office convint for! peu au ran"

·qu'ils tenoient dans l'Eglife. Les

fyncelles

prirent

de~

-la occafion de faire emendre que leur dignité les

élevojt au-.deífus des éveques

&

des métropolitains.

Auffi fe

pla~oieDt-ils

au-deifus d'eux dans les cérémo–

nies eccléfiafti.ques. La fa:.:reur

&

le crédit des

fyd–

,-eNes

a

la

COtll"

n'avoient pas

peu

fervi a 'foutenir

eeHe

lúurpation. .Leurs prérogatives , quoigll'e' re{–

fra\Otes

~

íúnt

~ncore

aujomd?hui

tres-gran~es.

Dans

...

oJ

c __ _ .....

~

SYN

le..{ynode tenu

a

Conílantinople contre le patriarche

Cyrille Lucas qui vouloit répandre en Orient

1

ser.

reurs de Calvin, le

proto:fYncelle

paron comme la fe–

conde dignité de I'églife de Confiantinople. Thomal:

hn,

difcipL. ecclejiajl. rl.

l.

1.

l.

c. xlvj.

&

pan.lI!

.

lo

l.

c.

/j.

parto

IV.

L.

l.

c.

L-r:xvj .

SYNCHONDROSE, f. f.

( OJUolog.)

U1J,':tOIIJFJ'TI~

de

:tovJ'p~~

,

cartiLage ;

connexion de deux os par

1;

moyen cl'un cartilage: cette articulation cartila!!Í–

netúe paroit dans la connexion commune des os pu–

bis, dans celle des cotes avec le fiernum, de m"me

qu'av~c

les ve:teb:es,

&c.

11

faut r.emarquer que

les

os qm fom arttcules 'de cette mamere , n'ont

~u'\ln

mouvement de reifort qui efi proportionné a l'eten–

due & au volllme du cartilage qui les unit.

(D.

J.)

SYNCHYSE,

f.

f. (

Gram. )

a-u-y;tv'Tg ,

confufio.-

R. R.

cn:v, cUm,

&

:tvw

,fundo.

C'eft une prétendue

efpece d'hyperbate , qlli fe fait quand les mots d'une

l?hrafe font melés entr'eux , fans aucun égard ni a la

lucceffion de l'ordre analytique, ni aux rapports qui

lient les mots entr'eux.

C'eft le refpea pour les

ancien~

porté jufqu'a l'ido–

IStrie &

a

l'enthoufiafme, qui a fait imaginer un nom

honorable pour des écarts réels, plmot que d'ofer

prononcer que ces grancls hommes fe fuífent mépris.

Il

y a du fanatifme

a

les croire infaillibles, puifqu'ils

{ont hommes : & fouvem op les compromet clavan–

tage en les lonant fans mefure, qu'en les critiquant

a

propos• .

Ajoutons qu'il nous arrive fouvent de prendre

pour confufion un ordre tres-bien fuivi dont la liai–

fon nous échappe, parce que nous manquons des

lumieres néccífaites 011 de l'attention requife.

11

y

a

dans l'Enéide

(Il.

3 48.) un paifage

re~ardé

jufqu'ici

comme

uneJYnchijé

tres-compliquée ; & Servius all–

roit cru manquer

el.

fon devoir de commentateur,

s'i1 n'en avoit pas débrouillé la conílrllB:ion.

,,11

fem–

»

ble, dit

'M.

Charpentier,

(Dif.

de la langae

fran~.

),

dije.

ll.

parto

lIl.

p.

:269.)

que/ ce pauvre gram–

)1

mairien ait donné llli-meme dans une embufcade

" des ennemis , dont il a toutes les peines du monde

H

a

fe fauver;

&

je croi·s qu'Enée trouva plus faci–

)1

lement un afyle pour fon pere contre la violence

)1

des Grecs, qu'il n'en a trouvé un pour fon au–

»

teur contre cette importante

JYnclziJe

qu'il ren–

)1

contre ici, c'eft-a·dire une franche confufion, dont

)/ il n'a prefque ofé prononcer le nom en [a propre

., langue)l. On voit que M. Charpentier regarde auffi

lafYnchife

comme un véritable défaut; mais ii

ea

per-

, fuadé que .ce défaut exiíle·dans le paifage de Virgiie

dont il s'agit : je n'en crois rien, & il me femble avoi r

prouvé qll'on ne l'a point encore bien entendu, faute

d'avoir bien connu les principes de l'analyfe , la pro–

priété de quelques termes latios & la véritable pone–

tuation de ce paifage.

Voye{

MÉTHODE.

Si done l'analyfe elle-meme vient

el.

noús démon–

trer la réalité de quelque

JYnc!¡ife

bien embarraífante

dans un ancien, difons nettement que c'efi une faute:

fi la connlfion ne va pas au point de jetter de 1'0bf–

curité fur la phrafe , difons íimplement que c'efi un

hyperbat~.

Voye{

HYPERBA.TE;

.

.

SYNCHISE ·,

(MUec.)

confufion caufee par de,s

coups orbes, rec;us fur l'reil avee perte de la vlle.

Quand des coups orbes

&

violens, des chútes fur

d~s

·corps ?urs

&

éminen~

, .ou pareils

acci~ens o~t.

[éllt

tant d'lmpreffion fur 1rell , que fes p'!rhes exteneu–

res font déthirées , rompues , féparéés, confufes &

nrollillées , avec pene de la vlle; c'efi

~e

.que

le~

Crees

nOf!1mentfynchijis.

Dans le cas de 1

rell

crev~

óu rbmpu , état de l'reil que les auteurs appellent

rhexis

,

les douleurs & l'inflammation ne 'font pas fi

grimdés .que dans la confufion. D ans le

rhexis

tout

~efi

déjá détruit, dan;> le

jynehiJi.s

tO\Í~

n'eft que con: