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s

P 1

magne dans le bas Palatinat, entre les bailliages de

Neu(tat, de eam rsheim , de Bretten

&

de Heidel–

berg; le Rhein le divife

11

deux parties. On ne

ú\U–

roit marguer précif' ment le tems de la fondation de

cet éveché. On faít feulement qu'il efi déja fai t men–

tion d'evéq les des Nemetes dam le quatrieme íieele.

Les empereurs Othon affranchirent l'évegue de

Spire

de la jurifd.iaioll des comtes ; Henri

n.

Conrad

n.

Henri

m.

lui ti rent des donations coníidérables. L'é–

tendue de cet éveché n'efi pas grande; elle confifte

en des plaines ferriles , fitu ées avantageufement

a

cau–

fe de la commodité du Rhein. Son domaine eí!: com–

poCé de cinq ou fix bailliages. Les bourgs les plus re–

Jnarquables fom \Veibfiacl

&

Bruchfal , (ur la petite

riviere de Sahz , qlli efi le l¡eu de la réfidence ordi–

naire de l'éveque. Le chapitre de

SpiTe

eí!: compofé

de neufchanoines capitulaires ,

&

ele dOllze domici–

liés. L'eveque n'a aucune jurifdiél:ion dans la ville de

Spire;

elle efi libre

&

impériale.

r oye{-en l'article.

(D.

J.)

. SPIREA , (. f. (

Hifl.

nato B otan.

)

fpirrea;

genre

de plante afleur en rofe compofée de pluficurs péta–

les difpofées en rondo Le piílil (ort du calice

&

de–

vient dans la (uite un fruit compoCé de pluíiems íili–

ques glli renfermem une femence oblongue. Tour–

nefort,

l . R. H.

l'oye{

PLANTE.

La principal des efpeces

defpirrea

eí!:

a

feuilles de

faule ; c'eí!: un arbriíIeau qui crolt

¡'¡

la hautem d'en–

viron trois piés, pouffant plufieurs rameaux greles

couverts d'une

é~orce

rouge, potrant beaucoup de

feuilles longlles

&

étroite:; comme celles du fanle,

denteIées en leurs bords, vertes en-deífus, rou gea–

tres en-deífolls; d'un gout afiringent, tirant

fl.lt

l'a-

111er. Ses flellrs (ont petites, di(pofées aux (ommités

des branches en maniere de grappes ou d'¿pis fongs

. prefque comme le doigt ,

&

affez gros. Chacune de

ces f1eurs eft compo{ée de cinq pétales incarnats di{–

po(és en ro(e ,

&

{outenlls par un calice découpé en .

étoile. Apres gu'elles (om paífées , il 'parOlt un fmil:

compofé de plu{¡em:s gaines di(pofées en maniere de

tete ; on trouve dans chacune de ces gaí'nes des [e–

mences menues , élpplaries,

jaun~tres.

On cultive

cet arbriífeau dans les jardins , aux lieux fombres

&

ombrageux.

(D.!.)

SPIREO, (

Gtlog. modo

)

cap de la Morée , dans la

Zacanie·fu la cote du golfe d'Engia; au midi de

. 1'ile de ce nom ,

&

atdlld-ouefr de celle de Doruífa.

SPIRES, (

Conc/¡yL. )

contours, circonvolutions

de la vis d'u·ne coquilIe, ou que la coquille forme au–

tour de fon

f¡'¡t.

SPIRIQUES , LIG NES ,

(Géom.)

e[peces de cour–

bes inventées par Perféns , & qu'il ne faut f>as con–

fondre avec les fpirales. M.

M~ntuchi

a trollvé dans

. Proculus ce que c' ' toit que

Lígnes fpiriques.

Ce com–

mentateur les décrit afrez clairement.

11

nous apprend

que c'étoient des courbe's gui (e formoient en cou-

o

pant le {olide fuit par la circonvolution d'un cerele au–

tour d'nne corde , ou

cl'lII1~

tangente, ou d'une ligne

extérieure. De-la naiíroit un corps en forme d'an–

neau ouvert ou fermé , OH en forme de bOl.lrlet ; ce

corps étant coupé par un plan, donnoit, fuivant les

circonfiances ,des courbes d'une form.e fon fingu-

- liere , tantot alongées en forme d'ellipfe , tantot

applaties

&

rentrantes dans leur milieu, tantot (e

coupant en forme de nreud ou de lacet. Per(éus con–

, ftdéra ces courbes,

&

crut avoir fait une découverte

fi

intéreffante , gu'il facrif a

a

¡j)n bon génie. Monnl–

cIa ,

hifl

des Matlzém. tom.

l. (D.

J. )

SPIRITUALlTÉ,

f.

f. (

Gramm.)

on dit

lafpiri–

tllalité

de 1'ame, pourdéfigner cette

q~alité

qui nous

eí!: incollnlle ,

&

gui la dií!:ingue eífentlelIementde la

.mp!iere.

Voye? l'arúcle

AME.

Le meme mot fe prend auffi pour une dévotion

ponn&te ,

rech~rchée,

qui s'o,cupe de la méditation

s

P

1

de ce qu'il

y

a de plus (ubtil

&

de plus

cl

'¡i '

da.ns

la

r eligion.

SPIRITUEL,

adj. (

Gramm.)

qui eí!: e(prit qui

eft d'une nature effentieUement différente de la' Ola

tiere; en ce [ens il s'oppo[e a

matériel. 'etreJiJiri–

tu

el

;

l'etre matérieI. Il fe prend auíIi pour défiCTner la

qualilé de l'homme que nous appeIlons

I'ifprit'efr

un homme tres

-fpiritut:L;

cette penfi'e eH

tres-JPiri..

tuelle.

On le dit des per{onnes qui s occupent de

la

contemplation des chofes divines. Les religieux

Ont

des peres

fpiriluels

&

des peres teinporels. La vie

fpirimeLle

a des douceurs.

Spiriwel

s'oppo(e

él

tempo–

reL

&

a

civil

dans ces phra[es : le glaive

JPirimel;

la

puiffance

JpiritlleLle.

S'il efi fi di fficile de poCer des

bornes

e~tre

la puiífance temporeHe

&

la puia;lfice

fpiritueLle

,

c'eft que chacune cherche

a

étendre (es

prérogatives. L'alliance

fpirituelLe

eí!: celle que l'on

contratle avec Dieu par des vreux: religieux. La

communion

fpiriweLle

efi

la

part que les aíIiítans pren–

nent

él

la communion du pretre.

11

y

a des inecHes

fpiritueLs.

Les Valeminieos

s'appelIoientfpirillleLs

&

ils donnoient aux Catholiques le nom de

pJYchi'l:lCS.

Ceux d'entre lesfrercs mir.eurs qui dans le xj v. íieele

s'attacherent

¡'¡

toute I'auí!:érité de la regle de S. Fran–

<;?is, fe difiinguerent des autres par l'épithete

deJPi–

rltuels.

SPIRITUEUX, adj .

(Gram. )

qui eí!: plein de ce

que les .chimií!:es appellent

efprits. Poye{

ESPRIT

Clzimie.

La

difii~lation

extrait

de~

corps ce gu'il;

ont de plus

fpmlueux .

Les bons

VInS

{ont

tresfpiri-

tueux.

, SP/

~ITU-~:1

';VeTO,

(C.!?g.

mod.)

ca~itainie

de

1

Amenque mendlOnale au Brefil, {ur la cote orien–

tale,

a

10

degrés de

latltude

méridionale. Elle etl:

born~e.

au nord par la célpitainie de Porto-Séguro,

au mIdI par celle de Rio-Janeiro,

&

a

l'orient par

la mer. Ses limites ne (ont point fixées du

co.té

l:occident. Ce gouvernement p-affe poude plusfer-.

tlle de ceux du Bréíil,

&

le mienx fourni de toutes

les cho(es

né~e!I'aires

el

la vie. L'on y fait Cotnmerce

de coton

&

de bois de Rréíil. II n'y a dans ce gou–

vernement, qui appartient aux Portugais , qu'une

[eule vilIe de melne nomo

(D. J.)

. .

SPIRITU-SANCTO, laviLlede, ( .Géog. mod.)

ville de l'Amérique méridionale au Bré{¡l, capirale

du gouvernement de ce meme nom, (m le bord de

la mer, avec un port. Elle n'a ni remparts, ni mu–

railles ; elle eft íituée (m le bord de la mer avec

UJ}

port, qui eíl: une petite baie, ouverte vers l'orient, •

&

.parfemée de petites ¡Jes.

Sf>IROLE, f. f.

lerme d'Artillerie ,

vieux mot; Ra-

. belais dit,

l.

1.

c.

XXV}.

bombards , faulcons

,fpiroLs,

&

autres pieces.

Lajpirole

étoit une maniere de p<:!–

tite colevrine, ainfi appellée de

JPira ,

tortilIemerrt

en ligne (pirale;

&

l'on a donné ce nom

a

lafpirole.

{oit

a

cau(e de la tortuoíiré du chemin que faiíoit ron

boulet ; foit poul' difi!nguer cette piece d'artillerie

.de plllíieürs autres , que le fiflement de leurs boulets

[emblable

él

cellli des (erpens, avoit déja fait nommer

bafllics ,ferpentines,

&

couLevrines. (D.

J.)

SPITALL, (

Géog. mod.)

petite ville d'Allemagne,

dans la haute Carinthie, allXfrontieres de

l'é~eché

de

Saltzbourg, (m la Lifer ;, pres ron embouchure dans

laDrave.

SPITHAME,

f.

f. (

Mifure a(2c.)

nom équivoque

qu'on avoit donné ,chez les Grecs

el

deux me(ures dif–

férentes, dont l'une, affez rare fai(oit (eulement la

moitié de I'autre ,

&

n'étoit que la quatrieme parrié

de la coudée , compo(ée de fix doigts grecs , glLÍ l'e–

venoient

a

guatre doigts romains.

L~

gl'andefpithame

étoit la moitié de la coudée greque,

&

les

trois quarts

du pié, d'Oll vient gu'on

y

comptoit dome doitgs ,

comme on en comptoit {¡x

el

la petite. C'efr du moios

J¡\

l'opinion de M. de la

Ba~re

que nOllS ne préten-