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STA

Tu miki

naéle,

cinnamomum. Tu

rofo "

Tu

crocum

&

tajJia

es

!

Les anciens compofolent encore avec le

JlaéU

des

'parfums odoriférans, des pommades pour les che-

eux

&

des baumes de grand prix. Pluúeurs com–

menta1Purs de l'Ecriture pr 'tendent que c'efr de ce

baume de myrrhe que les' mages porterent

a

Beth–

léem au Sauveur du monde , avec de l'or

&

de l'en-

ug

'ni

p-

STA

pas, ui étQit faite de maniere

a

elfr' yer es che at

X"

On ne fai!

i

on

1

avoít mife

la

expr' pour augm

n–

,ter ,le danger de la cour{e,

011

fi

par

re(pe~

p

ur

ce

g '

nie on l'y avoit laiffi'

e ,

[uppofé qu'eUe y

nh

a

an

Ja confuue ion

duJlade;

mais

il

efi toujours rai que

c étoit un ndroÍt fort dangereux.

,

Des deux c(¡t és de cette lfce dans toute

fi

IQn':'

gueur 'roient les places des fpeétateurs. Le princi–

pales étoient pour les jilg s

&

pour les per(onnes de

conúdération ; le peupie ql1i

y

accouroit en foule

[e

!l1ettoit

011

il pouvoit : car rien n'efr égal

a

la

clUio~

fité qu'on avoit pour ces fortes

d'exerc~c

.

J'aí

die

que de la barri'ere les char entroient dáns

la lice,

&

Je dois ajouter que la (épa ration de ces

deux lieux éroit ferm ' e avec une corde qui fe baif–

foit par une efpecé de méchanique , 'que décrit Pau–

fanias;

&

c'étoit le fignal qui averriífoit d'ellt er dans

·lalice.Banier. (D.J.)

.

,

.

ST

ADEN ,

(Géogr, mod.)

en latin

Statio

"

v ille

d'Allemagne da'lls le cercle de la baífe-Saxe , au du

v

ché de Breme , fur la riviere de Schwillge , pr' s dé

l'Elbe ,

él

15 lieues au nord-ea de,Breme, ette ville

'a été confidérable du tems des Romaills ,

9.ui

y

te–

noient des troupes ponr défendre les paflages de

l'Elbe. Apres avoir {ubi la domination de archeve–

.cIues de Breme , elle devint ville an{éatique

&

flo~

Ü{félllte ; mais elle déchut beancoup, lorfque les An–

glois enrent tranfporté

a

Hambourg fe commerce de

leurs draps. Le feu la con[uma prefque entierement

en 1659' Les ducs de Brun{wick-Lunebourg la pri–

rent en 1676. Elle appartient aujourd'hui

a

l'éleéteuc,

d'Hanovre.

Longit.

2.

Ó•

.5 4.

latit.

.53 . •

tJ.2 .

(D.

J.)

STADHOUDER , Yoye{STATHO,uDER:

"

TADlA,

(Géog. mod.)

pet~te

ville

d~

la Tttrquie

européenne, dans le Coménolitari, fur le bord oc–

cidental du golfe Theífalonique , au midi de

l'embon~

'chure de la Platamona. C'efi le

Dium

en Macédoine

-de

Strabon.

(D.

J.

)

. '

STADlA MOS,

f.

m.

(Littérat.

greq. )

t;'d.'¡I<Up;~

fignifie la

mifure

Jfar

fi

des.

Ce mot, quoique bon

&6

'ancien , ne {e trouve pounant dans aucun de nos

diétionnaires grecs. Perfonne n'ignore que les an–

ciens Grecs étoient accoutum

's

él

mefurer les difian–

'ces des lieue par íl:ades ; ils appelloient cela

rlaJ'"l....

{uv

d'oll vient

1TTd.J'I<L(j'P.~"

(D.

J.) ,

STADlDROME,

f.

m.

(GymnaJl.)

nom que

1101l

'donnoit

a

ceux qui dans l'e 'er ice de la courre ne

couroient que

I

efpace d'un ílade ,

a

la différence de

c eux qtii en couroient deux,

&

que I'on nommoit

doLcodromes ,

&

de ceux qui retournoient apres avoir

couru les deux fiades ,

&

qu'on nommoit

dianLodro–

;'les

,

enfin de ceux qui conroient arm '

&

qui s'ap-:.

pelloient

opLil9dromes. (D.

J.)

T

ADC

IS ,

( Géog.

anc.

)

ville de

1

Ethiopie {ou:;

l' gypce pres de la grande cataraéte du

Kil;

c'eft

la

T.ifitia

de Prolomée.

(D.

J.)

r

A

D IUM,

f.

m.

(hux

de

La Gr

ce.) t1'Tct.J'hv

,

car':

riere pour les courfes publiques dans I'ancienne

Grece. Cette carriere éroit env ironnée de plu.fieurs

r,ang de degr 's

T

vés (ur une ence'nte faite en por–

tlOn d o

al ,

dont chaque cot ' éroit de

600

piés

ath

'ni

ns , ce qüi d ' terminoit le

Jlad,

úmple

qui

I

roir de

12

5

pa g'om

I

triques; le

fiad,

aoubl ' , c'efr–

a,dire parcouru detLx ois , formoit

2 )0

pas ; l'hip–

podron~e

de .

'm"

'roit d une grand

' ~endue

ca

1

devoJt aVOl r

50

pas , 'tant deux

f0l5

plus long

que le ouble

Jl

de.

• 1ais le plus beau

jlad

de la Grece étoit le

fladior:.

p.mellhma;

on

d hen

S

doat les d

'bris

&appoien

ncore

t

Uement les c rieux voyageUT5

daos

le der–

ni r úecl qu ils ne pou oient

S

emp"

cher d en dire

e qu PauIan.ias a 'oir die de

1

ouvrage

en

el':

00

n

le fauroie voír fans radmirer. a

gure ~aoit

une

por~

'0

?

, oup

e

Ion

fa r

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