S T A
terre,
plac~e
en deux différens endroits de fon .orbite,'
font paralle!es entr'elles;
ca~
alors, les deux' heux ou
on voit
ta
planete dans le Cle! font fenúb lement le
meme
a
.caufe de la
pe~i.teífe
du rayon de
l'
orbe ter–
-refl:re en comparaifon de la di{lance des étoiles.
. Soit un cercle
BDG (jig.
6'3'
aflronomiq.),
dans
leque! la terre
efl:
fuppo(ée fe mouvoir, de
B
en
D.
'Si pendant ce
téms.laplanete
A
décrit l'arc
CA
,
qui
{oit tel que
BA, DC
foient paraUeles, elle paroitra
répondre feníiblement au meme point du ciel ,
&
par
'Conféquent fl:ationnaire.
Dans
leflcond %hume de l'académie de Pétershourg,
p.
82.
M.
Mayer donne URe riléthode pour détermi–
ner les tieux d,e.1a terre
~'oit
une planete yue dans
un point donné de (on orbite doit paroitre fl:ation–
naire;
&
M.
Halley a clonné une méthode pour trou,–
ver le tems ,d'une
jlation. Koye{
les
inj1itutions ajlro'–
nomifjues
de
M.leMonnier
,p.
.5~9.
(O) .
'STATION,
(Hyilraltl')
fe díi qans
un
nivellement
de l'endroit,oll fe pofe le niveau', de forte qu'un coup
,de
niY~flU
eíl: compás entre deux
jlations.
C'e fl: ainíi
qu'on 'connolt la pente a'une móntagne.
(K)
5'1'
A
iI~)N
"
dans l'hifloire de
tE
glifl,
efl: un terme
qui s'applic¡ue aux jei'mes des quatrieme
&
íixieme
jours de
fa
femaine, c'eíl;-a-dire , le mercredi
&
le
vendredi, <¡ue beaucoup .de perfonnes chez les an–
ciens..
.(i~(ervoi·ent tres-fcrupu~ep(ement
jufqu'a trois,
·heures-apres-midí.
Voye{
FE,h.
, S. Pien:e'd'Alexandrie, d'ans ron é.pitre cal'lOnique,
~an:
1.5'0
obfervé qu'il étoit oi-dónné conformé.ment
a.
l'anc1enne tradition, de jellOer t.outcs les femaines
pend<!nt.ces deux jours; le mercrec;li, en mémoire du
'confeirque les juifs tiOl:ent pour,mettre
a
mort notre
Sauveur;
&
le vendredi
a
caufe de fa paffion. On
a
encore quelqu'égard
el
cette tradition dans l'Eglife
d'Angleterr-e.
Poyei
ABSTINENCE.
Suuion
fe dit auíIi,
dan~
l'Eglife romaine, d'une
.tgli(e
011
on pellt aller gagner des indulgencés dans
~e
certains jours.
Voye{
INDULGENCE.
Ce fut (aint Grégoire qui 6xa
les.flations
el
Rome ,
t'eft-a-dire , les églifes dans lefquelles on devoit faire
l'office tOllS les jours du careme,
&
les fetes folem–
nelles. Ces
ftauons
font marquées dans {on facramen–
(aire, telles qu'on lés voit dans le miífel romain ; el–
les font appropriées principalement aux églifes pa–
triarchales
&
titulaires. Mais quoique ces
jlations
{oient réglées , l'archidiacre' ne manque point
el.
cha–
que
jlation
,
d'ann0ucer au peuple la
jla/ion
fui–
OVante.
Station
efl: auíIi une cérémonie' de l'Eglife romai–
ne , dans laquelle les pretres ou chanoines vont en
proceíIion hors du
c~ur
pour chanter une antienne
devant le nucifix, ou devant l'image de la Vierge.
On attribue cette cérémonie
el
faint Cyrille. . '
STATIONS,
(HiJl. eccLijiajl.)
ce terme ne défignoit
chez les Hébreux que le rang de ceux qui aíIiíl:oient
aux facrifices ;
&
chez les Romains , le lieu
011
les
avocats fe tenoient pour répondre aux confultations;
mais dans l'Egli(e primitíve, ce terme fut uíité pour
fignifier un jour que les chrétiens paífoient en prie–
res,
&
dans lequel ils jeunoient ju(qu'a l'heure de
none. Suivant l'ufage récent de l'Eglife romaine, le
motjlation
dénote les chapdles ou le c!ergé
&
le peu–
pIe vont en proceíIion ,
&
s'arretent pour y célébrer
une partie de l'office divino Enfin dans les derniers
tems , les papes
&
Jes éveques ayant indiqué des
églifes particulieres
011
1'on eft obligé d'aller prier
pour gagner le jubilé, l'ufage a donné
el
ces églifes
.le nom
deflation.
Cet ufage femble venir des anciens
~omains
, qui , dans les fetes extraordinaires de ré–
jouiífances ou de deuil '.av.oient ordonné des
flations
du peuple ,dans les prmclpaux temples des dieux.
-'
D .
Ji.)
~T
ATIONNAIRE, adj.
en
.Ajlronomi,~
fe dit d'u-
STA
ne planete qui paro!t reíl:er immobile au
m~me
point
du zodiaqlle.
Voye{
ST
A
TION.
Quoique les planetes aient 9,lIelquefois un mOll–
vement progreffif,
&
quelquefOls un mouvement re–
trograde ; il peut y avoir quelql1e point dans le'luel
elles paroiífent
fltlllÍonnaires.
Une planete paroltra
jlationnaire
,
lorfque la ligne qlli joint la terre
&
le
centre de la planete ,eíl: dirig 'e au meme point
du
6rmament, c'eíl:-a-dire ,quand cette ligne eft pen–
dant qllelqlle-tems parallele
a
elle-meme.
Saturne parolt
jlationnaire
el
la diíl:ance de 90 de–
grés du foleil ; Jupiter
él
la diíl:ance de
52,
&
Mar¡
él
une diíl:ance beaucoup plus grande.
Satllrne eíl:
flationna ire
huit jours, JlIpiter quatre,
Mars deüx , Vénus un
&
demi ,
&
Mercure un demi;
cependant les tems de ces différentes fl:ations ne (ont
pas toujours égaux , parce que
le~
orbites de
ces
planetes ne ·font pas des cercles qui aient le (oleil
pour centre; mals des ellip(es dont le (oleil.occupe
le foyer,
&
dans lefql\elles les planetes ne fe meu–
ven~
pas. uniformément.
Chamhers.
(O)
STATIONNAIRE,
(Milice romaine.)
ce nom s'd!
donné dans le bas Empire romain
a
des (oldats
Oll
des officiers que l'on mettoit en certains poíl:es, d'ou
ils
avertiífoi~nt
les gouverneurs
&
les magiíl:rats
de
ce qui fe paífoit.
(DJ.)
STATlONNAIRE
,jievre, (Médec.)
épithete qu'on
donne
a
certaines hevres continues, qui dépendent
d'une c;lifpofition particllliere des faifons
&
des
ali~
mens,
&
qui regnent plus conilamment
&
plus gé–
néralement que les autres pendant une ou plufieurs
années. Elles font op,po(ées allx fievres intercurren–
tes. Sydenham a parfaitement
tra~té
des unes
&
des
autres; il faut
fe
Ere
&
le relire. On les appelle
fra–
tionnaires,
ajlando"
refl:er, demeurer.
(D.
J.)
STATIONNAIRÉ
,!
(Hifl.
eccléjiajf.)
épithete qu'on
a
dopné dans l'Egliíe au diacre qll'i étolt de (emaine,
pour
ch~nter
}'éva,ngile aux meífes que le pape ou
l'éveque du diocHe .venoit dire dans di/férentes fta·
tions.
(D. J.)
.
STATIQUE,
f. f.
(Ordre encyclop. entend. raijo,.,
P
hilof. ou[cience ,[cien" de la
natar~,
Matk¿matiq.
Matkém. mixtes, Méchaniq. Statique.)
efl: une parrie
de la méchanique, qui a pour objet les lois de
ré–
quilibre des corps ou des puiífances qui agiífent les
unes fur les autres.
La méchanique en général a pour ohjet les
10ilO
de l'éqllilibre
&
du mouvement des corps, mais on
donne plus parfaitement le nom de
méchaniqu~
a
la
partie qlli traite du mouvement ,
&
celui de
jlatique
a
la partie qui traite de l'équilibre ; ce nom vlent du
latin
flare
,
s'arreter etre en repos, parce que l'effet
de l'équilibre eíl: de ,Produire le repos, qlloiqu'il ..,
ait dans le corps en equilibre une tendance au mou–
vement.
La
flarique
fe divife en deux
parti~s
, l'une
.qui
c~~.
ferve le nom de
ftalique,
I!
pour obJet les
10:5
de 1e–
quilibre des folides. C'eíl: dans cette partle qU:Oll
traite fes différentes machines íimples ou compo(ees,
comme la poulie, le levier, le plan,incliné,
&c.
l'~u
tre partie, qu'on
appelleJzydrojlauque,
a pour obJet
les lois de l'équilibre des fluides_
L'ouvrage le plus étendu que nous ayons. fur
la
ftalique,
efl: la
nouyefle méchanique
de M.
Van~non,
.imprimée a Paris en
177..
5
,en deux volumes
zn,-4
0_
D es l'année J687 l'auteur avoit donné un ouvrage
fur ce meme fujet avec le titre de
projet ¿'une nou–
'Yelle méchanique.
Dans ce premier ouvrag@, qui a pan!
l~
meme an–
née que le$
príncipes
ele
Newton,
,M.
V~ngn~~ ~~ne une méthode générale pour
d'f!termm~r
1
eqUllt–
bre fur toutes les machines,
&
cette methocle ef.t
pell différente de celle que M. ·Newton. donne
dan~
le
pre~ir
livre Qe .fon
o\lvra~e
.• Elle confiíte
a
redlllre
par