STA
res
en peu
d'annéc~
>
prou e
alIi
z Con mérite.
II
eíl
peu d'ouvragesfinis qu'on puiífe oppo[er
a
celuí qu'il
a donné fous le modeae ritre d'
ébauclte.Ledeífein exé–
cuté de main de maitre, a non-feulement tout
s
les
proportions, mais
au~ t?~tes
les
gr~ces
de l'expre[.
íion , ¿u tour, de la folidite, du fa olr,
&
de la nou–
veauté.
La traduEtion fran<;o ife de ce beau livre
a
paro
a
la Haye en
172.6,
in-4°·
L'auteur a eu l'art de dé–
brouiller le canos des notes qui regne dans l'édition
angloife; mais il feroit
a
(ouhaiter que fd tradutlion
fih
moins défetlueufe pour le ílyle,
&
fUI-tout pour
le
fens'
car il faít fouvent dire
a
M.
Wollafion ce
qu'il n; dit point,
&
quelquefois le contraire de ce
qu'il dit.
Shddon
(
Gilbert ) archeveque de Cantorbéri,
naguit dans la province de
StafflJrd,
en
1598,
&
momut
a
Lambeth en
1677,
agé de
80
ans. C'étoit
un homme adroit au maniment des affaires, géné–
TellX
charitable, d'une converfation pleine d'agré.
ment', peut-ctre meme
a
l'~x~ '
s,
honn~te
homme.,
fans avo!r beaucoup de religlOn, dont
Il
ne parlolt
d'ordinaire que comme d'un myacre d'état
,&
~'une
affaire de pure politique mondaine t res - fagement
établie.
1.1
,a ,emploré
37
mille liyres aerl,ing en,reu–
vres de plete.
11
a
eleve le magnIfique
t~eatre
d
<?x–
fo rd qui porte fon nom ,
&
ya employe
14470
hv.
11.
f.
I l.
d. Enfin, illégua
el
I'univerú¡é deux mille
livres ae rling, dont la rente efr defrinée a l'entre–
tien du théatre.
(Lechevalier
DE JAUCOURT.)
STAGE
f.
m. (
Gram.
&
Jurifprud.
)
efr une ré-
1idenee
aé.h~elle
&
exatle que ehaque nouveau cha–
n oine doit faire dans fon 'glife pendant flx moi ou
\Ul
an
felon les fratuts du chapitre, lorfqu'il a pris
p offi frlon , pour pouvoir jouir des honneurs
&
de5
r
venus de fa prébende.
Le tems du
flage
d ' pend des fratuts du chapitre;
il
Y
a meme
qllelq~es
chapiu:es oilles nouveaux cha–
n oines nc Cont pomt aífuJettls au
flage
,
dans les cha–
pttres Oll }l a
lie~l
, les
con(e~llers
de cour fouveraine
en
ont dlCpen(¡ s.
Voye{
Bnllon,
au mot
STAGE,
&
les
mot.f
CA ONICAT, CHANOl
tE,
CHAPITRE, RÉ-
SlDE'"
•
(A)
.
'STAGlER, f. m.
(mm
d'églifl,
chanoine qui fait
ron frage, c'ea-a-dire, qui aitifte r 'gulierement aux
offices de fon égliíe pendant le tems fi."é par les fra–
nn
du chapitre, afin de pOllvoir ¡ouir de honneurs
&
des revenu attachés
el
la prébende dont
il
a pris
p ofleffion. (
D.
J. )
AGlRE ,
(Géog. anc.) Stagirus,
par Thucy–
dide ,
&
par H érodote,
ragira,
gén.
orum,
par
Pline ,
&
par Etienne le géographe , ville de la Ma–
c édoine ,
au
oil1nage du mont Athos, fur le go fe
Str monique , ntr Ampnipolis,
&
A
camll/ls.
fhu–
c y dide,
L /Y.
f'
3
r
/.
dit que
w.g~rus ·
toit une co–
l
nie des Andnen
&
que conJoUltement avec la
v il!
d
A
anl!Jus,
elle
ah
ndonna I parti des Athé–
ruen.
ette
ille
ea
appell e d n un endroit
Líba–
no
a
p
r
opruen,
&
dan un atHr
pallage , illa
Domme
Orthagoria ;
i
tor lui donn
le nom de
!t1¡¡cr<J.
la ire
n étOit qu une petite
immorralif e par la naiíf: nce
'
riftote
le
plus illu–
fu
de
' le\'
de Pla on
le h f
le on ateur de
la
philo pille
'ti
at
~ti
.
enoe.
11
,'it le jour
•
t -
,ir,
1
pr miere
no 'e de la
9g
e
01
' mpiade
I'ao
3
4
avant
J
tus-
hrill' il ' toit fils
e
1
omague
us m ' d
in
etir-61 de
:-.lan, 61s dE cu-
, m
' me.
n
OH qu'i1 d
f
n oir d bonne race
nno'
an
1
nature ' u1li
-il illuil:r '
t1
arti.
r.
e e fe'
_s
T A
tarnes va e de
1\'1
he,
&
il époufa la niece de ce
prince.
ti
demema tr"Ois ans avec luí, au botit def–
quels Hermias étant tombé dans un pi 'ge que luí
tendit le général d Ocus roi de P rfe ,
fut
arr~ té
,
&
envové a la com de Perfe
0\1
on le lir mourir.
At1frote accablé de ce malheur, paffa a Mitylene,
&
de-la en Macédoine, Ol\
fa
réputation l'av it de–
vancé. Philippe fe pro,pofant de le mettre aupr' s
d'Alexandre, luí manda
~u'il
remercioit moin
les dieux de luí avoir donne un fils, que de l'avoir
fait naitre du tems d'Ariaote; il accepra la place de
précepteur du jeune prince,
&
demeura huit ans
aupr ' s de lui. Enfuite Alexandre a11a conquérir la
Perfe ; mais Arifiote dévoll ' aux Mufes , choiíit pour
Con féjour la ville d'Athenes,
&
Y
eofeigna dans le
Lycée avec une gloire unique la Philofophie pendant
douze ans.
Sa haute réputation excita l'envie; on l'accufa,
[uivant la coutume , d'avoir des fentimens contraires
a
la religion;
&
cette accufation hIt fi violente, que
craignant le fort de Socrate,
il
fe fauva a Chalcis ,
viUe d'Eubée , Oll il mourut deux ans apres, l'an
3
de la
1
14
e
olympiade , agé de 63 ans.
Diogene Laerce parmi les aociens,
&
Stanley
parmi les modernes, vous donneront [a vie; elle efr
digne de vótre curiofité.
Je
ne dirai rien ici du nom–
bre
&
du mérite des ouvrages de ce grand homme;
on n'a pas oublié d'en faire mention en plllfieurs en–
droits de l'EncycJopédie.
(D.
J. )
STAGNARA,(Géóg.mod.)
petite ville de laTur–
quie européenne dans la Romanie, pres de la cote
de la mer Noire, ntre Siropoli
&
les bOliches du
détroit de Conaantinople.
ST~GNARA
LAC,
(G¿og. nwd.)
lae de Turquie en
Europe, dans la Romanie, pres de la ville ou bourga–
de de Develto.
(D.
J.)
ST
AGNATlON,
f. f. (
Gramm.
&
MM.)
ralen–
tiffement ou perte totale du mOlivement progreffif.
Les humeurs font en
flagnation.
STAGNO,
(Géog. modo
)
petite viUe de la D al.
matie, dans la prefqu'ile de Sabioncello , fur le golfe
de Venife ,
011
elle a un petit port , qui
ea
a
3
o mi 1-
les au nord-ouefr de Ragufe., dont fon éveque elt
fuffragant.
Long.
3'" 38.
lato
42.
"3.
.ST
A
INFORD-BRIDGE,
(Géog. mod.)
botlr...
a
march ' d'Angleterre, dans
Y
orck-Shire, au qllarri'er
oriental de cette province ,
&
fm le D erwent.
'eíl–
\ que Harold roi d'Angleterre d ' (it en 1066 le roi
de Norwege ;
&
c'efr-Ia que neufjours aprcs ce
m~me prince livra la ha aille
a
Guillaume le conqll '–
rant,
&
perdit la couronne
&
la vie.
(D.
J.)
STAINTHORPE,
(Géog. fIIod.)
gros bOllr
o
d'
An–
gleterre , dans la provlOce de Durh. m, ' quarr ou
cinq milles de Bernard-
afile, au nord-
{l.
TAJOLUS,
f. m.
(Lit/irat.)
nom qu'on
d O:l–
noit chez les Romalns
a
une m (ure de longueurqu'-
00
employoit pour arpenter le terrein ; cette merme
étoit égale a cinq palmes
&
trois quarts de palmeo
(D.
J.)
STALACTITE,
f.
f.(
Hifl. ntu.
)
flalaéliter,flaLag–
míus, 1 pisfltllatitius ;
c'ell
ainu que le naturatil1
s
nomment des concrérions pierreufe qui fe forment
peu-a-peu
él
la partie fupécieure d'un grand nombre
de grones
&
de cavernes ,
&
qui y
(¡
nt fu(penducs
de la mAme maniere que les gla<;ons s'attachent en
hiver au"
toits
de maífons.
Ce
coner 'rion ou
fla–
la8itts
oat toujours ca lcaires ,
&
doivent
rre re–
gard 'es corome un vrai fp th.
l/oye
SP_
TH. Elle
pr onem uivant les cir onaanc
s
des o rm s
diñi'–
ren-e
cependant commun ément elles (oar coniquf: ,
&
eUl s iont chverfement color 'e , ui
t
le diífc–
ren es Cubíbnce:. qui
fon
join es.
11
elr
t!"i
t
qu
le~
jl:w18im
doiyen
m
ti
0;1
d
dU~
,
qui
-,
(r
m