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S T A

ue la nature fe

jouée pour ermer p aiúr

une

colline qui regne pareiUement en portion d o ale

comme pour born r

1

errein de cene carriere. Le

r angs des degr 's étoient !ous de rnarbr;

~Ianc.

L'ern–

pereur Adrien donna un Jour aux A0 lens daos ce

Ilade

le (pee. acle d une chaífe de rnille b t

S

uva–

ges.

( D.

J.)

1

A

O

BERG

ou

STAD BERG)

(Géog. mod.)

bourgade d'A

11

magne daos le cercle de Wellphalie

3 U

confins du cornté de Waldeck ) (ur la riviere de

imel. n nommoit autrefois cene bourgade

E re[–

herg

&

Mersberg

~

&

c ' tait la que

le~

ancien.s a–

x ons avoient bau un temple

a

leur dleu IrmmfuL

(D.

J.)

TAFARDE, (

Glogr. mod.)

bourgade des états

de avoie , au marquiíat de aluces, entre avours

&

Pign rol (ur le Po. Elle ell connue par ron abbaye

d'hommes de l'ordre de citeaux ,

&

par la viétoire

que le mar 'chal de atinat y remporra en

1690

fur le dllc de Savoie.

Longh.

zj ,

Latit.

44·

3 j ·

(

D.

J,

)

(

G

'

J

)

••

d'I

al'

STAFFORA,

LA,

,ogr,

mOa.

nVlere

t le

dans le Milanez. Elle arrofe l€ Pave(an,

&

apres

avoir paífé

a

oghera , elle (e perd dans le Po.

eD.

J,)

TAFFORD,

(Géog,mod.)

ville d'Angleterre, ca–

pitale du comté de meme nom, (ur la Saw , dans une

agréable campagne ;,

el~e

efr bien batie,,' a deux pa–

roiífes , une ecole publIque,'

&

un chatea,u pour [a

défen(e,

Lon{;.

fuivant Harns,

d . 3

o .

Lam. jz. j4'

(D.J.)

STAfFORD-SHIRE, (

G 'og, modo

)

province mé–

diterranée d'Angleterre , dans le diocHe de Lichfield

&

onventry. Elle ell bornée au nord-ouefr par le

comté de Chefrer;

el

l'occident par celui de Shrews–

bury; au midi par ceux de \Vorcefrer,& de War–

wick;

&

el

l'efr

&

au nord-eíl: par cell\l de Darby.

Elle s'etend du nord au {ud l'e[pace de quarante–

quatre milles ; elle en a vingt-{ept de.1arge , & cent

quarante de circuit ; on

y

compte cinq hllndreds ou

quarri rs,

&

cent trente égli{es paroiffiales.

11

y a

quatre villes qlli ont droit de députer au

parlemen~;

favoir

tafford,

la capitale, Lichfield , Newcaille,

Taenworth ,

&

quinze bourgs

el

marché.

Les principales rivieres de cette pI:Ovince, font

la

Trent , la Tame, la Dove , la Blithe,

&

la Saw.

La partie feptentrionale du comté de

Stafford

efr

montueu{e , froide,

&

aífez frérile; mais

fa

partie

méridionale efr

b

rtile. Outre les

p~turages

& les

grains, on

y

trouve des carrieres de charbon de ter–

l'e , d albatre,

&

de pierres de moulin. Nous avons

un excellcnt ouvrage {ur

(00

hilloire naturelle ; Plot

( Robert )

the naltlraL hijlory

01

Stafford-Shire

~

Oxo–

nice,

1686.

in-fol.

Les anciens habitans de ce pays oot été les Car–

nariens, qlli poífédoient outre cela les terres

com~

prifes dans les comtés de Shrewsbury, de

W

orce–

fi

r,

&

de Cheíl:er : apres eux ce comté fut le par–

ta e d s Saxons Merciens.

Il

a produit depuis la renaiífance des Lettres des

fa ans difringu 's, entre le{quels on peut nommer

Al!

}~n

(Thoma ),Lightfoot (Jean), \Vollafron

( uillaume )

,~

heldon ( Gilbert) , qui méritent

tous quatre nos logcs.

,A

lIeyn

naquit en 1542, & mourut en 1632; fa

{Cl nce dans les Mathématiques l'expo{a de meme

ue le Moine Bacon, aux jugemens defavantaaeux

d~1

p uple, qui le regardoient comme

un

{orcier,Otan_

dI que les hommes ' clair 's le re(peaoient comme

un b all

g '

nie. Henri avile, Cambden, Robert Cot-

p~Lman

Selden,

Ere.

ont chanté {es louanges.

.e d

r~

,r

l~appelle

acad,mife OxoneaJls decus, om–

m

rudllloms g ner ornati(fimum.

Henri comte de

1_

onhumberland

&

Robert corote de Leiceller

v

ri

de la

r~e

Eli{abeth,

1

aimerent

íinguliere~

S T A

mento

rr

n éparrna ni fe

oins

ni

(on cr '

boude pour raífembler de rnanllf rir an

tOllte

les ience

pour a oril" r leur pr

g " .

Ma'

fe propre ou\'ra e fe r u il

-

(~

bCl

r _

rions [ur

I

flronomie

1

!arhcmatique

Il

nou elle philofophie {ont tomb

dans

e

maio

inconnues.

Lighifoot

naquit en

1602

&

momut en

(6-

4 ans' c étoit un hom'me prodi ieuf ment habil

dans le antiquit ' juclaique . fe

0\1

rag s pré 'd '

de (a vie om ét ' raífembl '

&

imprimé

a

Londre

en

(684.

o

nt une nou elle édirion de ce recu 'ii

Rotterdam, en

1"

6,

en

2.

,,0L.

infol.

La

rr

ifleme

éditiop parut

a

trecht en

1699

par le foin d

Jean Leveden' il

Y

a ajouté

un

nouveau olume

contenant Les ou rages poíl:hllmes latin de

1

aurel1r

qui na oient point encore vu le jour

&

que

M:

Jean Strype lui avoit envoyé d Angleterre. Le troi–

fieme volllme contient 22 traités, dont

1

plupart

font courts,

&

queIques-un imparfdits.

Enfin,

M.

Strype a publié

a

Londres en

17

00 '

in-8°.

de nouvelles rellvre pofrhumes de Lightfoot

~

il avoit eu deífein d'inf,'rer dans cette colleéhon'

une chronique de ce qui 'efr pa{{i' dans le

mond~

au [ujet des JlIifs, fous les emperenrs Ottomans, (ur

la fin du xj . fiecIe. Cet ouvrage quidépeint les mal–

heurs & la defrruétion des JuiE! dans ce tems -la

avoit été compo(é par un certain facrincateur

nom~

Joflph,

qui vivoit [OllS le regne d'Henri

VIII.

La traduétion de l'hébrell en anglois étoit de Light–

foo! ,

&

de {a propre main.

On voit par la leétme des reuvres de ce favant ;

qu'il avoitquelques {entimens particuliers; par exem–

pIe, il croyoit,

l°.

que les Jl1ifs étoient entierement

rejettés de Dieu.

2°.

Il

penfoit que les cIés du royau·

me des cieux n'avoient été données qu'a {aint

Pierre~

3°.

Que

l~

pouvoir de

Lier&de d'Lier,

accordé

el

cet

apotre, regardoit la doétrine, & non la difcipline.'

4°.

Dans ron interprétation de ces ,paroles de Dieu.

a

Cain :

ji

tulais maL, Le piché

e.fi

ti

La porte ;

i

1

pré–

tend que par le

péché,

il ne fam pas entendre la

pu·

nition ,

mais l'oblation pour le péché , pour en faire

l'expiation.

WoLLaflon

naquit en

1659,

&

fit d'excellentes

études; mais comme il étoit pauvre , jI prit l'emploi

du fecond maitre d'école dans la province

el

70

li~

vres frerlings par ano Peu de tems apres, la mort d'un

de fes parens , arrivée en

1688,

le mit en poífeffion

d'un bien tres-confidérable. Un changement auffi

imprévu qu'avantageux, auroit té capable de tour–

ner la tete

el

bien des gens; mais la meme fermeté

d'ame qui avoit loutenu

W

ollallon dans la mauvaife

fortune, lui fit {upporter la bonne avec modération;

[a philo{ophie lui apprit

el

fe poíféder égaIement

dan~

les deux états oppotes.

.

11

fe nxa

a

Londres, épou{a une femme de ménte;

&c

cependant continua toujours de paífe! {a vie

~ans

la retraite

&

dans l'étude.

11

avoit des amlS, du

lo¡{ir~

&

des livres, dont il fut profiter.

Il

cultiva

pre~que

toutes les {ciences , & travailla {ur-tout a perfeétlOn–

ner

(a

rai(on , en s'aífranchiífant des préjugés, en

obfervant l'étendue

&

l'influence des axiomes, la

nature

&

la force des con{équences; enJin, en {ui–

vant la bonne méthode dans la recherche de la vé–

rité.

II

mourut en 1724, de la meme maniere qu'il

avoit vécu en philofophe chrétien.

La reine d'Angleterre fit placer ron bufre daos une

grotte de ron jardín de Richemont avec ceux de

Newton, de Locke, de Samuel Clarck,

&e.

..

Mais ron fameux ouvrage , ébauche de la

r~~1glO.n

naturelle ,

the rdigion

0f

nature

deLiae~te~,

qu 11

~Ut

au jour

I

'année de {a mort, a fait fa pnnclpale glolre.

Le débit prodigieux qu'a eu cet

o.uvr~ge,

en

Angl~.

terre, dont il s'efr vendu

plus

de

dix

mille exemplal-

res