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-'486

STA

Les veines

&

les nuanees de l'une

&

de fautte ont

beaueoup d'agrément.

Les feumes du ea.-:nphier japonois tiennent

a

des

pédiculesalfezlongs,qui rougiífent un peuapres avoir

été verds d'abord. Elles (ont toujours (ellles , fans

ordre, membraneufes, de forme tirant fur l'ovale ,

poinrues

a

l'extrémité , ondées fur les. bords, fans

etre denteJées, avee beallcoup de fibres d'une couleur

plus paleo Le deírus efi d'un verd foncé , mais lu.i–

fant; le deífous a la eouleur de l'herbe

&

la douceur

el

la foie. Le nerfqui efi preminant des dellx cotés ,

efi d'un verd bJanehatre,

&

jette fes rameallx en are

le long de la feuille. D e ces rameaux , il en fort

d~au­

tres plus déliés. L'extrémité des fibres forme aífez

fouvent de petits poreaux qui font partieuliers

a

cet

arbre. Lorfqu'il efi dans tOllte

fa

grandeur, il com–

menee

a

pouírer de petites fleurs , aux mois de Mai

&

de

J

uin. Elles naiírent aux extrémit 's des petites

branches fous les pédicules des feuilles;

&

leurs pro–

pres pédieules (ont d'un tiers plus courts que ceux

des feuilIes, forts, menus, divifés en petites bran–

ches , dont chacmne porte une fleur blanehe hexapé–

tale avec neuf étamines ; trois au milieu,

&

les fix

autres difpofées en rond autour des premieres. A me–

Úlre qne le calice a1:lgmente, la graine múrit;

&

dans

fa mat-urité, elle efi de la groifem d'un poids, lui–

fante ,

&

d'un pompre foncé. Sa figure efl: ronde,

alongée comme une poire , avec une petite envelop–

pe de couleur tirant fm le pompre, d'un gOllt de

camphre giroflé. Elle renferme un noyau , 'de la grof–

feur d'un grain de poivre, dOnt l'écorce eft d'un noír

luifant,

&

qui fe fépare en deux; il eft de nature hui–

leu(e,

&

d'un gOllt fade.

Voye{

Kempfer ,

hijloire du

Japon.

SSIBU-KAKI, f. m.

(Hilf.

nato B otan. )

c'eft

llA

figuier du hpen, qui donne un fruit qui ne fe mange

point, mais qll'on enterre dans un pot, pour le faire

pourrir

&

fondre,

&

dans le fuc qu'on paífe (oigneu–

fement, on trempe le papier, dont on fait Gles habits,

PQur le garantir de la pourriture. On s'en feFt auili

pour teindre les toíles d'ortie

&

de chanvre.

ST

S T, efr un terme indéclinable, dGnt

011

fe rert

.ordinairement quand on recomn'lande le filence.

Les Romains écrivoient ces deux lettres fur 1-:s

portes des chambres Oll ils mangeoient, comme s'i.!s

Flvoient voulu dire ,

fed tace

ou

jiLentium !ene.

Porphire , remarque que les anciens fe fai Coient

\ln point de religíon de ne pas dire un feul mot en

fonant ou en entrant par les portes.

STABlE,

(Géog.

anc.) Stabice,

ville d'Italie , dans

lfl

Campanie. Elle ne fubfifioit pl

,l.lS

du tems de Pli–

Qe,

liy.

JI!.

C. V.

qui nOtls apprend qu'eUe avoit été

c;létruite, fous le confulat de Cn. Pompée ,

&

de

L.

<;:;,ato.n, par Sylla, le

~erni er

d'Avril , & qu'elle étoit

ljeGUlte

él

un íimple vlllage.

.

Pl!ne le jeune,

l. 1/11..epijl.

~yj.

aI?tes avoir rap–

p orte que (on oncle, cuneux d examlOer l'embrafe–

~en~

d,u mont Ve(

u.ve

, dit.

a

fon pilote de rourner .

du

~ote

de

~omponIanus ,

aJoute que Pomponianus

étolt

él

$tabte,

da?s un endroit féparé par un petit

golfe, que forme lO(enúblement la mer fm fes riva–

ges qui fe courbent. O vide parle de

Stabice

au quin–

~eme

livre de fes Métamorphofes,

V. JII.

Herculeamque urbem,

Stabiafque.

On voit dans Galien ;

liv. 1/. M éth. medec.

&

dans

Symmaque,

liy.

PI.

epiJi.

'J,

que le lait des vaches

de

Stabice

éroit en u(aae dans la Medecine. Charles

Pati,n confirme ce fait'"par une médaille curieufe de

L'empereur Géta , fur le revers de laquelle efi une va–

~

). <¡ui

déG~nel'exeellenee

du lait que produiloiem

S T A

l_e~ p~rages

de

Stabie.

Colum~l1e li~,

.

-r-.

v.

z.;9.

talt

1

eloge des eau.x

&

des foutéUnes de

Stabie.

Fontibus

&

Stabia!

celebres,

&

vefyia rura.

La table de

P~tltin~r pla~e

.S ta.bire

entre

Pomp

¡¡

&

Surrentum .

C fi 3uJourd htll

Cafld a mare

di

ta–

bia, ou

fimpl~ment

CajleL a mareo

(D.

J.)

STABILITE, f. f.

(Gramm.)

qualité de ee qui

ea

fixe, immobile. On dit la

jlabdité

de la terre ; la

fla –

bilid

d'une convention, du caraél:ere, de l'efprit ,

des vues , des vertus,

&c.

STABLAT, f. m.

(Lan~.

Franf.)

c'eft une habita–

tion que font les habitans es pays des hautes mon–

tagnes dans des étab les, Oll ils s'enferment en hiver

pendant la chllte des neiges.

(D.

J.)

STACHIR,

( Géog.

anc.)

Aeuve

~e

la I,.ybie int '.

rleure. Ptolomée,

l. IV.

C.

vj.

dit que ce fleuve fort

d1l mont

Ryfadius ,

&

qu'aupres de c tte montagne

il forme un marais

CLonía.

Marmo!

prétel~d

que c;

fleuve eft le

Seneg.a.

(D.

J.)

S T ACHYS, í.

m.

( Hifl.

natoBotan. )

genre

d~

plante

a

fleur monopétale labiée , dont la levre fupé–

rieme eft ún peu concave

&

droite . la levre infé–

rieure eft divifée en trois parties; dont les deux ex–

térieures font beaucoup plus petites que celle du mi-

·lieu. Le pifiil [ort dn calice , iI eH attaché comme un

clou

el

la partie pofiérieure de la fleur,

&

entomé

dé quatre elUbryons qui deviennent dans la (uíte au–

tant de femences arrondies

&

renfetmées dans une

capfule qui a ferv·i de calice

a

la fIem. Ajoutez ame

caraél:eres de ce genre , que les feullles {ont velues

&

blanehe$. Tourrr.

ín(l. rú I:erb. Voye{

PLANTE.

Tournefort établit

fi'~

efpeces

ele

ce geme de pIan–

te, dont rnous décrivons la principale, la grande d'Al–

lemagne,

jlaclz)'j major germanica.

l . R. H. ,86.

Sa racine eft dure, fibrée,

jaun~tre,

&

vivace. Elle

pouíre une ou plufieurs tiges

a

la hauteur d'environ

2;

piés , grofies, quarrées , nouées , velues, blan–

ches, veloutées, moelleu(es en-dedans. Ses feuilles

font oppofées l'une

él

l'autre

a

chaque 'nreud de (a

ti·

ge, femblables

él

eelles du marrnube blanc, mais beau–

coup plus longues , plus blanches; cotonnées, den–

telées en leurs bords, d'une odeur aírcz agréable, d'un

goút aftringent fans'aucune ikreté.

Ses fleurs font verticillées

&

difpofées en maniere

d'épis entre les fcuilles , au fommet de la tige, ve–

lU:ls en - dehors, glabres en-dedans

~

ordinairemelit

purpurines , quelquefois blanches, approchanres de

celles du lamium; chacune de

CI':S

fIeurs efi en guell–

le, ou en tuyau découpé par le haur en deux levres;

la íi.lperieure efr creufée en cueilleron, relevée

&

échar.crée : l'inférieure efi divifée en trois parties ,

dont celles des cotés font beauGoup plus petites que

eelles du

mili.eu.

.

Apres que la fleur eft tombée , illui fuccéde qva–

tre femences prefque rondes, noiratres , renfermées

dans une c;apfule qui a fervi de calice

a

la flem. T ou–

te la plante rent! une odeur forte; elle erolt aux líeux

montagneux , rudes , incultes,

&

fleurit en été. Son

nom lui vient de ces fleurs rangées en épis , ear

S-ct;tJ.

en giec veut dire

épi:

(D.

1.)

ST ACKI , LAG , (

Geog.

mod.)

lac d'Ecoífe dans

la province de Strah ·Navern.

(D.

J.)

STACTÉ,

f.

m.

(llifl.llat.

¿u

drog.)

c'eft ainfi que

les anciens nommoient la plus precieufe forte de

my rrhe liquide , qui découloit des arbres fans inci–

fion. Ce n'étoit point le ftorax de nos boutiques,

eo·mme queIques modernes l'ont imaginé,car le fiorax

efi meme forf différent de notre my rrhe en larmes.

C'e'íl: une myrrhe liquide, naturelle , d' un grand

ufage dans les chofes de luxe. On la meloit daos des

vins de liqu:.'ur , qu'on appelloit

vina myrrhata

,

&

qu'on eflimoit fingulierement. De-la vient que dans

Plaute une vieille dir :