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''s

T A

tJ~

Gueldre, d'Utrecht,

&

d'Overyt'fei.

c>¡i

ati; c1íi

;\ cette dianité le commandement des armées, tant

par

terre'~que

par mer, aVec le titr.e de capitaine–

oenéral

&

d'amiral; le

flatllOudér

eut le droit de

di{–

poler de tou.s les emploís

mili.tair~s

, celui

~e nom~

mer les maCJlfrrats, fur la nOmuiatlqn des vllles,

qU1

lui

étoient~préfentées,

enfin celui de faire grace aux

criminels. Outre C:ela il affifroit aux aífemblées des

etats , dans lefquelles on ne prenoít aucune

r~(o~

lUFion que ' de fon coofentement.

11

préfidoit dans

chaque province

a

toutes les cours de jufrice ; il étOit

chargé de l'exécution des decrets de la république

~

il étoit l'arbitre des différends qui furvenoient eÍltre

"les villes

&

les provinces de la-république. Tous

1~ 5

officiers étoient obligés de lui preter ferment de

fidélité

,apn~s

l'avoir preté aux états des provinces

&

au con!eiL d'état.

.

Guillaume

1.

ayant été aífaffiné efi

1584,

les memes'

provinces, en reconnoiífance des fervices éminens

<le ce prince, conférerent la dignité de

J"ldho!,der

au prince Maurice fon

fifs,

avec la meme autoúté

&

les memes prérogatives. Frédéric Henri, frere du

prince Maurice, lui fuccéda en

1615;

apres

avoit

fait

refp~,B:er

fa république, il moqrut en

16lj.7,

&

Guillaume

n.

fon fils prit poífeffion du ftadhoudcrat,

clont on lui avoit ?ccordé la furvivanc:e du tems

meme de fon pere.

Il

en j0uit-jufqu'a fa mort arrivée

f;n

165

o. Comme les vues ambitreufes de ce\prince

'avoient clonné de l'ombrage aux provinces de la

'républiq-ue, elles prirent des 'me(ures pour renfermer

l'autorité du

jiathouder

dans des bornes plus étroi–

'tes,

&

meme la province de Hoflande forma le def–

fein d'exclure fon fils Guillaume

III.

depuis I;oi d'An–

gleterre, de toutes les chargcs poífédées pell"

fes' an~

cetres. Ceperidant en)¡

672,

la I:Iollande étonnée des

~

progr.es

de Louis XIV. n,onob'frant les efforts de' la

faB:ion républicaine, "déclara le prince Guil1átl'mé

fladhouder

&

capitaine-général des forces de la relm–

bliqu~,

,avec le meme' pouvoir dont avoient joui fes

prédéc~ífeurs.

Ce.t

exem.r.le

fllt [uivi de quatre au–

nes provinces. En cOITúqération de fes fervices ;les

ét'ats de Ho¡¡'ande 'déclárerent, en

1674,

la 0harge

'de

flatllOuder

héréditaire,

&

accorderent qu',elle paf–

{eroit aux héritiersmáles de Guillaume

Irr.

De cette

'maniere il fut

ftadhouder

de cinq provinces,

&

il

conferva cette dignité , meme apres etre monté fur

'le trone d''Angleterre. Ce prince exer<;:oit en Hol–

lande un pouvoir fi abfolu , qu'on difoit de lui, qu'il

'étoit

roi de Holllmde

&

fiathouder d'AngZetcrr,.

Il

mOll.rut fansenfans en

1702,

&

déclara pour fon

lé~

gataire univerfelle jeune prince de Naífau-Dietz,

fon parent, de(cendu de GiliIlatlme-Louis de NafIau- ,

Dietz, coufin de Guillaume

1.

fondateur de la répu–

blique, qui étoit déja

fladhouder

héréditaire des pro–

vinces de Frife

~

de Groningue; ce prince eut le

malheur de fe noyer en

1711,

en paífant un bras de

'mer appellé le

Moerdyck.

11

n'avoit poi

n!

été

fiadhou–

du

de toute la république, mais fimplement des deux

provinces ,fu(dites. Son fils

poahum~, Guillaume~

Charles-Henri Fri(on, prince de Naifau-Diet7" fuc–

céda

a

fon pere dans (es biens

&

dans le ftadhouoe–

rat

des provinces de,Frife

&

de Groningue; en

1722

la provinee de Gueldre le nomma auffi (en

fiadhouder,

mais les quatre autres provinces, dans le(quelles le

parti républicain dominoit, ne voulurent f.tmais lui

accorder cette dignité. Enfin en

1747,

ces provin–

'ces forcées par le peuple,

&

d'ailleurs effrayées des

viB:oires de la France, dédarerent ce prince

flat–

hou.der ,

lui accorderent une autQrité plus grande

' qu'a aucun de fes prédéceífeurs , déclcu'erent le frad-

houderat héréditaire dans (a famille ,

& Y

appelle–

te?t

~eme

les femmes au défaut des males. Ce prince

a

¡om de la dignité de

jladllOuder

jufqu'a fa mOr! ;

íipres

hu

elle eft paifée au prin.e

G-u;'llaume fon fils,

hJ

e'h

í

74¿ ,

~u~

ia

póífe~e aVjou~d,'h~li.

r

I

• _

. On donne auffi dans les Pays-Bas te

n<

JIÍl.de

¡la!"

houders

a

des offiders

fnuh~éipaüx,

qui foar dans

d~

cel'tains clifrtiéts les' fonmohs des

f~ilictélégués

deS :

, intendans de ptoviiice en France.

C,,-,,-)

,_.

ST

ATICE

,fiarice

;

f.

f.

(Hij!. nai. [JoI.)

gehl:e

de .

pla~te

dom

le~

fleurs font ré!ll1ies eh tin,e

~<?t~t'

ele te,te

prefqt!e fphénque ,

&.

fótí(eiihes

~at

un,

tat~ce eOrh~

m-lIn. Cette tete

ell

fdimée p<1r.

plüfieürs~

fleurs

~

qu1._

ont la forme d'un ceillet, '&f'éJtii foñt cómpófées de

l

plufieurs pétales; ces

péta~s:

fOl:tent

~'í~n.

caliee Nr

J -'

ticl1H~r

a

chaqlie flel1r,

&

rail: en fMme1:i'entonnoir,

Le piftil fOft auiIi du ctalite;

&

devi(mt

dan~

la fllite

une femence oblongue

&?

1

énvelopp~~

par le ,calice

OU

par une capfule. TOllrhefort,

inflo

-reí herb! Vóyet

, PLANTE,

,1,'.,' ,

Entl'e les heUf'

e:ípefes '~e

ce geñréd

e

p1a.iite, 1'lOlt!i

décrirons la pr-eJhier.e

9-€

TourI}'efbrt

,jlat'ice'yulgaris'

major

~

I.

R

.H.

3,4 Ó~

¡jk

l'appelle en anglois

theJea

juLy

jloJ,er.

Sa

racin~

Jft

10hglle , áffez-groife , Í'oncti,'

l1gneufe, rougeatre , -(.rivace., 3ivifée

efi

plúfieúr-s

te~

tes. Elle poüffe un

g~a\-úr~~!thbre

de

1e{¡ilJé~.tºrgl!es

&

étroites comme celli?s eu grarheh ; 'de'<:Óúleur

de

verd-de-mer.

Il

releve"d'entre ces feuifles ,,'pÍt¡{iéuri

tiges a la hauteur

d'e.n:v~!d~ ,V~

,pié :

1

r

r?hes

1

f~n$T

ñreuds, creufés,

p1'~fq~r~ to~ites

iitres,.

enéS-p'b'~teti(

a

lem-fommet un botiql1et {phericjúe de

'f>eti't~s

fleurs.

a

~inq pétal~s

, blaI?thes,

p~tpu~ii1é§' ,. ~{Ü,'~fé'es ~.erl·

cedlet , dans ltn c:altce forme en entotinúlt; ce b'ou–

quet 'de fleurs lefr

eH2

'ti

foútel1u

pJ

ar

í;h'

é~Uée

'gé·óe..'

1'al écailleux. Lorfque

les'fleqr~

fúnt toml:!ées:;.11 fuc-:

cede

el

chacune d'elles Une 1emence oblongue"

po~n'"

úle par les denx

bOl'¡~ ',

_enfetmée da'ns ,

úM

~1ip(úl~:

qlÜ a.(ervi de

cali~e

a la fleur;

.' ,

" Cette plante

crd~t a~1x- H~},n(móhta'gnetfx'

" tfrl ped

hurnides ; .elle

flelir.it

ed

été,

&

com'me {es fleurs né.

S'otivrent

~as tout~~

ei);fen\ble, r,n.ajs )fs: ,ur\.es aprc$

les aufres, elle refre f}éui'ie jurqq'aü miheu ,de l'au-

tOr~nef O~

1'1'!

fri

n:

e ,vulriéraire"

áítrrilg~~t~

,

!~

corl–

venab e

-pbU~\

arre

ter.

le

/a..Ffg,

cans

1a

d\ff~ñtene

,

&

I

fes regles

rf'op

a~,ondanre's.

C

D.

J..

r ,.'

-

- ST

ATION , {. f.

(Grá/(i.)

líen

o-tfl'6Ó~s~árr~té.

, 5.1'

I\'TION

, '.

m

G.é,ofltÜ¡ii~

f(c. ,

~fr

qQ.

lieu qu'ort

ChOlfit pour falfe une

obfervatlOn~

prendre tin anglé

bu

aup'e chofe femblable. .

. '

.

( On ne peut mefure'r une haÍJ.feür

ótl

une diíl:allce

inacc~ffible,

qu'on. ne faífe deux

flations.dans

delÍx

endrolts, dont la dlftan·ce eft conriue. Qliahd on fai!

des cartes géométriques de provinces ;

&c.

o'n fixé

les

jlations

íltr plufieurs é!!l!nentes du pays , & de-a

on prend les angle's aux dlfférefites villes , villages,

trc,

,

. , Dans

l'~rpénta?e,

on mefure la difrance qu'íl y a

~

une

fl.atlO,n

a

Ílne autre;

&

on prend l'angle que!

1

endrOlt Ol! on fe trollve forme avec la

flation

fui~

vante.

Poye{

ARPENTAGE.

CE)

ST

A

"r~ON

,

en Aflronomi:

'

efr

l~ po~tion

ou ¡'appa"

rene~

.d une plan.ete au meme pomí du zodiaque plu.

fieurs ¡ours de fUlte.

V oye{

PlANETE.

: Comme la ten'e, d'ou nous appercevoDS re molt–

vement des planetes, efr placée nors du ",entre

d~

leurs orbites, les planettes, Vues de la terre ont un

cours :rrégulier; quelquefois on les voÍr

~I1er

en

'av,mt, c'efr-a-dire,

d~occident

en orient, cfeíl ce

qu'on appelle

étredireéles

';

queIquefois ón les voit aÍJ

ler en arriere, c'eft-a-dire, d'orient en óccident,

c'efr ce qu'on,appelle

eere rétrógrades. Poye{

DIREC'l'

&

RETROGRADE.

De plus , entre ces deúx états, il

Y

en a

ut'1

autre intermédiaire, d<frts lequelles planetes ne pa–

Toiífent aller ni en avant , ni en arriere , mais refrer

a la meme

~lace

dans leur ot'bite ;

~'efr

ce au'on ap–

pepe leur

flation;

c'eft c

7

qui arrive quand '{es líg

nes

{uIyant-

lefqnelle~

on VOlí une planete ge

deJru~

la