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734

S

Y M

ment la domination

romain~ ,

a

laqu.elle les

peLlP:~s

éroient (oumis;

p.el

~t-etre

defignenHls le,

pay~

on

11

fe trouvoit quantlte de loups , comme 1

expn~e

la

médaille de la viUe de Mérida. Souvent on VOlt les

deux freres, Rémns & Romulus, attachés aux t etes

de la iouve.

.

Le paon & l'aigle, peignent

~a co~fécrat1,on.

des

princeífes , comme on peut le

vo~r

.fur des

meda~lles

de Plotine , de Marciana , de Maudle & de Sa.bme,

rapportées par M. Vaillant. Comme on croyon

q~e

ces oifeallx favoris l'un de Junon & l'autre de JUpl'"

t er , portoient les

a~1 es

au cie!: on les voit que!que–

fois au-deírus du bíiche1r.

Le péaafe

ail~

, eft le

pmbole

de Corinthe , Olt Mi–

ner~e

1:

donna

a

Bellerophon pour combattre la

Chimerc.

n

fe trouve auífl

Ú4r

les médailles des vil–

les d'Afrique , & ftu

l

celles de Sicile ,

de~uis

que les

Carthaginois s'en furent

rcnd.us

les mal;re.s;

p~rce

qu'on tenoit que ce cheval muaculeux¡

et~lt

ne du

{ang de Médufe qul étoit

~

fricai.ne.

Syracuíe e.n par–

ticulier qui avoit une étrOlte alhance avec Connthe ,

gravoit'un pégafe fuI' fes I.llédailles.

Le phénix , qlli renalt

el.

ce qu'on prétend de fes

cendres

fi~nifie

tantot l'efpérance d'un plus heureux

tems ta'ntot l'éternité meme

&

la durée de l'empi–

re. dn le voit queiquefois feul.perché

~ur ·un

globe;

l e plus fouvent ii eft dans la mam du pnnce.

Les pigeons font confacrés

av

~nus ~

& fe tr?uvent

quelquefois

a

fon chal'

&

a

cel,Ul

d~A{~n

fils; Ils font

ordinairement fur fes temoles , &

a

cote de {es autels.

Les poiífOl1S,

marque~t

les viHes maritim,es ;

ina~s

les thons, appellés

péLamide,s,

{ont le

[ymbole

pa:t~'ctdier de Byzance, paree qu on y en peche qu.anute.

Le porc fur les médaiHes d'Antonin, figmfie les

commence:nens de Rome, & le lieu Olt Lavinium fut

bfiri felon l'oracIe qui avoit ordonné qu'on le pla–

~at

; l'endroit Oll la truie fe feroit arr etée.,

prom~t­

tant qu'apres autant d'imnées

~u'e!:e aU~~lt

de pe!lts

cochons, on fe trouveroit en etat d en batir une bIen

plus coníidérable.

.

,

.

.

Le fanglier , eft le

fymbole

d~s Je~x f:culalre~

qm

fe faifoient en l'honneur de Dlane a qm cet ammal

eíl confacré.

Quelquefoi~

il défigne . de certaines

chaífes dont on donnoit le plaiíir an pcuple.

Le ferpent fenl , eft mis ordinairement pour Efcu–

lape ,ou pour Glycon le

fecon~

E\culape ; &

qu~nd

il eft ou

a

l'aute!, ou dans la mam d tine déeífe

J

c eH

toujours le

.lYmbole

d'Higée ou de la Santé, Le dou–

ble {erpent ; eft la marque de l'Aíie. Quelqnefois il

fignifie la guerre &.la difcorde

?

,quand i.l eft aux

pié~

de la Paix. Quand

11

eft allx pIes de Mmerve, a qll1

Plutarque dit qu 'il étoit

con(acr~?

il

marq~e

1;.foin

qu'on doit prendre des fill es

J

qu 11 faudrolt, s 11 eft

poffible, garder avec le dragon des Hefpérides.

QlIand il

{ort

d'une corbeille, ou qu'il accompagne

Bacchus, il marque les orgies de ce dieu. Quand il

eft au·deífus d'un trépié, ii marque l'oracle de Del–

phes, qui fe rendoit par un ferpent.

La íirene, dont l'image fe rrouve fur les médailles

de Cumes, eft Parthénope qui y eft enterrée.

Le fphinx , repréfente la prudence , & fe donne

a

Apollon

&

au Soleil, a qui rien n'eft caché. On le

mettoit

a

l'entrée des temples, pour marquer la fain–

teté des myfieres. Sur les médailles d'Augufie, il

nous repréfente lecachet de ce prince, qui prétendoit

mon..rrer par-la que les fecrets des princes doivent

etre impénétrables.

La tortue, eft un

pmbolc

de Vénus ; il apprend

alors que les femmes n'lariées doivent fe tenir

él

la

maifon.

-

La tou.rterelle, eft

l'imag~

de la concorde entre la

femme & le mari.

Certains animaux extraordinaires qui fe relJ.con–

trent fnr les

rever~

ave, ce mQt,.

Muniji~etlÚa

./Jug.

s y

M

~u b~en

avec celui·ci,

Saculares

A llg.

ne íignifient

aune chofe , fmon que .les pri.m:es dont la médaille

pone le nom, les ont falt vemr des pays étranaers

afin de les donner en fpeEtacle au peuple.

o ,

On a quelquefois pris le foin de fpécifier fur les

.méélailles, l'ordre dans lequel on les avoit fait voir

au peuple; c'eft ce qu'expriment certains "hurres

qui

f~

trouvent fur les médailles des Philippes 1 II

ur.

&c.

ils venlent dire que cet animal parnt

l~ ~~e~

mier, le fecond,

&c.

Av~c

ces n?tions

géné~ales~

il n'eft pérfonne qui

ne pmífe agreablement s apphquer

a

déchiffrer ces

médailles , en attendant que la leanre

&

l'ufage lui

déco~vrent

les

~.yfter~s

cachés d'autres

fymboüs

finguhers, dont lmtelligence eft refervée aux gens

confommés dan

S

l'art numifmatique.

(Le

eheva!ier

DE

JAUCOURT.)

~YMBOLIQl!E, CO~ONNE,

(Archit.)

colonne

qtll, par des attnbms , defig!1e ou une nation Com.

me une colonne d'ordre fran<;ois, femée de fleurs.

de-lys, ainfi qu'il y en a au portail des PP. jéfuÍIes

a

Rouen; ou

~lIelque

aaion mémorable, comme la

colonne Corvme, contre laquelle étoit un wrbeau

& qui fut élevée

a

Valerius Maximus fumommé

Cor~

1IÚZUS,

en, mémoire de

~

défaite d'ttn géant par le

~oyen

d un

cor~eau,

amfi que le rapponeM. Féli.

bIen

~ans

fes

Prmeipes deS arts, l. l. ch.

ii}.

On comprend eneore fOllS le nom de colonnes

fymboliques ,

cel1es qui fervent de fymboles comme

on en

voit.~n~

fur, la

l~édaille ~e Nér.o~,

qui mar–

que la ftabihte de 1empue romam.

Dl8lon.

d'a"kit.

S

y

M BOL O N ,

ou

SYMBOLORUM PORTUS

( Glog. ahc.

)

port fur les cotes méridionales de

l~

Cher10nnHe tauriqlie. Arrien,

Péripl. p.

.20.

le pla–

ce entre la ville de Lampas,

&

celle de la CherfonJ

nefe ,

a

cinq cens vingt fiades de la premjere de ces

places ,

&

a

cent quatre-vingt ftades de la feconde.

Dans un ffagmem d'un périple du Pont-Euxin,

&

dti

Palus Méotide ,

p.,

6.

c~

Bort

~ft

appdlé

Ebuli

POrtus,

ou

Symbulon,

&

place

el

trolS cens ftades, ou

qua~

rante milles du promontoire Criu ,

&

el

quatre-vingt

fiades ,ou vingt-quatre milies de la ville de'

Cherfon~

1

nHe. Strabon,

l. YIl.

p.

308.

place auffi le

pOfe

Symbolum

fur la cote feptentrionale de la Cherfon"

nefe taurique, apres la ville de Cherfonn&fe ;

&

Pli–

ne

J

L. IY. c.

~ij.

lui donne la meme íituation; de

forte qu'il doit y avoir faufe dans Ptolomée ,

l.

lJI.

c. vj.

qui met ce port fur la cote occidentale

&

dans

le golte. Carcinite , non-feulement avant la ville de

CherfonnHe, mais encore avantle promonotire

Par~

thenium.

(D.

J.)

SYMBOLUM, (

G/og. anc.)

lieu de la Thrace;

ainfi appellé par les Grecs , feJon Dion Caillus ,

l¿y.

XLY1l.

paree .que le mont

SymboLus

,

dans cet en–

droit, fe joint

el

une autre montagne qui avance

dans

le milieu du pays. Ce lieu étoit entre' les villes dé

N

lapolis

& de

Pkilippi

,

dont la premiere étoit fituée

fur le bord de la mer, du coté d'e l'iie Thafus,

&.,

la feconde dans les terres, au milieu d'une p!aine

'r

entre les monts Paugée

&

Symbolus.

(D. J.)

SYME ,

(G/ogr. anc.

)

ile d'Afie, dans la mer:

Carpathienne, fur la cote de la Doride , el\tre Cnide;

&

Loryma, felon Su·abon,

l.

,Xl

Y.

&

Ptolomée )-

l. Y.

c.

ij.

.

Athénée raconte que Glaucus , le dien man? '

ayant enlevé Syme ,fille de Jalemlls & de Doos

7

paífa dans une ile déferte pres de Carie, qu'il

app.el

la du nom de fa femme. Diodore prétend

néa?m~)ln~

qu'elle prit (on nom de la femme de Neptune:

11

aJou–

te que Nirélls , ce grand & be! homme , qui ame?a

du fecours

el

A

~memnon

pendant la guerre de TrOle.

fut roi de cette ile, que poífederent enfuite le-s

C~i

riens qui fe trouyoient les

~a¡t~e-s d~

la mer

¿

maLS