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s y

M

que daos l:e?dr<?it

0\1

agiITent les

'.'éficat?ire~

, 1\ fe

faít une denvauon ,

&

qne la manere depoTee dans

les poulmons fe porte áux jambes ; rnais cette ex–

plicatíon n'eft qu'un jeu d'efprit,

&

le

fait

meme eft

doureux.

. .

7°.

Quand le diaphragme eft enflammé , on

to~be

dans la phrénéfie,

q~i

n'eft

qfielq~efo~s

qu'une

In–

flammation des meninges; cela Vlent de' ce qÜe le

diaphragme n'ayant plus de mouvement libre? le

fan~

s'arrete dans les pm.rmons,

&

par conféquent dans

le cerveau; d'ailleurs le nerf diaphragmatique com–

muniquant avec l'intercoftal, agite la

cinqtli~me

pai-

s

Iv!

l'utérus , n'ayant plus cette iífue , il fe jette en pI

grande quamit ' dans 1art re creliaque. Enfin comme '

1 nerfs de la huÍtieÓ1e paire qui fe termin nt pref- –

que au venu'icule, commun iquent avec les nerfs qui

te répandent au·dehors, on ne fe ra pas furpris

G.

1 s

mallx qui arrivent

a

l'eftoma c , excitent des fneurs

Oll-

fuppriment la tranrpiratiorr ; la grande

contrac~

rion qu'éprouvent alors les vaiITe Ix, exprimera d a_o

bor-d les liqtlenrs des couloirs,

&

finira-par boncher

l~s

tuyaux fecrétoires.

'

.. -' •,

. Sympalhi,

des inteftins expHqul:e:

[;es

rt\te11:ins re–

<;oivent lellrs nerfs d s interc6ft'aux ; ces nerfs for–

rtIén~

Fe

plexus 'cardi-aque

&

le fpléniqlle, qui com–

mlll1lquent avec les nerfs

dorfau~

, les nerfs de l'ef-

re qui donne des rameaux

a

la

dure-m~re;

ce meme

nerf fe rendant au cerveau, peut encore y porter une

.agitation

q~í.

caufera la

phr~néfie.

I

<

Sympatfae du ventricule bcpliquee.

Les manx ql1l

furviennent au ventricule, fe répandent prefqlre d-e

toutes parts.

1

0 .

Les dbule:urs de

t~te

l

l~.

délire , le

vertige, la tougeur du vlfage, les

~ff~,éhons

fopo::.

reufc:.s dé,Pende,nt

treS-~O~lV.ent

de ce

v1[~er6.

Les ?e'rfs

du ventncufe etant a-gltes, cenx des rellis,

~e

la rate,

du f01e

1

des plexus inéfentéricmes le font auill ,

'&

contraaent les.

vaiíf~aux;

La

c~ntraétion

des

eJf1Jé~

J'nités artérielles arrete l,e faqg dans routes

ces

pár-

tíes . c'eft d-ónc une' néceilité que l'es liqueurs fe por·

fent'en ph1S grande quantité-

vers

la tete ,

~

y

pro–

dllifent les ,effets dont

nO~Is,

venons de parlero

,,' 2.

O.

L,es nerfs qlli vont ali 'ventricü le'i fó,urniífent

des rameaux an larynx, au pharynx , aux murcies de

1'os hyolde

&

a

l'refophage; ainfi le venhicule étant

agité, les rameaux le [eront,

&

envoyéront

plt~s

de

fuc nerveux dans ces'endroits; auffi

l'

ex crétion de la

falivc précede le vomiffement: Souverrt léS efquinan–

cies fe glléríffent par les purga'tifs;

&

la langue, fe–

Ion Baiflou, fe fent toujours de l'état dl1vehtriCule.

.

!?I'f¡!.~_ ~ ceu~

de l!l veffie ; ainfi

'1

0

,

dans la paffion

lh~'1e

11 furVlendra

[~uvent

des fyncopes par l'agl–

fa.L1b~

du plexus cardlaqlre;

2°.

la refpiration

tera

~~crle,

parce

o

que les

'n~rfs

cofta'tlx

fer~>nt

tir '

~

par

11l1tercoftal; 3 . on vomlra

a

caufe1 de la commllni–

eati?~-desI?lexus méfentériql~es

avec le ftomachiqlle;

2¡¡.li'o;iif í:{uTvlendra un grand ecoulement de bile

&

P6\~~-ette,

un.e inflammation au foi,e, parce qu'e le

prexu~

hepatlquefort du plexus femllunaire, qui jette

des rameaux pour f0rmer les plexus du métentere;–

) o...

l'nr~ne

s'a\'rGtera,.. p.f1rce que les plexus rénaux

rp~~ciront

les

extr~Jl}ités·

capillaires des arteres ré–

nales ; 6°. les coliqu,es pourront caufer d-es maux de

tete ,;

puifq\H~Je fapg.,~taJlt

arreté dans les inteftins "

panldes r.eins &

,d~ns

le foie , fe porte

a

la tete en,

plus

&:t:al~d,e qual1~lt€. ~~s

tiraillemens callfés par les

nerfs lI1feneurs , pomront auffi produire des convul–

fions ,

&

ces cO!1'Vulfions pO\lrr<>nt callfer la para-

lyíi~

\

'

3°. Pour fa poitrirte , elle n'a pas meins de1liaifon

avec le ventricule. On fait que la huifi.eme paire qui

donne des,

ramea~x

a

la trachée-artere, va fooner ,

les pléX'lIs .pnenmoniques,

&:

fe' répan'd í'ter l'refopha- ,

ge.

n

ne faut donc pas etre furpris

fi.

le trouble qui

arrive d·ans ce vifcere, excite des

tou.~ opin~aFres ',

&

fi les mati.eres

ql

i relathent le ventticule, fon\

íi

falntaires dans l'inflammation des poumons .

,

'4°.

Mai~

fl

e poum0t:s font trollblés pflr

le .ven~

tricule, le c.reuAie l'eft'pas mO,ins.

Le~

rámeau; qui

vont au plexus clclrdia'que , 'au creur, aux .0reiUettes?

doivent' néceífaircment etre agités, quand le's

perfs

du ventncule le font ; car ils fortent de la huitieme

pai:re; alors l'efrrit nerveux fe portera dans lé creur

en fi grande abondance, que ce mufcIe demeurera

longtems en contraaion; or cela ne fauroit arriver

qu'on ne tombe en fyncope, .& les praticiens en rap':

portent plufieurs exemples.

Outre les liaifons dont nous venons de parler , le

v entricule en' a encore cl'autres avec l'abdomen. D'a–

bord, le plex us femilunaire qui forme par fes rameaux

le plexus fplénique, communigue avec le plexlis fto–

machique ; ainíi quand la rate fera remplie de fang

épais dans les hypocondriaques, fes mouvemens ir–

r éguliers fe communiqueront au ventricule ,

&

en

r efrenant fon pylore , ils donneront lien

a

l'air de fe

r aréfier ,

&

de canfer des gonflemens- Le foie ne fouf–

frira pas moins des mouvemens irréguliers du ventri·

eule ; les fibres nerveufes que la huitieme paire en–

voie au pylore, fe joignent au plexus hépatique; ain–

íi quand elles feront agitées , la bile coulera fur le

ehamp.

,

Le plexus ftomachique communique avec le plexus

méfentérique : donc les douleurs de l'eftomac peu–

vent pafl'er dans les inteftins ; en outre le plexus ré–

,nal gauche communique avec le plexus íl:omachique;

ainii

l~s

rel ns s'enflammant , le vomiífement pourra

fuccéder. Les vomiífemens qui furviennent auxfem–

mes groífes , naiífent de <.:e que le fang

q~ti

fortoit de

- SY!Fp.atltie du .foie .expliquée.

Le foie rec;oit fon

pleJ<:lls dl;L nerf ll1tercoftal qlli lui envoie trois ra–

'lfl

eaux , apres

qu'i~

en a· d?nné un au diaphragme.

Voyons

~ e .

ql e

~o~:t,prodlur~ u~e

te.l1e origine.

1°.

_D ans

l~s

ll1f!amrpa 19n.s du fOle, 11 arnve des hémor–

,fl¡a&~es'

par

1a

nari~eAr_<;>ite;

c,ela vient de ce que

l~

flerf

ll1_te~co~}~ ~~olf! q}~l fO

~lrmt.le

plexlls hépatiqlle,

commumque a c les nerts qm vont au nez ,

&

Y

cal.lf

~

.

d~; engo.~~~~ens

.CJ.ui

,r0nt fuivis d'une hémor–

·rbagl~.

2 .

Cellx éf:!1.'ont re fOle trop gros

&

enflarnmé,

fentent',

felonrl~alltou

, une douleur 'aux clavicules

&

aux

omoplate~;

il'

faut r&marquer qu'alors on ne ref–

pire qu'en élevant,les cotes; on tient l'omoplate

&

la

,~lavicule

élevés·,

J!(:e

o

EItri

n~

peut fe fai,re quelque

'tems fans dO\lleurs.

J .

n

arnve des vomlffemens,

a

caufe qlre les fibrés

(fe

la'huitieme paire qui vont au

pilore , fe joignen,t au plexus hépatique. 4°. Hollier

rapporte qu'il a vu deux ou trois fois

a

la cuiffe des

douleurs infup¡;>ortábles qui ne cédoient

a

rien,

&

~qu;il

a trouvé du pus' entre les murcies. Dans ce cas,

le foie avoit quelque vomique; car ce phénornene

ne dépend pas des nerfs ; peut-etre que le pus de la

'jambe s'etoit dépofé d'ahs le foie, ou que du foie il

'étoit venll en circulant au·travers la fubO:ance cellu–

leufe jllfqll'aux extrétnités. -

Sympathie de La rate expliquée.

NOlls avons déja dít

-quelql1e chofe de la rare.

1 0 •

Ses 1l1commodités fe

font fentir quelquefois au coté droit; cela doit arri-

-ver par la communication du plexus fémi-Illnaire gau- '

. che avec te plexus hépatique ; car c'eO: ce plexus fe–

mi-Iunaire qu'i donne o.rigine au plexus fplénique.

2°.

Quand il y a quelque obítruétion , on eO: {lIjet au'vo-

miífement; cela vient de la communication du plexus

femi-lunaire avec le plexus ftomachique. 3°' Les hy–

pocondriaques ont une difficulté de refpirer; les ra–

meaux de l'intercoftal qui fe joignent aux nerfs dor–

faux , doivent caufer ce fymptome

,&

la branche in–

tercoO:ale qui va s'unir

a

la huitieme paire pres des

plexus pneumoniques , peut

en~ore

contribuer

a

cet

effet , de meme que l'union du plexus femi-Iunaire

avec le ner.f gauche de la huitieme I?aire. 4°. Par la