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454

S P

H

de

fph ere paratlele.

En voici les fuites.

Le

fol~i1

eíl:

Gx

moís

en-deca de

1

équ ateur vers le pole araique

&

IX

mois

au~deta.

i

1

équateur eíll:horifon ?es

pe~-

pies qui peuvenr fue

~ous

le

~ole

, üs devrOlent

,~ou

le foleil courner tix mOIS de fune autour d

e\L",

s ele–

ver peu-a-peu durant ,rois mois jufqu'a la bauteur de

l.

3

-i-

degr '

s ,

&.

pen~ant

rroís autTe.s mois.

'abai~er

par des cercles difpo(es en forme de lIg!1e fpuale

JU(–

qu'a ce que décri vant un parallele qUI commence

a

fe détacher de I'équateur , il abandonne au1Ii Ieur ho-

rifon .

1"

La

{piure

obli'lue.

eíl celle dans Iaquelle equateur

coupe l'horifon obhquement.

Daos cette potition

~'hori(on

&

l'é~latel:r

fe

c;.0~pene obliquement , fa¡(ant un angle algu d un cote,

&

obtus de l'autre; de forte que les révolutions

diurnes de

lafphere

fe font

a

angles o?lique,s

el

l:ho–

'rifon. L'un des poles du monde eíl toUJours eleve au–

deífus de l'hori1o n,

&

toujours

vi(tbl~

; mais l'autre

eíl perpétuellement au-deífous

&

inviíible ,

&

la hau–

teur de l'un eíl toujours égale a l'abaiíTement

d~

I'au–

treo Le zénith eíl hors de l'équateur, entre

hu

& le

poleo

11

en eíl de.meme

d~1

n?dir.

.

Sphere armilla/re

ou

artificlelLe

eíl un mílnlment a('

tronomique qui repréfente les différens cercles de la

fphere

dans leur ordre n,aturel,.& qui (en

a

donner

une idée de l'ufage & de la poíiuon dechacund'eux,

&

a réfoudre différens problemes qui y ont rapport.

On l'appelle ainíi parce qu'elle eíl compofée- d'un

nombre de bandes, ou anneaux de cuivre ou d'autre

matiere, appellés par les Latins

armilla,

a-cau(e de

la reífemblance qu'ils ont avee des bracelets ou an–

neaux.

On la diíl:ingue d'avec le globe en ce que 9uoique

le

globe ait tous les cercles de la

fphere

tra,es (ur fa

furface, il n'efi cependant pas coupé en bandes ou

anneaux pour repréfenter les cercles purement &

fimplemene;mais il offre auffi les efpaces intermédiai–

res qui fe tTouvent entre les cercles.

Voye{

GLOBE.

Tout ce que nous voyons dans le ciel marche pour

nous, comme étant vu dans une

fphere

concave. Un

globe convexe , & qu'on ne voit que par dehors ,

n'étant pas naturellement propre a nous peindre cette

concavité

J

on s'avifa de confiruire une

fphere

évui–

dée , & ou l'on pút voir intéríeurement tous les

p'oints qu'on a intéret de connoitre, en

~e

la compo–

fant que de ces points mis bout-a-bout,

&

en fuppri–

mant les autres.

n

ya

desfpheres armillaires

de deuxfortes, fuivant

l'endroit 011 la terre y efi placée ; c'efi pourquoi on

les di!lingue en

fphere

de Ptolomée &

fphere

de Co–

p ernic: dans la premiere la terre occupe le centre,

&

dansla derniere elle efi fur la circonférence 'd'un cer–

ele, fuivant la place que cette planete remplit dans

l~

(yfieme (olaire.

Voye{

SYSTEME.

La

fphere

de Ptolomée efi celle dont onfe (ert com–

munément ,

&

qui ea repréfentée ,

PL. ajlronorni'lue,

fig·2/.

Au miliel1 fm l'axe de la

fphere

,

il

Y

a une bou1e

T

CJui repréCente la terre,

&c.

T ous les problemes qui

ont rapport aux phénomenes du foleíl & de lé'!. terre

peuvent fe refoudre au moyen de cette

fphere

,

a-peu–

,pres comme on le feroit par le moyen du globe cé–

lefte.

Poye{

ces problemesfous

l'anicle

GLOBE.

-, La

fplzere

de Copernic 'differe

a

pluíieurs ,égards

de ceHe de Ptolomee. Le Coleíl y occupe le centre

&

au-tour de cet afire font placées

a

dífférentes difi;n–

ces les planetes , au nombre defquelles efi la terreo

Cet infirument eíl de íi peu d'ufage, qu'on nous ex–

cufera facilement íi nous nous difpenions d'en don–

ner la defcríption détaillée.

Clzambers.

. $PHERE ,

f.

f.

(Archit.

)

c'efi un cotps parfaite–

ment Tond , qu'on nomme atll'll

gLobe

ou

bouLe;

il ferc

d.'ornement fur la rampe d'un efealier.

s

P

H

SPHERE ,

í. ( (

Miroiu ie.

ou

boute;

inílnunelU

don e ervent 1 s miroitier

-h~netiers

, pour

fa–

vailler les verres concaves qUl {ont propres

a

op ' rauons d Opuque , ou autres ouvrag s de mÍroi.

terie.

(D . J.)

SPHÉRICITÉ ,

f.

f.

eíl: la qualit ' qui conffitue

la

fi!Ture fphérique , ou ce qui fait que quelque corps

efr

rond ou fph ' rique.

l/oye

SPHERE.

La

/ph¿ricid

d s cailloux , des fnúts, des !n'aines

&e.

& des gOllttes d'eau, de vif-argent

&e~

&

de;

bulles d'air dans l'eau,

&e.

vient, fui ant Hooke

du peu de convenance de leurs parties avec celles

d~

fhú de environnant ; ce fluide , felon lui ) les empe.

che de fe meler & les contraint de prendre une forme

ronde en fes preífant éga1ement de tomes parts.

VO

ye {

GOlT TE.

Les

N

ewtoniens expliquent cette

fphérieité.

par

¡eut

grand principe de l'attraétión, fuivant lequelles par.

ties de la meme goutte fluide ,

&e.

fe rangent nalu..

reliement le plus proche du centre de cette

gOtltte

qu'il eft poffible , ce qui occaíionne néceírairement

une figure ronde.

Voye{

ATTRACTION

&

eOHÉ..

SION,

Chambers.

(O )

SPHÉRIE,

(Géog. ane.) Splueria;

11e'du Pélo"

ponnere, fur la cote de l'Argolide, fous la domina'"

tion de Trcesene. eette ile , dit Paufanias ,

/iv.M. e,

'xxxi).

eíl íi pres du conrinent , que 1'on ypeut paffel'

a

pié. Elle s'appelloit originairement

l'tle Sphérie ;

mais dans la ítlite on 1ui donna le nom d'¡le

Sacrée.

Sphérus , qui, felon les Trcezéniens, fut I'écuyer de

Pélops ; étqit inhumé dans cette lle. Ethra , filie de

Pithée , femme d' Egée

&

mere ee Théfée ,

fin

aver–

tie en fonge par Minerve, d'aller rendre

a

Sphérus

les c1evoirs que l'on rend aux morts. Etant venue

dans

l'ile

a

ce deírein, il arriva qu'elle eut eommetce

avec

N

eptune.

Eth~a,

apres cette aventure ; confacra,

un temple

a

Minerve furnommée

apaturie,

óu

la

trOm...

peufe,

&

voulut que cette ile ; qui fe nommoit

Sphé..

rie ,

s'appellat l'Ue

facrée.

Elle infiitua meme l'ufagtt

que toutes les filies du pays, en

(e

mariant ,

cónfa–

creroient leur ceinture

a

Minerve apaturie ;

c'étoíHa

peut-etre une méchanceté de cette princdle.

(D.f.)

SPHÉRIQUE, adj.

(Géom.

&

Afironomie.)

fe

dit en général de tout ce qui

el

rapport

el

la fphere

j

OU qui lui

apparti~nt.

Un angle

jplzérique

efi l'indi..

na,i.fQn mutuelle

de

deux plans qui coupent uné

fphe~

re.

l/oye"

PLAN

&

ANGLE.

Ainíi l'inclin!lifon des deux plans

CAF

&

CE

F,–

Pl.

de Trigonométríe,

fig.

2./.

forme l'angle

.fPh¿riqu,

A CE.

Voye{

SPHERE.

La mehue d'un angle

.fPhé,ique

A

r:;

E

eíl: un are de

grand eercleA

E,

décrit du fommet

C,

commepole,

&

compris entre les cotés

CA

&

CE.

D'oll ils'enfuit que pui(que l'inclinaifon du plan

CE F

au plan

CA F

eft par-tout la meme, les angle;

qui font aux interCeétions oppofées

C

&

F

font ébaux.

Si un cercle de la fphere

A E B F

coupe un

autre

tercie

e

E D F

,fig.

19.

les angles adjacens

A

E

e

&c

A E D

(ont égaux

el

deux droits ; & les angles oppo..

fés

A E C

&

DE B

font égaux

e~tr'eux.

Ainíi tou9

les angles

JPhéri'lues

comme

A

E

C

,

A E D ,DEB, •

BE C,

&e.

faits autour dl'l. meme point

E,

font égaux:

pris enfemble a quafre angles

dro~ts.

~

n triangle

fph ¿rique

eft un triangre

comp~is

entre

frols ares de grands cercles d'une fphe're,

ql11

fe

cou~

pent l'un l'autre. Voye{TRIANGLE.

.

Propriétés des triangles JPheri'lues.

1°.

Si dans deu1\:

triangles'fp'héri'lues,

Pl.

de Trigonomét.jig.

10.

fr

11.

A

B C&

a be,

l'al'lgleA=a,

B

A=ba,

&

CA:::a

é

a

;

les angles

B b,

&

le'S c'otés qui 'renferment les

angles, feront re{peéti'vement égaux;

&

par

c~n"

féquent les triangles entiers (eront égerux; c'efi·a-dlre

13C=bc,lJ=b, &C=c.

De plus) fi dans deux triangles

fplzécic¡ue~

A

=

a,