s y
M
~rniere communi~ation
dont nous venons de par–
ter, ,les hypocondnaques fentent
dll
reíferrement
a
la région de l'eítomac; il faut
y
ajouter encore la
grande quantité du fang que res:oit le ventricule
el
caufe de l'obítruéhon de la rateo
5 ~'
Comme le p1exus
,cardiaque res:oit
d~s,branches
de l'intercoítal gauche,
le creur peut partlClper aux maux de la rateo 6°. On
doit fentir un poids, furtout quand on a mangé; cal"
'le
reíferreme~t
eaufé par les nerfs accumu1e le fang
dans les arteres , & la rate eít comprimée par les ali–
mens.
Sympathie des reins expli'lllée.
Une partie qui'caufe
bien des dérangemens clans la machine, e'eít les reins.
1°. S'il ya quelque
p~erre,
il furvient une difficulté
¿e refpirer ; cela fe conc:;:oit par la communication de
l'ifltercoíta1 avee les nerfs eoítaux & avee la huitie–
me paire; d'ailleurs, afin que le'diaphragme ne com–
prime pas le rein, on éleve les cotes, on fe tient
oroi1. De cette meme caufe naiífent quelquefois des
oOllIe1.lrs de coté femblab1es
él
celles de la pleuréíie.
2
0.
Liíter remarque qu'i1 furvient des palpitations,
quand on a quelque pierre aux reins ; cela peut arri–
ver par les contraétions fréquentes que cau(ent dans
le creur les branches de l'intereoRal qui forment le
plexus cardiaque.
, 3°' Le pou1s eíl: petit du coté malade; cal' comme
l'in.tercoíta1 communique avec les nerfs brachiallx ,
ces nerfs qui font a10rs agités, contraétent les arteres,
&
les empechent d'obéir comme allparavant , aux
mouvemens au creur.
4
0.
Il
(urvient des coliques & des vomiíFemens ; la
communication des p1exlls méfentériques & du íto–
machique avec les p1exlls rénaux, produifent ces ac–
cidens.
5°. Le teíticule fe retire en haut ,
a
caufe des ra–
meaux lombaires qui fe jettent dans les vaiífeaux
fpermatiques, & qui vont au mu(cle crémaíter, 1e–
que1 en fe contraétant, doit de néceilité fou1ever le
teíticule.
6°. On fent
un
engourdiífement
a
la cuiífe, en
conféquence de la compreilio1'l du nerf intercoítal
pres du reino
7°.
ll
arrive une fuppreffion d'urine , parce que les
nerfs irrités contraétent les extrémités artérienes,des
relns.
8°. On éprouve une douleur aux lombes, parce
que vers .l'endroit Oll
naiífe~t
les
bra~ches des~plexus
rénaux ,
11
Y a des filets qUl vont fe Jetter aux
1(;)IJ~bes; d'ailleurs les p1eXt1s femi·lunaires, apr.es aVOlr
,donné des p1exus aux reins, dounent des
bran~hes,
aux lombes.
,
: 9°. Les douleurs d'un rein
s'éten~ent
el
l'autr~
;
fouvent meme elles ne fe font pas fentlr dans le relO
qui eít ailligé" mais dans l'atttre. Comme les p1ex':ls
femi.1unaires communiquent enfemble,lorfqu'un rem
eh
malade , la conrraétion que les p1exus porteront
dims les arteres de l'autre rein,y pourront cattfer une.
Íllppreffion; mais
íi
les píerres
caJ.l,~ent
une granÓ,e
compreilion dans un rein , iI n'y aura plus
~7
fentl–
ment; cependant les diíteníions que cauf:rontJces
pierres, tirailleront les nerfs de l'autre rem,
0(.:
y)
tran(porteront la douleur.
'
.
.
- Sympalhie de la
v~lJie
expliqNée.
Nous fimrons
~es
mouvemens fympathiques qui
regar~ent
les
coulOlr~
oe
l'urine , par le rapport de la veilie avec
,que,lque~
parties. 1°. Quand eHe
co~tient
quelque
pl~rre,
on '
fént de la dou1eur au gland ; ce fymptome refulte de
te que lés nerfs étant irrités par la pierre ,
contr'.l~-)
tent les vaiífeaux tendres qui 10nt a,u gland,
~
y.
cat~-.
t
ent quelqlle Iéparation da115 les
fibre~.
2
0.
Q~lan~ 0~1
nrine ave<; douleur, on fent d,e petlts mouvemens
~onvulíifs
prefgue par tout
le.
cqrps.; 'c'eíl:
q~e
les
nerfs intercoítaux agitent les nerfs epll1eux, qtll p,eu-¡
,vent porter 1eur
mouyem~ót d~n~
toutes le,s
part1~s.
:;
!ome
Xr,
s
y
M
739
3°· La veffie doit communiquer' fes mouvemens
a
l'a?do~e?,
él
~aure,
qu'elle res:oit les nerfs du plexus
mefent,eflq~e l11,fe~Jeur.
4°. A l'anus , aux protaítes,
aux
veíi~theS
femmales; "car
le~ l~erfs
que rec:;:oit la
veilie,
vlen~ent ?~
la meme ong111e, c'eft-a-dire,
du p1exus me(entenque & de l'intercofral.
Sympallzie de L'werlts expliquée.
Si quelque partie
a
de la liaifon avec les autres , c'eít aímrementla ma–
trice. 1°. Dans la paffion hyítérique les femmes'fen–
tent quelquefois un froid glas:ant derriere la tete;
les nerfs vertébraux qui communiquent avec l'inter–
coíta~,
font tellement,agités par ce dernier
ne~f,
qu'ils
envoJ~r:t
dans les tegumens de la tete
~lne
grande
quantlte de fuc nerveux; de forte que les vaiífeaux
font entierement
reífe.rr~s
; .& comme le fang n'y
peut pas couler, la dlml11utlon du mouvement fait
Ú!ntir le froid.
2°.
Il
furvient une grande douleur de tete, parce
que le fang arreté dans les parties inférieures fe porte
en grande quantité vers les
part~es
fuperieures ; c'eft
de·la que dépend encore le vertige dont l'origine
coníiíte dans le gonflement des arteres qui vont
a
l'reil; c'eít encore
él
cette meme caufe , qu'il faut
rapporter le tintement d'oreille; car 1esvaiífeaux qui
accompagnent le nerfacouítique, agitent ce nerfpar
leurs battemens.
3
Q.
La piHeur qui furvient dans cette maladie, peut
s'exp1iquer par le gonflement des gros tuyaux qui
compriment les petits & empechent le fang d'y'
couler.
4
0.
Les convulíions núlI'ent du fan O' arreté , qui ,
par fes fecouífes , agite par-tollt le
ge~re
nerveux.
)0.
n
fllrvient un grand relI'errement au larynx
&
aux pharynx ; ce reí!errement procede de la liaifon .
du plexus glangliforme de l'intercoítal,
av.ecla bran–
che de la huitieme pª,ire
~ui
fe porte au 1arynx & au
pharynx.
, 6°.
La
difficulté de refpirer, réfulte de l'agitatíon
que caufe l'intercoítal dans les plexus pneumoni–
ques , par le rameau qui s'infere
a
la
huitieme
paire. Le {ang étant
arr~té
dans les poumons " parce
qu'il ne peut pas couler vers les parties inférieures ,
peut encore rendre la refpiration pénible : ajoutez
la communication du herf diaphragmatique avec
l'intercoítal , & vous
v~rrez
que toutes ces Cilufes '
ne feront que trop fuffifantes pour déranger la refpi- .
ration. '
'
7°. Le vomi1fement peut venir, 1 0. du fang'qui fejeue en trop grande quantité dans le ventricule; .2°.
de'l'~gitation
que les p1exus méfentériques cahfent '
dans les rameaux que la huitieme paire enyoie
a
l'refophage ;
&
3
0.
de l'agitation des branches 'lom–
baires, qui Vont aux mu(cles de l'abdomen.
8°.,1.a fyncope procede de ce que les plexus car–
diaques tiennent
1~
creur dans une longue contrac–
tion, par la grande quantité de fuc nerveux qui y
eít
enyoy~.
":
9°. Le foie doit pareillement etre attaqué , cal'
le
plexus hépatiqtle eít formé par l'intercoíta1: ainíi les
vomilI'emens {eront bi1ieux , comme le remarque
Syden.ham.
'
,
10°.
Il
fe (orme fouvent une tumeur mobile dans
le bas-ventre. Les plexus méfentériques qui oaiítent
de l'intercoftal, communiquent avec ce nert;
íls
en–
voient aufIl des branches
el.
la matrice , lefquelles
contraél:ent les inteítins. ·¡ ,
.
11
0.
On cons:oit qu'il pourra furvenir des eoli-–
ques affreufes , ainíi que des dOllleurs de lombes, en
cpnféquence des brancaes de nerfs , que les plexlIs
méfentériqlles&l'intercofial fOllrniífent
el.
ces parries.
12°. L'urine
eil:clair~
comme.del'eau, parce que
l'intercoítal érallt agité , les plexus rénaux le (on!
a1.1'ffi ; alors la grande qllamité de (ucnerveux pouífé
dans les,extrémüés
ar¡ériell~s
c!es reins, y caufe un
AA
a a a
ij