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suc

suc

r;

t

ea

une gIajCe grife dans laque le 011 trouve de, m

r~

ceau:- de bois

&

des racirie - lIe eli auffi 'itrioli–

que,

mals

moios que le banc pr':cédeot, Le

j'uccin

fe

trouv<;>it

a

la parrie fupérieu: du banc ooir, qui ren-

fermOlt auili une fubfiaoce íemblab e

a

du jai

-

qui,pour cette raifon,oo donnoitmal-a-propos

h:

nom

deJuccin

noir,

dont elle di.tfere conr d ' rablement; ce

banc contenoit auffi diffi'r ore e[peces de bois bitu–

minc¡jx_ Au-deífous de ces deux bancs étoitune gl

iíe

verdatre qtÚ ne contenoit rien de particulier.

Sui ant le rapport de pluíieurs a\lteurs, le terr in

qui renferme ce

JUCCifl

de axe a Couvent bru! '

&

s'efi embra{i' , Coit de lui-m"me, Coit par dilférens

accidens ; on aliare que pen¿ant les randes cha–

l~urs

de l'été, on s'appen;:oit en ce lieu d'un od ur

tI" s-agr 'able.

Tout ce qui vient d 'etre rapport' prouve que le

Jllccifl

efi une vraie réíine, qui tire {on origine du

regne vég ' tal,

&

qui vient d arbres réíineux, q ,i

par quelque inondation, ou quelque r 'volution du

globe, ont été enfevelis dans le Ccin de la terre; ori–

gine qui lui efi commune avec le charbon de terre ,

le jais ,

&

tou les bitumes, La diffi rence que l'ana–

lyCe chimique fait trouv r cntre le

ji¿Crifl

&

les réíi–

oes ordinaires , oe parolt enir que dtl {i'jour qu il a

fai t dans le Ceio de la terre ,

o~,

les exhalaifons miné.

rales (ulfilreuCes

&

vitrioliques peuvent lui avoir

donné des qualité que n'a point une r 'fme purement

v 'gérale ,

&

qui o'a po'm '[' enfollie en terrepen–

dant pluíienrs íiecles . C'efi a ces m: mes va urs que

leJuccifl

parolt "tre redevable de fa durete; cal' on

ne peut douter que cene fubfiance réíineuCe n'ait été

molle

&

fll~i

e dans -fon origine, comme tolltes les

r ' íines que nous conooiífon ; ce qui prouve cerre

v érité, c' fi que les morceaux

defocciflque

1'0n trou–

ve daos le Cable , font remplis de petits trou qui

y

ont ' té form 's par les grains de gravier , 10rCque cett

matiere éroit encore molle ; ces petits trous , ou ces

inégalit

'$

ne fe trouvent point

Cm

les morceaux de

JUCCifl

que l'on tire de la mer, parce qu'ils ont

't~

roulés,

&

ponf ainíi dire , poüs par le mouvcment

des eaux, e qui démomre encore plus

la

fluidit'

1

rimitive du

jilCclfl ,

ce Com

1

s

in(¡ aes , les mou- –

che ,les araignées ,

&c.

qui s'y trouv nt renfermés,

&

comme mbaum s; nous voyons ton l s

j

urs

que la m@me choCe arrive aux iníeae qui attachent

aux arbres d'oll il d ' coule de la gomm ou de la ré–

fine.

oncluons de tous ces fait que

1

Juccin

eft

Ine

' ritable réflne qui a'd ' coulé des bois réíin ux

&

bitl1rilineux qui fe trouvent dans

la

couche qui 'efi au–

deífu - cette r fine s'ell: filtr 'e au-traver de la cou–

eh alumineu{i

Ol!

vitriolique d'ou (a p rti

1

plus

pure a paÚ!' dan la couche de fable , ou 1'on trouve

aauellem

nt

le

[¡¡ccin.

;

qlÚ

P

r

la (uite des tem, , foit

par une ' vaporarion lente , foit par le concour des

e~halai(ons

d

l.i

terre

a

acqui une confifience dure

qu'il n'avoit poi'u origjnairement.

n demandera pem- tre qu

1

fi l'arbre qu.i a pro–

dujt cette réftne?

Il Y

a

tOut lieu de cr ¡re que cet ar–

bre efi érrangcr a

e

clima ou I'on rrouve aujo r-

d hui le

Juccin.

(era peut-é re dans les Ind s o

clans quelque pays loin aln qu'íl

f;

-a

chercher une

p ft ne

é ale anaJo ue, ela ne paroirra pojnt a

rd pour

u

que l'on

affi,

attenóon

que

l · bois

• le

plan

doo

on trOltve

le

em¡>reint dan

le

pi

rr

s feuillet 'es q - accompagnen no w ine de

eharbon de terre

nt en íeremen

e

anger~ ~

no

lima ' e efi une ob ervaúon ue. ,de Ju

Ti

u

" e dans I

de charbon de

t

rre de .

eh

ou il

a

uo

'e le rui e

I'a~

-

eHemeo daos le

tabar.

d '

aliíles qui e fe borneo poin

Ji '

m.o