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394

S

O

U

'OLlVTage

allemahd de M.

Klein~ qu~

a ponr

tlt~;

,Def–

-cripti on düatllée de

La

foudure

des.metaux,

pubhe él Ber-;-

1ia en 17 60 ,

&

qni efr l'

OH

vrage.le

p.lus,complet qUl

.út

encore étépublié fur

cett~

.mat.lere !ntereífante.(- )

SOUDURE

en

lerme de Bljouuer,

e

eíl: une compo–

{ltion d'or

b~s,

d'argent & de .cuivre fort, aifée

a

fondre.

Il

y

.a

de la

foudure

.

au tlers , au

qua~re

,

a~

-cinq au íix au fept au hUlt , au neuf & au dlX, ql11

-eíl: la

'ph.ls

fo~te qu'o~

employe. Pour faire

laJoudure

au quatre, par exemple,.on prend trois parties d'or

& une d'aloi que l'on fa1t fondr:e enfemble., & que

Fon forge de

l'épaiíf~ur

d'une plece de.íix hards

j

&

bn la coupe par paIllons plus ou molOS gros. On

marque chaque morceau de

Jou1ure

du

nu~éro

de

(on citre,

& on

renfer,me }es paI110ns

cQ~pes

dans

des bOltes auffi numerotees de 'lettrs tltres, afin

d'é-viter l'inconvénient d'em.ployer une

foudztre

pour

une autre.

l/oye{

ALCX.

SOUDUR"E,

en

terme de D iamantaire,

eíl: une com-

poíition d'étain & .de

plom~

fondus, enfemble : un

tiers du premier, & deux tlers de

1

autte.. Monter

en

Joudure ., Voye{ Meare en foudute.

.

.

Meare e·n

sou

D

U.RE,

en

terme de Dzamantazres,

c'eíl: menter le diamant dans la coquille fur un mé–

Jéfnge d'étain & de

plomb~ q~i'on

appelle.Joudur

7,

Ce méla-nge

.prend.la

forme d un cone qUl

rem~ht

par fa bafe 1a coqtlllle

~

au fond duquel eíl: le dla–

mant ·que

l~on

ve,ut talller.

·SOUDURE.,

terme de FerbLantiers. Lafoudure

des fer–

blantiers eíl: d'étain. lis s'ea fervent pour joindre en–

femble del-lx ou plufiellrs pieces de fer-blanc. Ils com–

menc-e-nl par mettre fur la raie ou les pieces qu'ils

ventent f<mder, de "la _poix-réíin-e écrafée; enfuite ils

-enlevent ave<: le fer a fouder un 'petit morceau de

Joudu-r-e,.&

le potent fur la

poix-.r-éíi~e:

la chaleur d:l

fer fait fondre

"la

foudure

,

la pOlx-reGne , & les falt

incorporer av-ec les pieces de fer-blan-c & les aífu-

jettit enfemble.

.

- -"SovnVR-E,

terrned'Hor!ogers.

'Les Horlogers en em–

ploient de pluíieurs efpeces.

La

Joudure

d'étain qui

eíl: la meme que 'cene des ferblantíers , le zinch & la

foudure

d'argent ou

Joudure

au tiers: elle fe faít en

mettantles deux tiers d'argent &un t-Íers de cuívre.. _

Les mouieurs de boites ont des

Joudlms

<le diffé–

rens numéros,romme de

laJoudure

au 3 ,au

-4,

an -) ,

ce quí íignífie que fm 3 ou 40U 5 parties

defoudure

il

y

en a une d'alliage d'un mét-al inférieltlr; ainú

la

(oudure

d'or au 4 efr un mélange de 3 parties d'or

au titre avec une d'argent ou de rofette , felon que

ron emploíe de ror rouge ou de 1'or, blanco On

emploie la

joudare

la plus forte fur les ouvrages

<le plus haut titre.

.

SOUDURE, dont les

FaEleurs d'orgues

fe fervenl:)

eíl: un mélange de deux parties d'étain & d'une de

plomb, que l'on fond enfemble dans une cuillíer de

fer, & que l'on coule en pluíieurs bandes larges

¿'un flouce , & 6paifies feulement

de

deux lígnes ou

envíron. On met la

Joudure

en bandes plates, afin

que les fers

a

fouder avec lefquels OFl la prend fur la

tuile, plliífent la

fond.re

plus aifément. Ainíi

fi

on

veut faire trois lívres de

joadure

,

il faut deux livres

<l'étain & une livre de plomb : elle fert

a

joindre

¿eux ou pluíieurs pieces &

a

n'en faire qu'llne.

Avant que d'employer la

pJlldllre ,

il fallt blanchir

les rives de ce que l'on veut fouder, laiífer fécher

le blanc, enfuite gratter le blanc & la furface du

tuyau avec la poínte

¡\

gratter décrite

a

fon

artide.

Cette pointe doít etre bien afilée fur

-Ia

pierre

el

l'hui–

le, afin de ne point éclater le blanc qui doit border

les deax cotés de la

Joudure

,

& qui l'empecl:!e de

s~tendre

au-dela de ce qui eíl:

néceírai.re.

Une bonne

Joudwe

doit avoir une ligne ,une ligne & demie ou

au plus deux lignes de large, felon l'épaiífeur & la

grandeur des 'pieces que l'on foucie,

&

erre bordée

sou

de chaque coté par une bande de blanc de 4 OU

5

Ii–

unes de large plus ou moins. Le blanc qui lert

a e.nt–

pecher

"laJoudure

de conler & de s'étendre au-delé\ de

l'endroit

Olt

on veut qu'elle foít, fert auffi

el

empe–

cher les tuyaux de fondre

a

l'approche du fer chaud

avec lequel on pofe & on faít couler la

{oudure

dans

l'e[pa·ce que I'on a gratté de part & d'autre de la

fente qu.i

i~pare ~es deu~ pie~es

que

~'on

veut join–

.dre. On dOlt aVOlr gratte en blfeau, c eíl:·él-dire en–

forte que la poirite ait pénétré plus avant

ve~s

la

rl ve ou arr.ete , oll elle doít avoir atteint toute I'é–

paiífeur, que vers le blanc

QU

elle ne doit qu'eilleu_

rer la fuperficíe.

-

.

La gratture doit etre bien unie,fans reífauts ni bof–

{es, afin que

-La

fouduTe

vienne de meme ; pour cela

il faut gratter légerement : on Iagraiífe enfuite avec

du fuif de cbandelle ,

&

on applique la

Joudure

avec

les

fers

a

fouder que l'on traine tout-du-Iong des en–

oroits qu'il faut louder,

-voye{

FERS

A

SOUDER, quí

doivent etre étamés

&

chargés de

foudure

amant

qu'il

eft

befoin.

"Loffqu\inefoudure eíl: bien faite, elle doit former

aans toute fa longueur une petite convéxité tres–

unie & par-tout de meme largeur, laquelle dépend

de l'ég.alité ·avec laquelle on a gratté le tuyau.

SOUDURE,

(Plomberie.)

mélange fait de deme:

livres de plomb avec une livre d'étain, qui fert

a

joindre les .tables de plomb ou de cuivre. Op la no

m,.,

me

J oudure

au

tiers.

$oudure

en

loJange

ou

en

épi.

Groífe

foudure

avee;

bav ures en maniere d'arrete de poíífon. On la nom–

me

Joudure plate;o

quand elle eíl: plus étroite, & qu'–

elle n'a d"lUtre faillie que fon arrete.

D a-viLer. (D.

J.)

SOUDURE,

(Ma~onn.)

On entend par

Joudure,

du

platre .[erré dont on raccorde deux enduits qui n'ont

pu etre faits en meme tems fur un mur ou fur un.

lambris.

(D.

J.)

SOUDURE,

(Drolt romain.) LaJoudure

faÍt dans le

dr~it -~omain

un objet de qüeíl:íon

q~1Í

a partagé touS,

les Jun[.confultes ; parce que CQmme 11s ont cru qu'OD._

ne pOllvoit pas féparer les métaux, par exemple • .

}'or du cuivre, Oll que la

foudure

produiCoit un vrai

rnélange des aeux matieres fou dées enfemble;

il~

ont établi, que des deux chC5fes joíntes enfemble , la–

rnQindre étoit acquife al! maitre de la plus grande.

'Quelqnes-uns d'e'ux ont diílingué deux íortes de

JOil.dure,

l'une qui fe fait avec une matiere de m&me

g~nre

que les deux cor,ps foudés ea(emble; l'alltre

qui fe fait ave c üne mariere de différente nature.

115

a,ppeltent la premíere

firrurninatio

,

& l'autre

pLum–

Oalltra.

Suivant 1'idée de ces jurifconfultes ,la pre–

miere forte

deJoudure

confGnd les deux corps foudés

enfemhle , de maniere que le tout demeure par droit

d~aC'Celfoire

au propúétaire de la plus groífe , Ol! de

la plus coníidérable partie, quand meme elle vien·

droit enfuite

a

etre féparée de la moindre; comme

.fi

un bras foudé

el.

une Hatue d'or _, fe détachoit. Que

fi

les deux parties étoient égales, en forte que l'llne

ne pút etre -regardée comme une acceífoire de 1'au,.

tre; alo(s , difent-ils, aucun des deux propríétaires

ne pourroit s'approprier le tout,

&

chaclln aemelL·.

r~roit

maltre de fa portion.

D'un autre coté, quand deuXl pieces d'argent;

par exemple , font foudées .avec du plomb , ou que

l'on foude enfemble deux pieces de différent métal,

Ce

qu'on appelloit

pLwnbawra;

ces me01es jurif–

coníliltes vouloient qu'en ce cas, il n'y eút point

de mélange ,

&

~u'ainfi

les·deux corps foudés de–

meurent chacun a le\:u maltre , {oit que l'un fe troll–

ve plus ou moins col'lfldérable que l'autre.

Mais on ne voit auéun fonoement folide de cette

différence; car deux pieces d'argent foudées en–

íemble avec de l'argeat , demeurent auffi diílinétes

l'une de l'autre, que

fi

elles étoient foudées avec du