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2
s
y
lVI
glucineux pro.pre
a
confolider les pecies ulceres.
Les ancieos ont doñné I nom de
JYmplzylllm
a
quelques plantes fort diff,' rentes ; D iofcoride en par–
liculier nomme tantot
J.Ymphy um ,
I énule-canipane,
&
tantot
il
appelle
ai
nú la prele ,
lEqllicuum_
(
D
J.)
YMPLÉGADES, (
'VfytlzoL.)
ce font dellxiles ,
ou plutót deux écueüs lltués pres dn canal de la mel"
Naire , au détroit de Coníl:antinople , & qui fc;>nt
fi
pn!s
I'un de l'autre , qu'ils femblent fe toucher ou
s'entrechoquer , ce qui a donné lieu allx POeteS d'en
faire deux moníl:resmarins redourables allx
'V
aiíleaux.
(D.
J.)
SYMPLÉGADES,
íles, (Géog. anc.)
les
Sympléga–
d~s,
ou les
Cyanées,
fom delix pétites ¡les, ou plu–
tot
nn
ama" de rochers d'une figure irréguliere, qui
{e trouvent
a
quatre on cinq lieues de l'entrée dn
Púnl:' Euxin,
&
dont une part ie eít du coté de l'Aíie ,
l'
dlltre dn Cal' de l'Europe , & aífez pres les uns des
alltres pour ne laiífer qu'un paífage difficile. Les flots
de la mer qui viennent s'y brifer avec beaucoup de
fracas, font élever une eípece de fumée qui obfCur–
cit l'air. Comme, feIon Strabon , il n'y a entre ces
rochers que ingt ítades de diftance,
&
qu'a mefure
qu'on en étoit proche ou loin, ils paroiífoient fe join–
dre on fe {éparer , on croyoít en les voyant dans l'é–
loignement qu'ils fe rejoígnoient pour engloutír les
vaiíreaux qui y paífoient; ce que Pline exprime ainíi:
Cianea! ab aliis
Symplegades
appeLtaue, tradiueque
/abulis inter
fe
concurriffe, qlloniam parvo diférellE in–
tervaLto
,
ex cdverfo intrantibus gemina! cernebanlur,
pauül.mqlle
defl~xá
"cie
coeunúum fpeciem prabeban!.
Et
c'eít en etfet ce qui leur fit donner le nom de
Sym–
plégadu,
pour marquer que ces rochers s'entreheur–
toient
&
s'entrechoql1oient.
(D .
J.)
SYMPLOCE,
r.
f.
(Rhéw'rique.)
figure par laquelle
un meme mot efi répété
a
deírein pluíieurs fois , {oit
au commencement , foit a la fin d'un difcours. Ci–
céron nous en fO llrnit un bel exemple dans fon orai–
ron pour Rullus :
Qllís legem
trtlit
?
RuLLus. QtÚS ma–
jorem populi partemJu{fragiis pnvavlt? RulLus. Quis
comitiis pra/uit
?
ídem RllLlus.
(D. J.)
SYMPOSIAQUE,
f.
m. (
Liuérat.
)
entretien ou
converfation des philofophes dans un banquet.
Ce mot eít formé du grec
~UfJ-7TO(mV
,
banquu.
Plutarque a faít neuflivres qu'il a intitulés
JYmpo–
fiaques
ou
queJlion~
J.Ympofiaques,
c'eft-a-dire,
di[–
¡mus,
ou
cOnVeTfalTons de tableo
SYMPOSIARQUE, f. m.
(Amiq . greq.)
nom que
les Grecs donnoient aux direéteurs d'un repaso Cet
emploi étoit quelquefois rbnpll par la perfonne qui
donnoit le repas ; 'quélquefois par celle qu'il nom–
moit lui-meme;
'&
d'ahttes fois fur tout dans les re–
pas par écot, le'fort, en'd"écidoit, ou les fuíf1'a ges des
€onvives On le nommoitauffi
modimperator,
ou
pa–
fit'eus,
le
rOlde lafite,
& c'étoit lui qni faif6it les lois
(endantes'A li b0nne lln
'Í.Rn'&.
a' la gaieté, veillant
a
ce' qu'elle~f(¡1fent
bienJobferyee's'; ti'Ol) vient qu 'on
l'appelloit par cette
raifotr;oph,halmus,
l'
a!íL
du
fiflin.
TOlls les couviés étoi'entobligés de fuivre fes or–
'dres, fur quoi
Cic~ron'
raílle'uh-cettain homme gui
avoii toujours ' <¡>béi ahx' lbis 'du cabaret,
&
n'avoit
jamais voulu fe fóumettre ¡¡'celles dn petlple romain:
Qui nu,ih.711anl:'p'opuli romani
L~g'i~zis
parllijju, is legibus
'lUlE in pocul,ls'pohebantur, ohtemp,uabat.
Les
pr¡'n'~~~l1x
magifuats , fe dpdhoient de honne
once
a
exééut'edes ¡ois etablies par celui que le fon
~voit
nomrné le légínate r dti te/pas. 'Plutarque rap–
porte ou'l\O'éfr}as', ' rdi
',de
' LacC;!démone, ayant été
'fait
fy:npolar:~lI:~
d
.ti~ un''fe~~
, l'échanfon vint..Ini
demand~r l~
'iJ'u¡ínt:l'te ile
VlO
que chaque conVlVe
boiroit ,
c\
ci;-'¡~i IPreppndit~:
"
S~ ~O~IS
avei a!nndo?–
»dance, de' vin? que chacun en
DOlve.~
fa v,olome,
),
~non
fa ites eh
f~rte CJ1;~~f.lCUft
en alt une portion
,. egale".
(15.
J.)
\
'i
~~.J.
_ ........ :-
s y
M'
SYMPTOMATIQUE adj .
en MUuine;
eít un
terme fouv nt emplo ' pour marquer la
diffc'
reo e
entre les calúe primitives
&
les caufes fe ond ires
des maladies. Par exemple, une fievre cauf,'e par la
douleur, fe
nomrae.fYmptomatiqut
paree qu elle ne
proviem que de la douleur ; c'eít pourquoi on
n
doit pas en pareil cas avoir recoms aux remede 01'–
dinaires des nevres, mais
a
CetL'í qui éloignent la
douleur; car la douleur étant cefiee , la nevre ceHera
auili
fans qu'on ait rien employé direétement contre
elle.
Voy'{
FIEVR E.
Une 6evre maligne efr eífentielle 10rfqu'eUe pro–
vient d'une inflammation meme du cerveau, ou des.
níiafmes putrides répandus dans la maífe du fanO' ;
mais elle eít
jymptomatÍ'lue
íi elle eíl: occationn 'e
par
une autre maladíe, telle que l'inflammation de la
poitrine , de' I'eítomac, ou la faburre nidoretúe des
premie~es
voies.
C'eít ainft qu
'i.medyífenteríe eít diítinguée en ef–
fentielle lorfqu'elle provient de l'inflarnmation meme
du canal inteítinal comme primitive caufe,
&frmp–
tomaúque
lorfqu'elle vient
él
la fuite d'une maladie
premiere, &qtÜ s'eít déterminée fur le canal inteili."
nal par metaítafe.
Cette difi:inétion de
Jymptomatique'& d'effintid
a
lieu au fujet des maladies aigues
&
chroniques,
&
parmi les premieres d.ans celles qui fe terminent par
différentes crifes; c'eít ainíi que l'on diítiogue un dé–
voiement en
critique
&
en
Jymptomatiqut
:
le critique
eíl: falutaire , & foulage le malade, le
fymptomlltiq"'
eít fficheux , & fatigue le rnalade.
SYMPTOME ,
1.
m.
en Médecine
,
fe confond or–
dinairernent avec le
jigne,
& on les définit
un figne ,
ou
un affimblagt defignes
dans une maladie , lefquels
indiquent fa nature &
{a
qualité, & font juger quel
en fera l'événement.
Voye{
SIGNE.
Dans ce fens , le délire eít regardé comme un
[ ymp–
tome
de la fievre_ La douleur, les veilles, l'aífoupif–
{ement, les convulfions, la fuppreffion d'urine , la
difficulté de refpirer ou d'avaler , la toux, le dégoltt,
les naufées , la foif, les défaillances , les pamoitons,
le dévoiement, la conítipation, la féchereífe & la
noirceur de la langue , font les principaux
/yrnplo–
mes
des maladies aigues , malignes , ou Hicheufes.
Boerrhaave donnl! une plus juíl:e idée
du[rmpto–
me.
Tout accident contre natme qui provient de la
maladie comme de fa caufe, en forte néanmoins qu'.
on puiífe la diítingner de
l~
maladie elle-meme
&
de
fa catite immédíate , eít proprement
unJymptome
de
cette máladie.
Yoye{
MALADlE.
Si un
J.YmPlome
provient de la meme fa<,:on de la
caufe de la maladie,
onlenommeJymplomede la calVo.
fe.
Voyt{
CAUSE.
.
S'il provient de
quelquefYmptome
anténeur com–
me de fa caufe
~
on le
nomme.IYmplOme d'un.J.Ymp–
tome.
Tout ce qui furvient
danst1nemaladiepar<JUel~'autre caufe que celles dont nous avons parle?
~ a~pe'lle plus
proprementepigennema,
comme qUldlrOlt
fuperaco~fI!0n.
'
.
, .
~
Il pan;nt de-la que les
JymplOmes
rapportes el-def.o;
fus "font de véritables maladies.
lIs font différens quant
el.
leur nombre, leur effet;
&c.
Cerendant on peut , apres les anciens , les
rap.–
porter aífez convenablement
él
des défauts dans les
fonétions, les excrétions & les retentions.
'Sous le premier chef doivení etre rangées
to~tes
les diminlltio ns, les abolitions, les
atlgmen~atl~ns
&
les dépravations des aétions animales ,
partlcuh~remeJ:1t parrapport
a
la faim ,
el.
la foif, au fommelt
&
a
la veille ,
&c.
',' Sous le fecond chef doivent etre rangées,les ?au–
fées , les vOJ)'liffemens , lr:s lienteries , les affeEhollS