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·iS'2

~S

-p

u

, gent mú rervoient de Ólonhoie ;'

m~is' les eml!~reurs

-<5u

au'tres perfonnes de qualité donnoient des mé–

daiUes d'or. Auili. Trebellius Pollio, parlant des pe-

I

' Úts préfens que l'empereur Galien fit

el

fon confuIat ,

dit qu'il donna une

fportule

el

chaq:le

fé~eteu r

,&

~

' €haque d<lme rbmaine quatre médaIlles d'or :

SenatUl

'fportnlam

Jedens erogavit.

Matron~s

ad 'co,:fulatum

fuum rogavit ,. iis denique manumJibc oJculanubus qua-

-ternos altreos jiti nominis dedito

..

,

C'étoit auffi la contume que ceux qUl entrolent

dans .'le confu.1at, envoyaífent

a

leurs arnis de ces

':préfens :$portulam

confulatÍts mei

&

~mici~ilZ

nojlrlZ ;

-..&

¡zonori!Uo deboo

,

hanc ín jolido

mifi ,'

dIt Symma–

chus. Le mot de

fportllla

,

qui fignifie une

petite cor–

'beille,

fut donné a ces préfens,

pa~ce,

qu'on les

e~' voyoit dans une corbeille. Les vers fmvans ?e Con –

·'pus,l.

IY .

fur le-confulat de l'empereurJuíhn ,nous

le confirment.

'

D ont:.-cale.ndarum

,

,quorum efl ea cura , pa,dhañt

',O

fficia ,

&

turmis implen! filicibw aulam ,

Conveélant rutilum

fportis

capacibus aurum.

, C'e!! pourquoi les &lofes grecqües qui expliq;lent

'le mot de

fportula ,

c.hfent que 'ce {ont des pre[ens

'qn'on envoyoit dans éles corbeilles.

,0 utre ces

fpohules ,

les con[nls donnoient ele pe–

'lites tablettes de poche d'argent ou d'ivoÍre dans ld"–

'quelles étoient leurs noms; & c'efr 'ce qu'on appel-·

10it les

fafies .

Sidonius ,

l. YIII.

C.

vj.

parlant du

'confulat d'Afrérins ;nomme les

jjJfmules

&

lés fafres

qui fment -diílribués.

Enhn, le mot

fpo'lUhl''s~efr app~iqué

gcén'éralemént

·a

t.o~ltes

fortes de préfens, de gratifications

&

demílrC–

i mtions, de quelque natllre qll'elles fuífe nt.

(D.

J.)

SPRÉE,

LA ,

(Géog. mod.)

r~viere

d'Allemagne.

Elle prend fa fop.rce dal1s la parrie [eptentrionale de

la Boheme, traverfe la Luface ;

&,

groffie dans fon

'cours de pltlfieurs rivier'es, entre da?s la moyenne

marche de Brande'bourg, a'rrofe Berlm

&

Spandaw',

'()u

elle fe joint au Havel,

&

y perd ron nomo

'(E.

J.)

-SPREHENBERG,

(Géog. mod.)

petite t ille d'AI–

lemagne , dans la Luface. Elle eíl fituée fur une col–

'lin'e , dont le bord eíl arrofé par la riviere de Sprée,

:d'olllui vient fon nomo

(D. J.)

SPROTTA,

LA,

(Géo-g. mod.)

riviere d'Allema–

~ne,

en Siléíie, dans la principauté de Glogaw\ EHé

prend fa fource au pays de Lignitz, forme dans celui

¿e Glog'cl.w un

be,

d'ou dIe fort pour [e perdre -daas

le Bober

el

Sprottaw.

(D.

J.)

~

, SPROTTA'V,

(Géog. mod..)

ville d'Allefu<lgne,

~ans

la Siléfie, au duché de 'Glogaw, 'au confiuent du

1Bober

&

tlu

Sp'roha,

~

deux milles au-deífus de la,I'

villede

Sagan.Long. 32. 9.lat•

.JI.

33.(D.

J.)

SPUMA

LUN.Ji

,

(Hifl.

nato Ly thol.)

nom 10us

leque! plufieurs naturaliíles ont défigné la

pierre

fpé~

cuíaire. V@yeZ

SPRCULAIRE.

SPUMA L

(JN.lE

:>

(Hifl.

nat.)

Quelqlles auteurs

lfe font fervi de ce nom pour défigner le

talco Voye{

,T ALC.

,SPUMA LUP¡, (Hift. nat.)

nom dOhoe pat

quelques naturaliíles a une mine de fer arfenicale

qui efr noire , luifante,

&

en petits cryfraux qui

don~

n€nt une poudre rouge quand on les écrafe. Elle

teífemble aux cryílaux d'étain, & fe tronve fon–

vent dans les mines de ce métal qu'il faut en fépa–

ter foigneufement avant que de les faire fondre,

<parce qu'elles rendroient l'étain d'une mauvaife qua–

,lité. Cette fnbílance eíl fi dure qu'elle fait fen con–

tre l'acier. 11 y en a de cubique, de fuiée, compo-

'fée de particules polyhédres & demi-tranfparentes.

l.es

Allemands nomment cette fubílance minérale

.'wo/fram

ou

éc-ume de loup;

elle n'eíl: point propre

a

.erre exploitée daos les forges.

ro)'e{

la

minéralógie

-(le

Wallerius.

~s

Q

lJ

''SPUMÉUX, adj .

Gram.)

mauvals mot techniqtte

q\.li n'emporte aucune idée de plus

qu'écumellX.

SPUMO

lTÉ,

f.

f.

celui-ci peut etre re<;ll car

il

'd'éfigne lapropriété de fe mettre en écüme' pOllr

laquelle non n'-avons que ce

moto

SPURN-HEAD,

(Géog. mod.)

c'efr-a-dire, le cap

d'éperon, cap avancé d'Angleter,re,

{ur

la cote

d'Yorck-Shire, au quartier d'En,Riding. Sur 'Ce cap

il y a un village nommé

Kellmfey .

Ceíl ce village

ou

Spurn,R ead,

qü'on doit prendre pour etre ce

que Ptolómée ,

l.

n .

c. iij.

nomme

OceLLi promon-,

corium,

'O-)!~AA;;

dltp'a..

(D.

J.)

SPUTATION, f.

( Médec.)

c'eíl 'l'iétion de 'cr({\.'

cher.

11

y a des maladies Olt l'on efr fatigué d'tme

.fPutaúon

fréq~ente.

'S

'Q

~QÚALÜS:>

'f.

'm.

{Ílifl.-nat. IchtTzyól.)

efpece

~

chien de mer que les naturalifres nommer:t

galeu~

gJaucus, de1uiims granuloJis , f oraminibus

cirea

oc¡dos;

C'd l: un poi'ífan dont la peau eíl tr<!s-rnde. On en

tl'ouve qHi ont plus de

20

piés de longueur , fm 8

a?

de circonférence ,dans la parti-e la plus groífe dtL

corps,

&

qui pe[ent au-dela de trente quintaux.

Vor:'

gane le plus fihgúlier de ces {ortes de p oiífons con–

fi.-fl:e en un filtre placé entre la

poiq.te

-dn mufeaú

&

dit'cervean

1

de la

CQnfifum~ ~~

de

la

'con1 ur dtI

corps vitré,

&

l'humeur- tranft,...Je par quantité de pe:'

tits trouS de la peau. Prefque tous les poiífons foni:

enduits d'tme eípecad'huile ou 'de graiífe ,

qui

fert

él

les défendre des impreffions'htlifibles qSle l'eáu pou'r–

i'oit faire [m leur peau

&

{ur leurs écailles; cette

huile d I: appaJ:"'emment un produit 'de leur tranfpira:

tion; mais le

/qualus

eíl encore doué a fa partie an:'

térieure , defrinée a fendre l'eaLl, d\in magafin abon:'

oimt de certe matiere huileufe, qlli lui fert fans doute

el

lubri6er cette partie , & peut-etre

a

bien d'atlU'es

ufage$

qqi

pous

{on~,

inconpus.

'D.

l. ~

.

-SQUAMMEúX, ECAILLEUX, adj.

en

Anatomie.

c'efr tlne épithete'des futures fauífes ou batardes dti

crane ; parce qu'elles {ont compofées d'écailIes fem:.

blables

el

celles des poiífons , ou comme des tuiles

qui avancent les unes {ur les alltres.

Voye{

S'tJ~

'rORE.

..

Les

{

l1tllresfq1l.am:

meufts

font auíÍi áppellées'

tem;;

poráles

,

parce qu'eHes font formées par les os des

tempes.

Tojez

T EMPORAL'.

SQÚELETE, f.

ro.

(Anatomie.)

on entend par

un

fquelele

tous les os d'un animal dépouilIé des tégu:.

mens, des mu{cles , des vaiífeaux , des glande:;

l$t

des vifceres,

&

rangés dans leur fituation

natLlrelle~

On peut étendrc l'acception de'ce terme

él

toute

pré~

paration feche; mais le gros des anatomifres l'a ref.::

traint a la préparation des os.

. ,

11

Y

a dellx {ortes de

}que/eles,

le

}que/ete

nattrrel ;

dans lequel les os tiennent enfemble par leurs liga–

mens ;

lefqmlete

artificiel,

011

ils {ont attachés avet

dtl fil-d'archal , ou quelqu'autre fubílance qui ne fai–

Coit point partie de l'animal a qui les os appartien..,

nent.

On prépare de la premiere maniete les petits fu':

jets ,

&

ceux dont les os ne font pas entierement of"–

fi6és , paree que

ti

toutes leuis parties étoient fépa,¡

rées , leur petiteífe

&

leur peu de [olidité ne per·

mettroient pas au plus habile artifre de les réunir, au

líeu que les os des adultes font proprement

&

com–

modément nettoyés lorfqu'ils [ont féparés,

&

il n'eíl:

pa~

c1ifficile de les replacer enfuite ,

&

de les fixer.

dans leur état nature!'

On fuit quelquefois les deux méthodes dans la

préparati-on d'un meme

fque/ele

;

on laiífe les petits

os unis par leurs ligamens naturels,

&

l'on fépare les

gros, on les nettoie ,

&

on lei

atta~he

enfuite

ave~