s
P H
qui
íol'lt les
extrémités de l'axe, lont
rtomm~s
Íes
poLes de la fpllere.
P ropriétts de laJPherc.
1°.
Une
fplzerp
eft égale
el
une pyramide dont la ba(e eft égale
a
la (urface de
lafplur"
&
la hauteur au rayon de la
Jplzere.
J.
0.
Une
yltere
eft a un cylinure circon{crit autour
d 'elle, comme
2.
eft
el
3.
V oy e{
CYLINDRE.
3
0.
Le cube du diametre d'une
fphere
eft au (olid(;!
que contient
1ajp lure,
c\-peu-pres comme 300 El 1'57.
On peut donc par-la
~e(ürer a-peu~pres
la (olidit'
,d'une
fphere.
4°.
La (urface d'une
fphere
eft quadrup1e de l'aire
d'un cepele décrit avec le rayon de
la fphcre.
Le diametre d'une
¡pIure
étant donné, trouver
fa (urface
&
(a (olidité,
1°.
Trollvez la circol'lférence
du cercle décrit par le rayon de
lafplzere .
V fJye{
CIR-
CONF : RF.NCE.
',.
, Multipliez. ce que vous avez trouvé par le día–
~etre ,
le produit (era la furface de la
jpllue.
Multípliez la furface par la fixieme paqie du dia–
metre, le prodllit fera la (olidité de la
jpllm .
Ainfi, en (uppofant que' le diametre de la
fphere
eft 56, la circonférence (era 175, qui mllltipliée
par le diámetre , produira 9800 qui eft la furfa ce de
'lajphere
"
cette iurface mu!tip iée par la fixieme par–
tíe Ój.1 diametre, donnera 91"9°57, qui eft la {elidité ;
OH
bien opérez 'cómme il (uÍ!:
Trou vez le cube du diametre 1 75616; enfuite cher'"
chez une quatrieme proportionnelle
a
ces nombres
3
00 ,
157, 175616, cette quatrieme proportion–
ne!le (era 91 9° 57'
Voy e'{
PROP0RTlONNEL; c'eft la
folidité de la
Jplz~re
qu'on cherchoit.
_
Pour ce qui regarde les fegmens
&
les (eEttmrs des
fph eres "
1
oy ' {
.SEGM E: T
&
SECTEUR,
'
_ Proj etlton
de
La/pltcre. Voy
{:PROJECTlON.
•
Sph:e
d'aétiviíé cPun corps eft un. efpace detet;¡
m iné
.&
étendu tout-autour de hli, au-deJa .duque!
l es émanations qt)i fortent cf.u corps , n'ont plus
a'a'c~
tion ferlíible:
r óye{
ATMOSPIf É.Il.E. -
' -
\
" Ainíi
n óílS
dí·~.
ns ql1e,l'á- vertu de
l'aiipan~I'a
de
c ertain es bornes - au dela deíqllel,les cette pierre ne
petlt p<?im atü rer une aigllille-;'1ría,is par tout otT·l'al7.
guille efr placée ; pourvu qu'elleptliífe
etr,e -miíe-'~r
lTIOll em'en-t
p~r
l'nil!Jant, on dit qu'elle eft dans la
fpILcre
d'aétívire
ele
l'ai mant:.JV-oye{ AIMANT. ;) :;
. " '1
'
- SPHERE,
'en AjltontJ fllie,
eíl: .tet: orBe Ol!
étet1dt)~
c?ncé\~e
qtl;Í
en~~~\re, n9tr~ ~I ()b.e , ~ áti qtlelles
coips
celefr es ; le foI-ed, les etolles; l'e:qilaneres
&
les co–
tnetes (emblent é1re
att~ché-es.
<V'oye{
CIEL ,
0,11
l'appelle' atlÍu
la:./phere:'
du
1110
nde ,
&
e.Ile efr
robjet de l'
Aftro nomi~
fph.Jtique.
Voye{
ASTRONO-:
MIE
&
$PHÉRIQUF..
·
,-
~ette
fphere
efr
extrem~~(lt
'grande
,',pu~(qu;dle
l'enferme les éroi} s fixes; ce .qui'
la
~ait ~uefquefo~~
nommer la
fpILere
des étoíles fixes . Le' dlamet,re ,de
l'orbite de la terre eíl fi petit , qtl'lnd on le
cotnp~re
au diametre de la
f phere
du
n;¡QQ.d~t qt!e~l~)
centre
~e
lajp/zere
ne fouffi-.e p,oínt ,de c,h,angement
(en~~l~t
~uoigue
l'obfe'rvateur (e place
fúc~effi\lement
,
da.ns1es différens points de l'orbite' : mais en tout tems
&
• él
tous les
poin~s '
de la (urEace
.~e
Ja
.terre,,'les, habi–
't ans ont les memes appa,rences
cl~
la Jp.here,;
c. eft-a–
dire, qtLe les étoiles fixes parolífent occuper le me–
me point dans la furface de
leí:
fplme, voyc'{
PARAL–
LAXE. Notré 'maniere de juger de la fitnation des af–
:tres eft de concevoir des líghes ,¿roites tirées
de
l'reil ou au .centre de la terre, a-tÍ'avers le centre de
l'aftre,
&
qtii .c0ntipuent
e~cor~ j,~lfqll'~
ce ql(elles
coupent
cef:teyPhere;
les pOllltS
dil
les' llgnes fe ter–
minent, font les,lieux
app~arens
'de ces aftres.
VOY'i:;
LIEU (..
'p
ARALLAXE.
'
Pour détermíner mieux les !Íet!x que les cprps
oC–
cupent dans
lafphere )
on
a imagine diffén:ns.,er,les
•
- _0.'. _
,
~
.
s
P
H
0413
hit
la
furface ,
-&
qu'~n
appeUe
par
aette
ra~fon ée~
eleú
de la fpliere . Voye{
CERCLE. -
Il
Y
en a quelques-uns qu'on appeÍÍe
grands eere
eles,
comme l'écliptique , le méridien, l'équateur,
&c.
les atitres
peúts eereles,
(w mme les tropiques , les
paralleles ,
&e. Voye{
chacun de
~es
cercles fons fon
nom particlllier, EQUATEUR,
HORlSO N ,
ECLIP-
TIQU fi ,
&c.
.
,
$PHERE, m
G¿ograplúe
~
&c.
fignifie une
certa~ne
q~fpoútion
de cercles fur la (urface de la terre, dont
la ' pllipart gaident toujours entre etlx la
m~me
fituá"
tion, mais font <;lifféremment difpofés par rapport
aux différens points de fa furface de notre globe.
Les cercles qu'on' concevoit originairement (ur la
furface de la
fplzere d u
mohde , ont
été
pour la plus
grande partie, transférés par análogie
a
la furfacé
de la terre ; 011 on les conc;:oit tracés direétement
fous ceux de la
JPhefe
&
dans les menies plans, de
maniere que fi les plans des cerdes
~e
la terre étoient
continués ju(q'u'a la
jphere,
ils co-incideroient aveG
les cercles refpeétifs qui y font placés ;
c'~ft
ainíi que
nous avons fur la terre un horifon, un mériclien
t
un équateur,
&c.
Voye{
HORISON,
&c.
Comme l'équateur qui eft dans le ciel divife la
(pltere
en deu parties égales, l'une feptentrionale
~
l'alltre méridionale ; de-meme auffi l'équateur qui
eft fur la [urface de la terre , la divife en deux parties
égales,
V O)
ez.
EQUATElJR.
,
.'
Et comme les méridiens qui font dans
ia
fpltere
~
paífent par les poles du monde, il en 'eft de
mem~
de ceux quÍ [o nt [ur la terreo
roy e{
MÉRJDIEN.
T
o~lte
la
j'phere,
ou
le
globe terreftre pouvant
amener tour -
a-
tour tous tes points (OtlS le mérid
dien'; & ,le méridien pouvant hauffer o,u 'baiH'er l'axe
du monde en gliífant dalls les ent.aiHes de l;horifon:–
cela
[Frt
fi
déterminer les ?[peéts du cie1
a
llégard de
tous -les pellples de
f~
terr.e, a mefmer les difrances
c;!~s J~ ~~?
a
'COnp.oitre la durée qes huits
&
des jOlll'S
pour
f
te!
li<;:u,
le
momel
t
¡:lu
~ever
&
du cOllcher dlI
S91~1
,.
l'héure qu'il eíl:' en
tel
end'roit , quand.i1 eft
• Widi dans, up.
autr~
;- en un mot,
a
'réfondre- toutes
~es- qtlefl:ío~
qui
r~gar~ent
la
,dij i~?f;tion
des l ieux
~
tant
entr'
ep)( íur le:glob,e , qu a 1
egar,~
du So.leil
&
de, tour le, ciel.
rrJy~.{
GLOBE.
"
-
Doné "
fúi.va~tla
différente pOhtioh de' quelqu¡;s–
tln~.de f~
cercles par raRport aux
~!lJFt.s ".il) 9rz;~v<7
qU,é nous
avons, laJp/~ere
dro.ite
paral1~l~
ou
091iq~e. ·,
LaJPhere
drOlte eft celle dans laquelle 1'éqhlateur
coup~
l'horj(on dll·lie\t.a lIngles qroit's.,
-
,
pans cette htu,atígn,
l:~quateur
&
tOt1s)e~:~e-~cle~
paralleles
el
I'hon(on, d.Olvc:nt couper. dlreaement
J:horif<¡>Il., fans
~'inc.liner
d'uo coié
p'l~l~
qt{e de, rau':'.
treoR écip.roqueJUent l'horifqn coupe
J
eéquateur ,
&.
t~)Us l.~s,ce.rcles J>~ralle~~s...a l'éqllat~~l~_!,!~~ 9~H~
eor..
tlons egales. T
~~le-
eít. ta
.fp,he,re
drc:ute", ~, y~lc~ f~~
~f;f~
s.
,qn-
:aJ~
lpur .,en
g~neral
tant que leJoid eft
f~ll.S l'6,or~rOl~.
\O,r
~t9J~
les
cerrl_e~
'1,!e
1;
f~~~~!.fI~crit
¿tui troplqtre a l'autre (Ont cOtlpes eh dcux poJ;tJons
~grl~ pat;"c.~t..hp:rifq,l} ~ pui~qu:.iJ.s,~o.r¡n,b~nt: ;d~rea:e
I!117P~ deíIt~s.
LesJPl\rs,y
~q{lJ ~on,c
egs!JJ'¡aux nuits ,
~A;~r~nt
tOl:te 1ann,ée
~~;y;
a
do.ll~e ~et}.res
de
io~r ~
<.!~l¡an; ~~ lnlllt. ~e ~q1<¡JliN Ae,fce,~dant,
di;eB:ement
f(H
s,l h}i>nfon , s en .elolgn-e plus V1te que,s'lLs'y plon–
geoit, oblísuemeht;
a~n4 le ~répu(cu
le eíl: plus c?<urt.
. Lafphere
parallele eft ceiLe
dan~
laquellel'équf teur
en
paralIele a l'horifon fenftble,
& ,
dan~
le plan
d~
l'hori{on rationnel.
:'. -
Élle.efr telle .ponr
CCl.lXauxquels le pole fert
d~
zénitn.' Si ce coín du mopde efr habitable.,
op.
'doit
y ;,lvoir l'h<?rÍíen daos l'équat eur .l,puifque le poIe
~
le zénith y
étant.lameme chofe,
a
90
deg~és
d!!-la '–
<ln 'trolwe égaJe,ment l'horifon
&
Féquateur
q1.tife
confo,nd~nt)
.'?.I.1
d~viertnÉ!~t pat~lleles l\~n
a
l'autre;
,e qlll faIt donnel:a
~ette, cllfp.0~tloIl
du
~oo~~. l~ P.Q~