STA
par le
pnnéip,e d.e iá tÓinpoGtion des totcéS,
to\.tté§
les plIÍífances qui agiírent 1ur une machine
a
une fellle
puiífance, dont la direfríon doit paífer par queique
point d'appuí fixe
&
immobile lorfqu'il
y
a éqUlli–
breo Ainfi dans la poulie ; par exemple , il faut que
la direéhon de la pUÍífance qui réfulre des deux puif–
fances appliquées
el
la pouEe, paíre par le centre fixe
de la poulie
~
de meme dans le le'vÍer , il faut que la
puiífance qui réfulte des deux puiífances appliquées
aux extrémités du levier , ait une direaión qui paífe
par le point d'ilpplIi. L'allteur a érendu ce principe
dans fa
nouvelle méclzanique,
qui n'a été imprimée
qu'apres fa mort ,
&
il Y a joint la maniere de déter–
miner par le meme moyen les lois de
l'~qllilibre
des
fluides.
(O)
STAT1QUE~
colonm, (Archit.)
efpe~(l
de pilier
tond
Oll
el
pans , pofé fur un focle,
a
hauteur d'ap·
pui , au miliell d'un marché: on pend
el
une potence
de fer, une balance ou romaine; pour !-'(lfer publi...
quement ,
&
el
poids étalonnés par la police, les vi·
vres
&
denrees que le peuple achéte, comme on le
pratique en quelques villes du Languedoc. Le mot
flatique
vient de
¡tatua,
balance.
(D.
J.)
. STATIQUES
,(latid, (Midec.)
font une efpcce d'é–
pilepti9ues, ou de perionnes attaquées d'épilepfie.
Yoye{
EPILEPSIE.
Les
jlatújues
different des catáleptiques en ce que
tes dernier.s n'ont allcun fentiment des objets exté–
riems,
&
he fe reífouviennent poiat de ce qui s'eft
paífé dans le tems du paroxifme: au lieu que les
jla–
tiqlUS
font octupés pendant tout ce tems d'idées for–
tes
&
vives, dont il fe reífouviennent aífez bien
~pres
que l'acces eH paífé.
Voye{
CATALEPTIQUE
&
EPILEPSIE.
STATODELLlPRESIDII, to,
e
Géogr.
mM.)
c'eft ainíi qu'on appelle un petit canton d'Italie, dans
la Tofcane
~
fur la Gote de la mer ,
&
qui eft la paro.
tie méridionale de l'état de Sienne. Cet état com'"
prend le mont Argentaro , les places d'Orbitello, de
T alamonc , de Porto-Hercole,
&
de Porto-San-Sté...
fano , avec leu,s petits territoires.
(D.
J.)
STATONES , ( Géog. anc.)
peuples d'Italie, daris
la Tofcane , felon Pline ,
L.
Il1.
c."'.
Strabon,
L.
V.
p.
22 6',
nomme lcm ville
Statonia
,
&
la place dans
les terres. Du tems de Vitruve,
l.
JI.
c.
ij.
de
La–
pidicin.
le territoire de cette ville étoit une
préfec~
ture,
prCllfe aara StatonienJis;
&
on s'acéorde
a
dlre
que c'eft aujourd'hui le duché de Caftro. Les vins de
ce quartier,
vina StaronimJia
,
font vantés par Piine,
l. XIV.
C.
vj.
Séneque, dans fes queftions naturelles,
l.
l/l.
c. x x v.
fait mention d'un lac de ce territoire: il
le nomme
iacus S ratoni.enfis
,
&
il
Y met une ¡le
flo~
tanteo C'eft préfentement le lac de
Mez{ano. (D.
I)
STATUAIRE,
f.
m.
(ScuLpt.
)
fculptcm qui fait
des ftatues, mais la
jlatuaire
déíigne l'art de falre des
ílatues.
Vf!yez
SCULPTEUR ,SCULPTURE, STATUE
&
STATUES
des Grecs
&
d~s
Romains.
(D.
J.)
Quant
él
l'art
jlatttaire
pour la fonte,
voye{
BltÚN2E.
(D.
J.)
STATUAIRE,
colonne, (Archit.)
Golonne qui porte
u~e
ftatue, comme la colonne que le Pape Paul V. a
fal! élever fur un piédeftal devant l'églife de Sainte
M.arie-~ajeure
aRome,
&
qui porte lme ftatue de la
famte Vlerge de bronze doré. Cette colonne qui a été
tirée des rtlÍnesdu temple de la paix ,
&
dont le Rtt
d'un feul bloc de marbre blanc, a 5 piés 8 pouces de
diametre fur 49
&
demi de hauteur , eft d'ordre co–
rinthien
&
cannelé.
. On peut auffi appeller
coLonnes:ftatuaires
,tes catya–
tIdes, períiques , termes,
&
autres figures humai–
nes qui font l'office des colonnes, comme ceHes du
gros pavillon du Louvre, que Vitruve nomme
teLo"–
mones
&
atlantes.
Daviler.
(D.
J.)
STATUE ,
f.
f.
(ScuLpt.
&
Arclút. DkoflZt.)
figure
TOTlU
XV.
S T A
497
de
ple:n renef
ta~llée
OH
fondue,
ql.t~
imite tiahs lá
repréfi ntation tous les etres de la nature. Mais ordí'"
nairement une
.flallle
repréCente un dieu;
\m
homme ;
tlne femm e ;
&
l'on a coutume d'embell:Ír de
flatues
les paJais ou les places publiques. On cliftingue diffé–
rentes efpeces de
flatues
,
dont nOllS ne donnerons ici .
que de courtes défioitions, renvoyant les détails au
mOL
STATUES
des Grecs
&
deS Romains.
¡
Statue alLé{forique. Statue
qui répréfehté quelque
fymbole, comme les parties de la terre, les faifons ;
les ages, les "élémens ,les mpéramens, les heures dti
jour. Telles font les
(latltes
modernes de marbre du
parc de Verfailles.
,Stalue coLoifale. Staltte
<'lui excede le double ou le
triple du naturel, ou
jlatue
d'une hauteur déme'".
furée.
'statue carule.
00 appelle ainfi les
.(la!aes
qui font
dans des chariots de courfe tirés par deux ,quatre Oll
íix chevaux
~
comme il yen avoit aux cirques ; hyp–
podromes ,
&c.
ou dans les ehars ,comme on en voit
el
des ares de triomphe fur quelques médailles an'"
tiques.
.
.
Siawe ¿que!!;e. Sta'tu
e qui repréf.ertte un homme
a
theval, comme celle de Marc-Aurele
¡\
Roine , d'Hen"
ri IV. de Louis
xm.
de Loüis XIV.
el
París,
&c.
Statue de fonte. Statue
de pluíieurs morceaux fé,,'
parés
&
remontés fur une armature de fer, ou
jltltiLe
formée de grands morceaux fondus d\m jet. Telle eft
la
,(latue
équeftre érigée dans la place de Vendome ;
&
qu'on peut regarder comme un
chef-d~reuvre
de
fonderie.
Voy.
les détails de cet art au
mOl
BRONZE..
Statue grecqtJe.
C'eft une
jlaZUl
riue
&
antique. Les
Crecs fe fervoiertt de ces
jlatues
pour repréfeotel'
leurs divinites, les athletes des jeUx olympiques
&.
les héros; celles-ci étoient appellées
jlatu.esd'
Aclzi~
le
,
paree qu'il yen avoit quantité qui repréfentoient
Achille dans la plí'tpart des villes de Crece.
Staai.e JiydrauLique.
Cefr toute figure qui fert d'or"
nement
a
quelque fontaine
&
grotte
~
Oll qui fait l'of ..
fice de jeu ou de robinet par quelqLl'llne de fes par"
ties, ou par un attribut qu'eHe tient. C'efr auffi tout
animal qui fert au meme ufage , éomme les grouppes
des deüx baffins quairés du hallt patterre de Vep
faill~s.
Suztlle lconíque
,
eft tonte
ftatue
qU1 a la taille
&
la
reífemblance de la perfonne qu'elle tepréfente.
Satue pedejlre. Statue
qui eft en pié on debout. I1
y
a
a
Paris deux
jlatu,s
de cette e(pece qui ont été éle–
vées
a
la gloire dé Lotiis XIV.
1
úne daos la place des
Viél:óires , faite par Desjardins
~
l'autre dans l'hotel–
de"villé par Coifevóx.
S tatue pet.ftqüe.
Figure d'horrime en pietre ou en
tetme,
qui fait l'afliGe de colonrtes dans les bAtiniens.
011 appelJe
]latae caryalide
celle d'une femml:! qui fert
au !?eme uiage.
,
S
latue ramain.e,
eft tine
flatue
Gouverte de que1qué
habillement.
Staiue facrée.
On appelle ainfi une figure qlli re'"
préfente Jefils..Chrift, la Vierge, ou qtielque faint
1
dont on décore les amels ; l'extérieúr
OÜ
l'lntérieur'
des églifes.
(D.
J.)
.
STATUES
des Grecs
&
des Romains
,
(Ahtiq.
greq~
&
rom.)
quoiqne les Grees
&
les Romairts ayent eu
des termes différens pour préfenter
él
l'efprit l'idée
que nous mettons au mot de
(lalues
,
ils n'en ont
affe~
élé fpécialement aucun pour diftingtler les
(latues
des dieux
&
des demi·dieux,
&
celles des hommes
1
des animaux
&.
des chofes inanimées. Les Grecs oot
e~ploY,é
en
pénétalle~ tefme~ ;1."~1 f~,
a.'rJ'pl<tm "
d"al\–
p.rJ.'TrL,
f7TltrTl1/~a'TrL
,
tJpena
,
~orJ. va,
comme les Ro–
mains ceux de
jlatua, imagines, Jimulachra
,
fluip–
tilia.
Conitl1e' l'explicatíon de ces dh-ers frnonymes
f~
roit fort ennuyeufe, il vaut mieux rematquer quo
Rrr