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74

2

s

y

lVI

glucineux pro.pre

a

confolider les pecies ulceres.

Les ancieos ont doñné I nom de

JYmplzylllm

a

quelques plantes fort diff,' rentes ; D iofcoride en par–

liculier nomme tantot

J.Ymphy um ,

I énule-canipane,

&

tantot

il

appelle

ai

nú la prele ,

lEqllicuum_

(

D

J.)

YMPLÉGADES, (

'VfytlzoL.)

ce font dellxiles ,

ou plutót deux écueüs lltués pres dn canal de la mel"

Naire , au détroit de Coníl:antinople , & qui fc;>nt

fi

pn!s

I'un de l'autre , qu'ils femblent fe toucher ou

s'entrechoquer , ce qui a donné lieu allx POeteS d'en

faire deux moníl:resmarins redourables allx

'V

aiíleaux.

(D.

J.)

SYMPLÉGADES,

íles, (Géog. anc.)

les

Sympléga–

d~s,

ou les

Cyanées,

fom delix pétites ¡les, ou plu–

tot

nn

ama" de rochers d'une figure irréguliere, qui

{e trouvent

a

quatre on cinq lieues de l'entrée dn

Púnl:' Euxin,

&

dont une part ie eít du coté de l'Aíie ,

l'

dlltre dn Cal' de l'Europe , & aífez pres les uns des

alltres pour ne laiífer qu'un paífage difficile. Les flots

de la mer qui viennent s'y brifer avec beaucoup de

fracas, font élever une eípece de fumée qui obfCur–

cit l'air. Comme, feIon Strabon , il n'y a entre ces

rochers que ingt ítades de diftance,

&

qu'a mefure

qu'on en étoit proche ou loin, ils paroiífoient fe join–

dre on fe {éparer , on croyoít en les voyant dans l'é–

loignement qu'ils fe rejoígnoient pour engloutír les

vaiíreaux qui y paífoient; ce que Pline exprime ainíi:

Cianea! ab aliis

Symplegades

appeLtaue, tradiueque

/abulis inter

fe

concurriffe, qlloniam parvo diférellE in–

tervaLto

,

ex cdverfo intrantibus gemina! cernebanlur,

pauül.mqlle

defl~xá

"cie

coeunúum fpeciem prabeban!.

Et

c'eít en etfet ce qui leur fit donner le nom de

Sym–

plégadu,

pour marquer que ces rochers s'entreheur–

toient

&

s'entrechoql1oient.

(D .

J.)

SYMPLOCE,

r.

f.

(Rhéw'rique.)

figure par laquelle

un meme mot efi répété

a

deírein pluíieurs fois , {oit

au commencement , foit a la fin d'un difcours. Ci–

céron nous en fO llrnit un bel exemple dans fon orai–

ron pour Rullus :

Qllís legem

trtlit

?

RuLLus. QtÚS ma–

jorem populi partemJu{fragiis pnvavlt? RulLus. Quis

comitiis pra/uit

?

ídem RllLlus.

(D. J.)

SYMPOSIAQUE,

f.

m. (

Liuérat.

)

entretien ou

converfation des philofophes dans un banquet.

Ce mot eít formé du grec

~UfJ-7TO(mV

,

banquu.

Plutarque a faít neuflivres qu'il a intitulés

JYmpo–

fiaques

ou

queJlion~

J.Ympofiaques,

c'eft-a-dire,

di[–

¡mus,

ou

cOnVeTfalTons de tableo

SYMPOSIARQUE, f. m.

(Amiq . greq.)

nom que

les Grecs donnoient aux direéteurs d'un repaso Cet

emploi étoit quelquefois rbnpll par la perfonne qui

donnoit le repas ; 'quélquefois par celle qu'il nom–

moit lui-meme;

'&

d'ahttes fois fur tout dans les re–

pas par écot, le'fort, en'd"écidoit, ou les fuíf1'a ges des

€onvives On le nommoitauffi

modimperator,

ou

pa–

fit'eus,

le

rOlde lafite,

& c'étoit lui qni faif6it les lois

(endantes'A li b0nne lln

'Í.Rn

'&.

a' la gaieté, veillant

a

ce' qu'elle~f(¡1fent

bienJobferyee's'; ti'Ol) vient qu 'on

l'appelloit par cette

raifotr;oph,halmus,

l'

a!íL

du

fiflin.

TOlls les couviés étoi'entobligés de fuivre fes or–

'dres, fur quoi

Cic~ron'

raílle'uh-cettain homme gui

avoii toujours ' <¡>béi ahx' lbis 'du cabaret,

&

n'avoit

jamais voulu fe fóumettre ¡¡'celles dn petlple romain:

Qui nu,ih.711anl:'p'opuli romani

L~g'i~zis

parllijju, is legibus

'lUlE in pocul,ls'pohebantur, ohtemp,uabat.

Les

pr¡'n'~~~l1x

magifuats , fe dpdhoient de honne

once

a

exééut'edes ¡ois etablies par celui que le fon

~voit

nomrné le légínate r dti te/pas. 'Plutarque rap–

porte ou'l\O'éfr}as', ' rdi

',de

' LacC;!démone, ayant été

'fait

fy:npolar:~lI:~

d

.ti~ un''fe~~

, l'échanfon vint..Ini

demand~r l~

'iJ'u¡ínt:l'te ile

VlO

que chaque conVlVe

boiroit ,

c\

ci;-'¡~i IPreppndit~:

"

S~ ~O~IS

avei a!nndo?–

»dance, de' vin? que chacun en

DOlve.~

fa v,olome,

),

~non

fa ites eh

f~rte CJ1;~~f.lCUft

en alt une portion

,. egale".

(15.

J.)

\

'i

~~.J.

_ ........ :-

s y

M'

SYMPTOMATIQUE adj .

en MUuine;

eít un

terme fouv nt emplo ' pour marquer la

diffc'

reo e

entre les calúe primitives

&

les caufes fe ond ires

des maladies. Par exemple, une fievre cauf,'e par la

douleur, fe

nomrae.fYmptomatiqut

paree qu elle ne

proviem que de la douleur ; c'eít pourquoi on

n

doit pas en pareil cas avoir recoms aux remede 01'–

dinaires des nevres, mais

a

CetL'í qui éloignent la

douleur; car la douleur étant cefiee , la nevre ceHera

auili

fans qu'on ait rien employé direétement contre

elle.

Voy'{

FIEVR E.

Une 6evre maligne efr eífentielle 10rfqu'eUe pro–

vient d'une inflammation meme du cerveau, ou des.

níiafmes putrides répandus dans la maífe du fanO' ;

mais elle eít

jymptomatÍ'lue

íi elle eíl: occationn 'e

par

une autre maladíe, telle que l'inflammation de la

poitrine , de' I'eítomac, ou la faburre nidoretúe des

premie~es

voies.

C'eít ainft qu

'i.me

dyífenteríe eít diítinguée en ef–

fentielle lorfqu'elle provient de l'inflarnmation meme

du canal inteítinal comme primitive caufe,

&frmp–

tomaúque

lorfqu'elle vient

él

la fuite d'une maladie

premiere, &qtÜ s'eít déterminée fur le canal inteili."

nal par metaítafe.

Cette difi:inétion de

Jymptomatique'& d'effintid

a

lieu au fujet des maladies aigues

&

chroniques,

&

parmi les premieres d.ans celles qui fe terminent par

différentes crifes; c'eít ainíi que l'on diítiogue un dé–

voiement en

critique

&

en

Jymptomatiqut

:

le critique

eíl: falutaire , & foulage le malade, le

fymptomlltiq"'

eít fficheux , & fatigue le rnalade.

SYMPTOME ,

1.

m.

en Médecine

,

fe confond or–

dinairernent avec le

jigne,

& on les définit

un figne ,

ou

un affimblagt defignes

dans une maladie , lefquels

indiquent fa nature &

{a

qualité, & font juger quel

en fera l'événement.

Voye{

SIGNE.

Dans ce fens , le délire eít regardé comme un

[ ymp–

tome

de la fievre_ La douleur, les veilles, l'aífoupif–

{ement, les convulfions, la fuppreffion d'urine , la

difficulté de refpirer ou d'avaler , la toux, le dégoltt,

les naufées , la foif, les défaillances , les pamoitons,

le dévoiement, la conítipation, la féchereífe & la

noirceur de la langue , font les principaux

/yrnplo–

mes

des maladies aigues , malignes , ou Hicheufes.

Boerrhaave donnl! une plus juíl:e idée

du[rmpto–

me.

Tout accident contre natme qui provient de la

maladie comme de fa caufe, en forte néanmoins qu'.

on puiífe la diítingner de

l~

maladie elle-meme

&

de

fa catite immédíate , eít proprement

unJymptome

de

cette máladie.

Yoye{

MALADlE.

Si un

J.YmPlome

provient de la meme fa<,:on de la

caufe de la maladie,

onlenommeJymplomede la calVo.

fe.

Voyt{

CAUSE.

.

S'il provient de

quelquefYmptome

anténeur com–

me de fa caufe

~

on le

nomme.IYmplOme d'un.J.Ymp–

tome.

Tout ce qui furvient

danst1nemaladiepar<JUel~'autre caufe que celles dont nous avons parle?

~ a~pe'lle plus

proprementepigennema,

comme qUldlrOlt

fuperaco~fI!0n.

'

.

, .

~

Il pan;nt de-la que les

JymplOmes

rapportes el-def.o;

fus "font de véritables maladies.

lIs font différens quant

el.

leur nombre, leur effet;

&c.

Cerendant on peut , apres les anciens , les

rap.–

porter aífez convenablement

él

des défauts dans les

fonétions, les excrétions & les retentions.

'Sous le premier chef doivení etre rangées

to~tes

les diminlltio ns, les abolitions, les

atlgmen~atl~ns

&

les dépravations des aétions animales ,

partlcuh~remeJ:1t parrapport

a

la faim ,

el.

la foif, au fommelt

&

a

la veille ,

&c.

',' Sous le fecond chef doivent etre rangées,les ?au–

fées , les vOJ)'liffemens , lr:s lienteries , les affeEhollS