S T A
genré de plante qui fe caraélerife ainh; fon caUce
~fi
¿'une feule piece, découpée en cinq quartiers. Sa
fleur eft pentapétale , droite, en cloche,
~
cinq éta–
mines au milieu. L'ovaire au fond du calice efi gar–
ni de deux tuyaux,
&
devient un fmit membraneux,
divi{é en deux loges , dont les {emences {ont
a
co–
ques ligneu{es.
-Les Botanifies comptent quatre e{peces de ce genre
de
plante, dont la plus commune efi le
jlaphyLoden–
dron
de Tournefort,
l.
R. H.
6 ,6.
pijlachiafi'Lve[lris,
C.
B. P.
401.
Nux vejicaria.
Park.
T/teat.
14 'J.
Ceft un arbriífeau dont le bois efi rempli de mod–
le blanche; {es feuilles reífemblem a celles du {ureau,
elles font {eulement plus petites ,
&
dentelées en
IClIrs bords ; {es flems {ont attachées par grappes
a
des pédicules longs
'&
menus; chacune d'elles ea
formée de cinq pétales blancs, di{po{és en rond
?
&
foutenus
{ur
un calice d'une {eule piece, découpé en
cinq parties: lor{que cette tleur efi tombée, il paroit
en {a place un fmit membranel1x ou une e{pece de
veffie verdatre, divifée en deux loges , dans le{quel–
les {e trouvent quelques {emences cOllvertes d'une
écorce lignell{e; rougeihre , facile
a
caífer; leur fllb–
fiance eft verdatre , d'un goút fade
&
doucereux.
Cet arbriífeau crolt dans les bois, dans les haies
&
dans les blliífons des pays chauds. Son nom eft com–
po{é de
q-Tttipu,,¡;,
raijil2s,
&
J'<I'J'pJv
,
arbre,
comme
qui diroit
arbre de raijin,
parce que fon frllit efi di{·
pofé en grappes; il pellt fournir de l'huile par ex-
preffion.
(D.
J.)
,
STAPHYLOME
ou
CHUTE DE L
EE,
f.
m.
(Clzirurg.)
Olaladie de I'reíl, formée par la membrane
uvée qlli paífe all-travers de la cornée ouverte, par
une plaie ou un ulcere,
voye{
UVÉE
&
CORNÉE. Ce
mot vient du grec
q-TctqlU;>'H,
uvie,
grain de ra1Íin, a rai–
fon de la couleur noire de la membrane qui fait
faillie.
Le
flaphylomé
differe, fuivant le volume de la tu-
1l)eur: lor{qu'elle efi confidérable, elle oc,afionne
beaucoup de difformité a l'reil,& de douleur au mala–
de, par l'imité1tion que caufe la rencontre des cils
&
le
mouvt!ment des paupieres.Cette efpe,e detnmeur dé-,
tI:uitentierement la vlle; on ne peut gnérir les mala–
des, qu'en liant la tumeur fi la baÚ: efi étroite, on en
l'ouvran(fi lá ba{e eft large; dans I'un
&
l'autre cas
l'reil {e vuide des l'initant par l'incifion; ou apres la
chíhe de la ligature ,
&
le malade perd l'organe af·
feaé. Si l'ouverture ou l'nlcere de la cornée eft pe–
tite, la tumeur de I'llvée
ea
appeltée
myocephaLon ,
tete de mouche par rapport a '{a reífemblance
a
la
tete de cet infeae. J'en ai g,uéri plufieurs de cette
,natllre, en fai{ant {ouiller fur la tumeur deux ou trois
fois par jour un coUyre {ec, avec la tLlthie
&
le fuere
can
di
en poudre.
S~il
ya inflammation a la conjona–
tive, on a égarda cet accidento
Voye{
OPHTHALMIE.
Le
fll1phy Lome
efi une e{pece d'hernie de l'uvée; on
pOllO'oit eífayer de le guérir , p0urVlt qu'il ne ioit
point d'un volume trop confidérable , en le compri-
mant légerement par des compreífes
un bandage
appliqués fuI' la paupiere a Pendroit
épond
a
la
tumeur ,.ou comme le propofe M. de la Faye dans
fes remarques (ur les opérations de Dionis, par une
petite lame de corne fort mince
&
concave , qui
étant mife entre l'reil
&
la paupiere , entoureroit
exaaement
&
immédiatement le globe de I'rei!. Ce
moyen, dit ce[ auteur , pourroit faire reotrer peu-a–
peu la partie de l'uvée qlli forme le
flaphylome.
(Y)
STARACHINO,
(Géog.
mod.)
petite ville ou plu–
tor
bourg de la Turquie européenne , dans la Macé–
doine : a 4 lieues de Voftanza, proche de la rive gau–
che du Vardari. Quelques-uns prétendent que c'efi
l'ancienne Stobi qui devint colonie romaine.
(D.
J.)
STARAIA-RUSSA
ou
STARO-RUSSA,
(G¿og.
mod.)
viUe de l'empire Ruffien) dans le duché de
S T A
493
Núvogorod ,
{ur le lar
I1mf'n,
~
PendroiÍ:
ú~t
la
ti"
viere Lovat fe jette dans ée lac.
(D.
J.)
. S
T
A R
G
A
RD ,
(Giog. mod.)
il
Y
a trois petiüs
vllles de ce nom en Allemagne. La premiere efi la
capi[qle de la Pomé¡anie tlltérieure , fur la rivieré
~'Ihne
'.
a
5
~iel~es
au !evant de
~tetin;
elle appar'"
tient allJollrd hll1
au
rOl de Pruífe ,
&
efi fort dépeu6
plée. La féconde
Stargard,
efi une ville du royau..
me de P:-uífe, {ur la riviere de Fers,
a
{¡¡'P[
grandes
Heues de Dantzíc. La troifieme efi au duché de Me,–
klenbourg, vers les confins de l'Uckermark, au
mi~
di de la petite ville de Brandebourg.
(D.
J.)
STARIE , f. f.
tume
d~
commercc de mer,
ufité par..'
ticuliérement dans le levanto
~es
HoIlandois nomment
flaries
le tems 9ue' ceux
qm commanclent les e{cortes que I'amiraute de
Hol~
lande accorde aux cortvois qui vont au levant, ref ...
tent a Smyrne , au-dela de cellli qlli leur eft permis
par leur commiffion.
'
J
Au retour des convois , les commandans des
eC ...
cortes (ont tenus de remettre
un
journal de letfr voya6
ge entre les mains du procureur-général de I'ami..
rauté; s'il n'approuve pas les
[larús
faites extraordi–
nairement, il en rejette la dépen{e fur le compte des
commandans.
J/oyez
AMIRAUTÉ.
D lél.
de Commerc.
STARO,
f.
m.
(Comm.)
me(ure d'Italie ', {eche
&
liquide Comme me{llre ele liquides, elle eíl: a Ho..
rence de tI'ois barils,
&
le baril de vingt fia{ques.
On fe {ert auffi du
.[laro
dans la Calabre
&
dans la
Pouille. Dans ces deux provinces du r(,i)yaume dti
Naples , il faut dix
,[luri
pour la {dIme ;hente-deux
pignatoli ponr le
flaro.
C'efi auffi le boiífeau dont on
ú:
íert en plu(ieurs villes d [talie pour me{tlrer les
grains , particulierement
a
Venife,
a
Livourtle,
&
a
Luques.
Leflaro oujlara
de Livourne peCe ordinai..
rement )4livres:
112
flari
{eln hnitiemes font le laft
el'
Amfterdam. Les grains {e mefurent
auíIi
a
L
tlques
au
flaro,
dom les
119
font un laH: d'Amfierdam : le
jlaro
de Venife pcfe
128
li vres gros poids; chaque
flaro
contient quatre quartes ; 35
ftari
un
cjnqui~me,
ou
140
quartes quatre cinquiemes foht le laft
(1'
Am...
fterdám.
Savary .
·(D.
J.)
STAROSTE,
í.
m.
(Hifl.
mod.)
en Pologne on
dorine ce nom
a
des gouvernclIrs de villes
&
de
chíheaux; ils font nommés par le roi pour veiller
fm fes revenus, & pour rendre la jufiice en ion
nom; on appelle
[larofhe
le diíl:ria
{OllS
lem júrifdic...
rion : cepenclant il y a des
ftat'o¡1~s
qúi n'ont 20im dá
juri{diaion ,. alors tls ne doivent etre regarclés que
comme des cha[, hins.
STAROSTIE,
f.
f. (
Hijl. de Pologne.)
on appelle
jlarojlie
.en Pologne, des terres que les rois de Pololo
gne diftribuent comme bon lcur
í~mble,
pourvú que
ce {oit
a
des Polortois. AlI:refois elles fa i{oirmt le
domaine de ces princes , c'eft pour cela qu'on les
nomme
b ens royaux.
Si
ond - AlIgufte céda vo–
lontairement ce domaine aux gentilshommes ', pout
leur aider a f9utenir leCIrs dépen(es militaires. II fe
referva {eulem{wt, pour lui & pour {es fuC{:eífeurs,
le droit de nommer a ces {eigneuries,
&
que le tré...
for de la république jouiroit. du revemí pendant la
vacance, jllfqu'a la nomination d'un
[ldrofl'
,
comme
les rois de France ont droil de jouir des évech 's
&.
8utres bénéfices. de leur nominaríon par ecOnomato
Outre cela iI chargea les
flaroflies
d'un impat ap–
pellé
'filarla
(
kwarta ), paree qu'il eft la quatrieme
patrie du revenu de la terte , ce qui fa it avec
c~
qu'on leve {m les biens d'égli{e, le fOÍlds pOllr l'en–
tretien ,des ar{enallx, de l'artillerie ,.
& _
de la cava·
lerie polonoife.
--
~
Il Y
a deux fortes de
[laroflils
'.
les unes fimp!es,
les autres a jurifdiélion.
Ce~
dermeres {ont
1I~
trIbu.
na1appellé
grod.e
,avec un Juge,
&
un
tabelhonage~
(jll
s'
enregi~rent
touS
les áacs paífés dans le reífQrt