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s

P H

do

n '

s , trou

el

les deux autres angles ,

&:

!e troi–

neme cOt'.

Vaye{

TRlArGLE&TRIGO OMETRIE.

namhefj .

SPHÉRIQUES , (

Clom.

)

c'eft proptement la do–

n

d

s

propriét~s

de

la

fphere ,

~on~dérée

coro–

me un orps

géom~trique

'.

~

partlclilierement des

djffi rens cerc1es qw font dl!cnts fUI fa furface.

Y aye{

PH RE.

.

'eft

fur cette matiere que le mathématicien Thé?–

dofe a écrit les uvres qui nous refient encore de lw ,

&

qu'on appelle

lesfplúrique.s

d~

Théodofe. . .

Voíci les principales propofrtions , ou les pnncl-

paux th

loremes

des

j'phériques.

.

l°.

Si on coupe une fphere de quelque maOlere

que ce foit: le plan de la fefrion fera un cercle dont

le centre efi dans un diametre de la fphere.

D'Oll

il fuit,

.0.

que le diametre

H

J

(Planche

deTrigonom.

fig.

,

7. )

d'un cercle qui paífe par le cen–

tre

e,

ft

égal au diametre

A B

du cerde générateur

de la fphe re

&

le diametre d'un cercle , corome

FE

qlli ne paífe pas par le centre, efi égal

a

quel-

,

I

I

que corde du cercle generateur.

2 0 .

Que corome le diametre efi la plus grande de

toutes les cordes, un cercle qui paífe par le centre

eíl

un grand eer le de la fphere,

&

tous les autres

{ont plus petits.

3

0.

Que tous les grands cercles de la fphere font .

égallx les uns aux autres.

4°.

Que íi un grand cercle de la fph ere paífe par

quelqlle point donné dela fphere ,eomme

A

;

il doit

paífer auffi par le point diamétralement oppofé ,

COOl–

me

B.

So.

Que

fi

deux gtands cercles fe

coup~nt

mutuel–

lement l'un ¡'autre, la ligne de fefrion efi un diame–

!re

de la Cphere ;

&

qué par conféquent deux grahds

Gercles fe coupent ¡'un l'amre dans des points dia·

métralement oppofés.

. .

60.

Qu\m grand cercle de la fphere la divICe en

dellx parries ,

Ol!

hémifpheres égaux.

].0.

Totls les gral ds eercles de la fphete fe cou–

pent l'lIn ¡'autre en dellx parties égales

&

récipro–

quement touS les cercles qui fe coupent en deux par-

lies égales , font ele grands cercles de la fphere.

.

3

0 .

Un atc d'un grand cercle de la fphere compns

entre un atrtre arc,

J{

I L

(fig.

,8.)

&

(es poles

A

&

B

,

efi un quart de c:rcle.

.

elui qui efi compns entre un momdre cercle

DE F

&

un de fes poles

A,

efi plus grand qu'un

quart de ccrcle;

&

celui qtli efi

eo~ptis,

entre le

tneme ,

&

l'autre pole

B

,

efi plus petlt qu un quart

de cercle.

4° .

Si. un grand cercle d\tne fphere paífe par les

poles d'un autre , cet autre paífe par les poles de ce·

lui-ci ;

&

fi un grand eercle paíre par les

pole~

d'un

autre , ils fe coupent l'un l'autre

a

angles drolts,

&

réciproqt\ement.

50'

Si un grand cercle

A F B D

paífe par les po–

les

A

&

B

d'un plus petit cercle

DE F,

ille divife

en parties égales,

&

le coupe

a

angles droits.

6

Q •

Si deux grands cercles

A E B F,

&

CE D F,

(fig,

'9 ') fe coupent l'un l'antre aux poles

E

&

F,

d'un autre grand cercle

A C B D

,

cet autre paífera

par les poles

H

&

h

,

1

&

i

des cercles

A E B F,

&

CEDF.

70'

Si deux grands cercles

A E B F,

&

CE DF,

en coupent chacun un antre mmuellement, l'angle

d'obliquité

.A

E E

fera égal

a

la difiance des poles

H l.

go.

Tous cercles de la fphere, eomme

G E

,

&

L K,

(Iig.

2 0.

)

également

~

ifi.an!

.J

de fon centre

C,

font égaux :

&

plus ils font e10lgnes du centre, plus

i1s font perits; a.infi, comme de .tou.tes

l~s

cordes

paraHeles il n'y en a que deux qUl fOlent egalement

éloignées du centre , de

10us

les cercles paralle1es alol

s

P

H

~Ame

grand

cercle , il

n

yen a

qu

deu:\:

qui

'Coi

t

egaux.

9°.

Si les

ares

EH

&

KH G 1

&

l L

COm

ris

entre un grand cercle

1 H M

&

les cercles plus

~

_

~ts

G N E,

&

L O K

font

I

gaux , les cercles

Ont

egaux.

10° .

Si les arcs

EH

&

G 1,

du meme grand «_

ele

Al B H,

compris entre deux cercles

e

N E

&:

1 M H,

font égaux , Les cercles font paralleles. '

11°,

Un are d'un cercle paraUele

1 G,

( fie.

2./ . )

efi femblable

a

un arc d'un grand cercle

.A

E

íi

cha~

eun d'eux efi compris entre les

111

mes

gra~ds

cer.

eles

C A F,

&

CE F.

Ainú , les arcs

A E

&

1 G

,

ont la

meme

ra.ifon

~

leur

circonféren~e ;

&

par cone'qu nt contienneot

le

meme nombre de degrés;

&

l'arc

1 G

,

efi

pI

petit que l'arc

A E .

12°.

L'ar c d'un grand cercle efi la ligne

la

plllJ

eourte qu'on puiífe rirer d'u n point de la furfuce d'une

fphere

a

un autre point de la meme furface.

D e-la il s'enfuit que la vraie dífiance de q,eux

lieuJi

fur la furface de

lc\

terre, efi un arc d'un grandcercle

compris entre ces li ux.

Voye{

NAV1GATlON

~

Cu.–

TE.

TYo.Lf

(,>

C/zambers. (E)

SPHERISTERE,

f.

m.

(Gymnaftiq.)

fph6ZriJl~

rium,

lieu confacl'é

a

tous les exen:ices

dans

lefquels

on employoit la balle.

Quoiqu'entre les divers exereices

OU

l'on

fe

fer~

voit de bailes , ii

Y

en eut pluíieurs qu'on ne pouvoit

pratiquer qu'en plein air

&

dans les endroits

les plus

{pacieux des gymnafes , tels qn'étoient les

xyftes

xyJla

,

ou les grandes aUées découvertes; oa a;

laiífoit pas

~hez

les Crecs de confimire dans ces

gyw

nafes

quel~\Ies

pieces convenables

a

certaines eipe–

ces de fpherifiiques.

Les Romains qni avoient imité les Crecs dans

la

confirll'..'hon de la pl['¡part de leurs batimens,

&

eo"

tre autres dans celle de leurs gymnafes ou paleftrtlS,

&

de leurs thetmes,

y

pla<;oient auíIi de

cesfphériJ.

fleres,

qlli n'é1Oient pas te\lement affeétés

a

ces

édi..

tices publics, qu'il11e s'en

trouv~t

fouvent dans les

maifons des particuliers tant

a

la ville qu'a la campa.

gne. L'empereur VefpafIen, par exemple, en avoit

un dans fon palais ;

&

C'éloit-Ia, qu'au rapport de

Suétone ,

il

fe faifoit frotter la gorge

&

les autres

par–

ties du corps un E:ettain nombre de fois. Alexandre

Severe s'exer<;oit auíIi tres-fonveht dans fon

fplWi.

flere,

fui vant le témoignage de Lampridius.

Pline le jeune, dans les defcriptions qu'il noUS a

laiífées defes deux maifons de eampagne du Laureo·

tin

&

de celle de

To~cane,

place dans l'une

&

daos

l'autre

unfphretifleriU(ll.

Il dit en padant du Lauren–

tin,

coluuet calida pifcina

mirifice

ex qud naUf.teS

mt111

ad('piciunt; nec ptocul

fphreriHerium,

quod ca!i.dijJi.mll

¡olí,

indinato jam die, occurrÍt,

c'eft-a·dire,

il

ya

une grande baignoire d'eau chaude

fi.

avantageu(e–

ment íituée, qué ceux qui s'y baignent voyent

la

mer ;

&

non loin de-la efi un jeu de paume

e~pofé

a

la plus grande chaleur du foleil vers la fin du

J~ur.

Et en párlant de fa mai(on de Tofca/;)€, il s'exprune

ainíi :

apodyterio j'uperpoJilum

efl

fphrerifierium

qu:J

plura genera exercitaLÍonis, plure/que circulos

ClZpJ!"

une efpece de jeu de paume propre

a

divers exerc¡–

ces, <?ccupe le deífus du lieu qui fert de garde-robf;,

&

ce Jeu de paume efi accompagné de pluíieurs re-

duits

&

détours particuliers.

.

Comme Vitruve, dans la de[cription qu"il

d~nne

des gymnafes ou

p~1efires

, tels qu'on les VOyOlt en

Crece de fon tems (car ils n'étoient pas fort com–

muns en Italíe ) ne dit pas un mot

dufParifleri.u.m,

en

faifant le dénombrement des différentes pieces de

~

palefire; il Y a apparence que le

coryceum

dont

il

parle, efi le véritable

fphariflerium

des paleares.,

c'e~-a-d.ire,

un lieu d iliné

el

la plllpart des exerCl-

.

ces