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45°

s

P E

eít

Comen,

{elon Niger;

~ P/llheli~

,

{elon

~ophien.

n

v

avoit {ur ce promontOlre une ville de meme nomo

(D.J. )

S PERCHIUS

, (

C /ogr. anc.)

fleuve de la Macé–

doine; Ptolomée,

l. fII. c. xilj.

le marque (ur la cote

dé Phthiotide, dans le golfe Pélafgique, entre

Ech~nus

&

P/zt/¡,iotÍdis.

Homere parle de ce flellve,

&

dit

que Pélée lui voua la chevelure d' Achill.e fon

~ls

,

s'il revenoit heureufement dans {a patrIe apres la

guerre de Troie.

(D.

J.)

SPE R G ULA,

f.

f.

(Hij!. na/o Botan.)

efpece de

morgeline , nommée par Tournefort,

aLjine

m~jor

;

c'efr une petite

pla~te

qui pouífe

~Iu~~urs tlge~ ,

DOllées

a

la hauteur d envlron un deml-ple; {es feud–

les '{ont petites , étroites , jaun;hres, di{po{ées en

rayons autour de chaque nreud des branches ; {es

fleurs naiífent au {ommet des tiges; elles {ont com–

po{ées de plufieurs petits pétales blancs, di{po{és en

ro{e, fOlltenlls par un calice

a

.cinq feuilles. Ses grai–

nes (ont p tites , rondes, nOlres, plus menlles que .

celles de la rave; cette plante crolt dans les champs

&

dans les patura!1es; les Anglois la

nommentJPur–

ry

,

&

la {ement deux fois dans un été; la premiere

femaille eíl au mois de Maí ; la [econde [e fait apres

la moiífon du [eigle. Sa récolte efr d'une utilité ad- .

mirable pour les befriaux pendant l'hiver ; les vaches

qui s'en nourriífent donnent de meilleur lait

&

de

meilleur beurre qu'en prenant tout autre paturage;

la volaille en fait auffi {es c1élices.

(D.

J.)

SPERMACOCÉ , (

Hi./l:. natoB otan. )

genre di{–

tina de plante dans le [yfreme de Linna!us; le calice

efr une enve!oppe tres-petite, divifée par quatre dé–

coupures

a

l'extrémité ; il efr placé

(ur

le germe ,

&

fu bflfre. La fleur efr compofée d'une [eule feuille qui

forme un tuyau divifé

a

I'extrémité en quatre (eg–

mens obtus,

&

un peu panchés en arriere ; les éta–

mines fo nt quatre filets pointus plqs courts que la

fleur; leurs boífettes (ont fi mples; le germe du piílil

eíl an'ondi, app lati ,

&

fitué (ons le réceptacle ; le

11:ile eíl fendu au [ommet ; les frígma (onr obtns; le

fruit efr compo(é de deux cap{ules oblongues jointes

enfemble , convexes d'un coté, applaties de l'aLltre,

&

finiífant en deux comes; les graines [ont uniques,

de forme ronde!ettes. Linn..

gm. de planto pago

2.5.

(lJ.J. )

{

SPERMAToIQUE ,

en Anatomie,

e11: ce qui

q

rap–

pon

a

la (emence ou {perme.

Voye{

SEMINAL.

Les anciens divifoienr en général les parties du

corps animal en

JPermatiques

& (anguines. Les par–

ties

JPermatiques

fo nt celles qui par leur couleur,

&c.

ont qllelqlle reíremblance avec la/emence,

&

qu'on

fuppofoit en etre for mées ; tels [Ont les nerfs les

membra.n~s ,

les os

l &c.

les

parti~s

(anguines

q~'on

fUp pO(Olt etre fo rmees du (ang apres la conceptio n.

Mais les modernes

prétende~t

avec

~ien pl~3

de

fondement , que tomes les partles (ont

fpermaúques

en ce fens ,

&

qu'elles fom formées de l'reuf de la

femelle ou de la [emence du maleo

Vaye\.

GÉNÉRA–

TION.

M. Andry parle de vers

fp ermatiques

qui (e trou–

vent dans le corps humain.

Voye{

VERSo

Vai1reauxJP~rmati~ue5 appell~s

auffi

vafa

preparamia~

font de certams valíreaux. qlll [ont defiinés

a

porter

le

{a,ng aux te11:ícules,

&c.

pour y etre

~éparé

&

pré–

pare en (emence;

&

a

tranfporter enÍlute le fang qui

refre apd:s la [ecrétion.

roye{

SEMENCE , T ES TI–

CULE,

&c.

Les vaiífeaux

JPermatiques

{Ont deux arteres

&

au–

tant de veines.

Les arteres

JPermatiques

viennent de la partie an–

térieure du trone de l'aorte, au-deífous des ému lgen–

tes.

roye{ les PLanches

&

les jig. d'Anat.

&

leur ex–

pLication.

Leur ílruél:ure efr hien finguliere, en ce que CQn-

SPE

traires

a

la forme. des autres arteres

qui

font

tres–

groífes

a

leu~ ~ortle

du

tr~)Oc,

elles [ont tres-petites

dans lellr ongme

&

devlennent plus groífes

¡'¡

me–

(ure qu'elles s'avancent vers le teilicules.

Par

ce

moyen le fang efr comprimé quand il commence

a

[ortí.r. de l'aorte pO,ur aller dans ces parties, ce

qui

le dl1pofe aux dlfferens changemens,

&c.

qu il doit

eifuyer. D ans le.s quadrllpedes, ces arteres font tOr–

tillées

&

contournées comme une vis, ce qui ré–

pona au m"me but.

Cowper obferve , que la raifon pour laquelle la

nature a {uivi une alltre méthode dans les hom mes

eíl que dans ce cas , il anroit faUn que les

mufcl~

de l'abdomen euífent été plus larges qu'ils ne Cont

au moyen dequoi les intefuns auroient pu tombe:

(ouvent dans le (crotum; inconvénient auquel les

quadrllpedes ne (ont point expo{és ,

a

caufe de la

ú–

tuation hori{ontale de leur corps.

Les arteres

JPermatiques

rencontrent dans leur rou–

te les veines

Jpermatiques

&

elles entrent enremble

dans le tiífu cellulaire du péritoine,

011

s'infinuant

dans la membrane vaoinale ,

&

Y

étant enveloppées

enfemble , elles vont p'aífer

a

trois ou quatre travers

de doigts des tefucules,

011

elles fe divi{ent en deux

branches inégales , dont la plus groíl""e va aux teílicu–

les

&

s'y partage,

voyez

T ESTIC

.U

LE,

&

la .plus

courte va [e rendre dans le paraílate ou épididyme.

raye\.

PARASTATE.

Les veines

JPermatiques

'prennent le meme cours

que les arterés; fi ce n'e11: qu'un peu au - deíflls des

te11:icules elles [e divifent en plufieurs branches, qui

en s'uniífant forment un plexus qu'on appelle

corps

variquez¿x paplpiniforme

ou

pyrTlmidaL.

Le [

a.ng

que

les veines

JPermatiques

reportent , eíl rappol'té

du

coté droit

a

la veine cave ,

&

du coté gauche aux

veines émulgentes.

roye{ eneore les Pl.

&

les figures

anat. ave, Leur explico

Ces vaiífeaux font [ujets comme les autres,

el

des

jeux de la nature. Verheyen a

Vll

deux arteres

/per–

matiquef

d'un coté , dont l'une [ortoit de l'artere

émulgente. Kerckringius dit avoir trouvé quatre

arteres

JPermatiques

,

dont les deux gauches naiífoient

, de l'émulgente,

&

une des deux droites , procédoit

de 1'aorte. Mais Ambroife Paré prétend avoir

v1l

dans un [ujet, {ept veines él1)ulgentes'

&

autant d'ar–

teres ; il ne faut pas beaucoup compter

(ur

une

ob–

fervation unique ; mais il eíl aífez. commnfl de

trou~

ver la

veinefpermatique

dOlJble de chaque coté. Mar–

chettis dit meme en avoir vu u'ois, qui nées

du

tronc •

de

-la

veine cave, [e réuniífoient en une [eule avant

que d'entrer dans le tefricule.

Les Anatomifres curieux

n~

doivent pas manquer

de lire daos les

mémoire~

de Médecine d'Edimbourg,

tomo

V.

un favant morceau de

M.

Martin, dans le–

gue!

il

combat les anaílomofes des veines

&

des ar–

teres

JPermatiques,

adoptées par M. Boerhaave.

SPERMATOCELE, [. f.

en Clzirurgie

,

tumeur des

!eílicules

&

des vaiífeaux déférens , canfée par le fé·

Jom

&

l'épaiffiífement de la matiere ípermatique.

Voye{

SEMENCE , T ESTICULE; ce terme eíl com–

pofé de deux mots grecs,

{nnPlMI ..

~

cLTO;,

femen,

(emen–

ce,

&

de

/<'IJAIJ ,

tumeur.

La réter:tion de la matiere prolifique donne lieu

el

u~

gonflement tres-douloureux qui fe diaipe par les

(algnées , la diete rafra iehiífante,

&

les catapla[mes

anodins. Si cette maladie n'efr pas calmée

prompte~

ment par ces moyens , elle dégénere en {arcoce!e.

roye{

SARC OC;ELE.

( Y )

SPERMATOLOGIE., (. f.

dans l'économieanimale,

la partie qui traite de la fem ence : ce

mot

eíl oompo(é

dn grec

fT

'lMfPP.fL

,jemenee,

&

),0'Y0t; ,

traité.

Nous avons un livre de Schu.rig [ous le titre de

JPermatologia,

imprimé

a

Francfort ,

in-4

o.

1720.