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494

S T A

·ge la

flaroftie,

'les l'rotéíl:atiol1s ,

l~s.

clSntrats,

&

a~

tres ' comme elles ont auffi le pnVllege de pouvolr

iuge~

a

mort, les femmes ne poífedent jamais de ces

Cortes

de

flarojlies,

ni aucun ,leune homme av:ant fa

Sl1gjorité.

(D.

J.J

STASE, f. f.

(Gram.

&

Méd..),repos .des

hum~urs

aans quelques parties du

~orps,

ou elles ne devrOlent

point s'arreter.

La

'fiagnation ftlppofe encore un .peu

.de mouvement ,

Ü

n'y en a-plus dilns la

jlafl·

..

STA'T.A MATER (Mythol.) lamereStata,

¿IVI-

l

'

h'

bli

nité qu'on honoroit él Rome dans le marc

e .p~,

<;-,

'en, allumant .de

gr~nds

feux en

fo~ hon~e~r

;. c

~tOlt

'la divinité proteétnce de Rome qu 00 venerolt amfi.

(D.

J.)

.

STATA

NUM VINlJM,

(Liutrature..)

Strabon,

.S T A

tre une t&e.. de lion: ils étoient .du poids de deult

drachmes, & valoient vingt-huit draohmes.d'iIrO'-ent

d:.Athenes. Le

jlatere

d'or d'Athtmes valoit vingt

~~chmes,

dans le rapport de J'or

a

l'argent, qui

etOlent dans ce ·tems -la chea.les Grecs de dix

il.

un

c~efr-a-dire

qu'une drachme <f'or valoit dix dllachme:

d'argent. Le

jlat'ere

d'or de Cyzique valant vinO't–

huir ?rachmes d'Athenes; la, drachme de

~yziq~le

deVOlt pefer une drachme attlque

~

& deux clll.quie–

mes ou huit oboles &

de~lx

cinquiemes d'Athenes.

Ainíi .le

/lacere

de Cyzique, en l'évaluant ,par

'Vin~t-huit

drachmes d'AtheRes , vaudrort de la mono

noie qui ,a cours en France, environ vingt

&

une

.li:vres; mais le

r~pport

de I'Qr él. I'argent étant aéluel-–

lement en France environ de quat0rze

a

un, le

jla–

tere

d'or de Cyzique vaudrQit ·environ vingt- neuf

livres de notre monnoie. '

A-l'égard

duftaúre

d'arg.ent, il,pefoit ordinaire–

ment quatre drachmes, ce qui revient a-peu..pres

a

tmi s livres de notre .monnoie.

(D.

J.)

¡iv. v.pag.

243,

v:ante une (orte de vin ainfi nommé

dulieu

Oll

on.le

recueilloit. Ce

li.eu

devoit etre dans

!e-Laiium ou dans la Campanie. Pline.,

l. XIV.

c.:fIj.

qui connoit ce vin, dit qu'il croiíroit au "Voifmage

'tle Falerne, & peut - etre aux envir.ons des marais

'Statines, qui pouvoient lui donner leu!'

~om.

Athé–

'ne e,

l.

l.

c•

.

xxj.

fait auffi mention de ce Vln.

(D.

J.)

STATEN-EYLAND,

(Géog. mod.)

c'eíl:-a-dire

!o/les des Etals.. ,

paree qu'elles ont étédécouvertes par

les fujets des .Etats-.génér.aux. Ce font trois iles de

la mer Glacia1e., éloignées'les-unes des .autres, mais

qui appariient él-préfent él. !a Ruffie::

la

difficulté

eft ./

,de les rendre habitables.

(D.

J.)

.ST'AT-ER, (Mon. des Hébreux.)

trTrl.O¡~p,

piece -de

'monn0ie 'lui v:aloit un ficle, ou quatre drachmes.

Les receveurs -du temple ayant demandé

el

faint

,Pierre, íi leur maitre·ne payoit pas le

didraehme

(j'ai

pluíieurs anciennes ··éditions du N()u-veau-Tefra–

'mant -en f-ran<;ols

0\1

iI

Y

a

l.es

dix draehmes

,les tra–

duéteurs-ayant ignoré que

didraehme

étoit deux dr,a–

'chmes,

&

non.dix~

YJeíus-Chrifi voulant fatisfciire

a

'<Cet impot, envoya'Pierre,pecher dans ldac de T.ibé–

:~iade,

&

l'apotre y _prit a la

l~gne

unj>oiíronqui

<avoit dans fon goíier un

ftaur...

Cette piece de -mon–

.ncie fer.v:it él. acquitter .ce que

J

efus- Chiiíl:.& faint

'Pier.te

devoient pour 1e tem.ple "favoir

un.didrachme

iOu un·aemi-ficle chacufl par année.

Mat!.

Xyij.

24.

~7.

(D.J.)

STATEUR,

(Mythol.)

fumom de

Jupiter~

Romu.

lus voyant fes foldats plier dans un combat contre

les Samnites, pria

Jupit.er

de rendre le courage aux

Romains,

&

dS' les arr&ter

daAS

leur fuite. Sa priere

,fut exaucée.,

&

en

mémoire.de

cet événement, Ro-

mu'!us batit un temple a.Jupiter atl pié su mont Pala–

tin, fous le titre de

Stator,

le dieu qui arrete.

La

fiatue

qU~(i)n

lui confacra repréfentoi-t

J~piter

debont

tehant la pique de la main ,Groite., & le foudre de-la

gauche. -Cíceron met dans la bouclle d'un de fes in- _

.terlocuteurs_, ue le conful Flamirrius marchant con.

tre Annibal, .tomba .t0ut d'4n-couP, lui & lon che–

val, devant

la

fiatue de Jupiter

S.tator,

fans qu'il

en

paría aucuÍle caufe. Cet acciqent fut pris par fes

troupes pour

un

mauvais all;gure, ou plutot pour un

a:v-is que

le

.dieu·lui donnoit de s'arreter

&

de ne pas

aller combattre; mais le conful méprifa

l'~vis,

ou

l'augure, & fut bauu

a

la journée de Traflmenes.

ST

A T

E

R.A_~.(

Liuérature-.)

la différence etoit

:grande entre

flatera

,

jlruti!Ul.

~

&

libra,

<:hez:tes

,&0-

,mains.

Librtt

étoit une balance c0mpofée comme les

.notres,." de deux baffins, d'un fléau, d!une.languette,

,& chaífe.

Trutina

étoit proprementla

la~guette

de

la balance qui ma,rque l'égalité du poids ;

&

flama

etoit ce qu'eíl: pa.rmi nOllS la romaine: mais au-lie\:!.

"¿U

crochet qui porte le fardeau, il

y.av-

oit>un baffin.

(D.. J.)

'S T

AT"ERE,

f.

f.

(.Anil'l' romJ flaura,

balance

romai'ne : -voici la defcription qu'en donne Vitruve,

liv.

X

e. vii}.

l'anfe qui eíl: comme le centre du .fléau,

~

retant .attachée comme

-eíl:., proche de l'extré-

:mité 'a laqueIle 'le baffin e

endu, plus le poicls qúi

coule-le -long de l'autre extrémité dufléau, efi pouífé

en avant fur lesj>oints I?!u,i y iont marqués, ,.plus il

aura

La

J orce d'égaler une ..grande,pefanteur" feloR

que le ,poids étant éloigné du-centre , aura ,mis le

'fléau en équilibre ; ainfi le poids qui éto'it

twp

{oi–

ble 10ríqtí'rl,étoit-trop

pn~s

du centre_, pent acquérir

en un moment une grande.for-ce,.& élever en-haut

fans beaucoqp de .peine

·un

tr.es

-lourd fardeau. Dans

cettc .ancienne balance il y avoit un baffin-au • lieu

<le crochet qu'on met maintenant au pezon, pour

por.ter 'lefar.deau.

<V(Jye.{ ,BA.LA.N e .E .RO M-AIN E.

(D

J.)

?T\TERE,

'f.

m.

(Mvnnoie une. Je Grece.)

mon–

nole d or ou d'argent que 1'on fabrique en Grece.

Les

flaceres

d'or de CyziHue étoient en ,pal'ticulier

_fort

e~i~és ~

a

ca~f~

de ·la

~beauté

de ,la fabrique; le

~yp.e

etolt d un cote .une.tete de

femme

' .&

~

l'au-

(n.

J.)

STATHMOS, f. m.

(Littlrat.)

~Trl.~~O~,

c'étoit

une maifon royale ou publique qu'il yavoit fur les

routes en Afie, felon le rapport d'Hérodote, dans

laquelle on pouvoit s'arreter, .autan.t qu'on le deíi–

roit,

&

Y

p.r.endre le repos dont

00

avoit befoin.

On fait qu'encore ·aujour.d'hui les voyageurs trou–

vent par tout dans le Levant des maiíons_appelIées

caravanflrai"

qlli íervent au m&me ufage.

(D.

J~)

ST

ATHOUDER

au.

STADHOUDER,

f.

m.

(HijI.–

modo

) c'eíl: ainíi que 1'on nomme, dans la républi–

que des Provinces Unies des

Pays~Bas,

un prince

a

qui les états donnent le commandement des troupes,

& une grande part dans t(¡)utes les affaires du gou–

vernement. Ce titre répond

a

celui

de

lieutenant–

général

de

Ntat;

il ne confere point les drolts de

1a

íouveraineté, qui réfide toujours dans l'aíf-emblée

des états-généraux

f)

mais il jouit de prérogatives qui

lui dQonent la plus grande influence dans la républi–

que.

Dans le tems de .la naiírance de la .république .de$

Provinces·

s , elle avoit b.ef0in .d'un chef .habile

& propre

a

outenir fa lib.erté .chance11ante contre

les efI'Qrts dePhilippe

n.

&

de toute la monarchie

e(pagnole. On ,jetta lesyeux fur Guillaume

1.

de Naí–

fau-Dillembourg, púnce d'Qrange, qui pGili!doit de

grands biens dans les pays qui venoient de fe fouf–

traire au defpotifme du roi d'Eípagne,

&

qui d'ail–

leurs étoit

Mja

.gouverneur

d.es

pwvinces de Hol–

lande " de Zélande & d'Utrecht. Ce prince par fon

, amour pour la liberté,

&

par fes ,talens" parot

le

plus j>repre

a

affermir l'état qui ;venoit de fe former;

daRs cette vue les provinces de Hollande

&

de Zé–

lande lui confierent, en

15:;6,

'la dignité 'de

jlad–

houder

ou

de.lieutenant-genéral de l'état;

l'exemple de

ces

,pro:v~,ei

ne tarda point

a

etre fuivi par

,elles