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sou

de.ruit~ ~u

feú de la lampe, Oll d'un CO\.lp de

Aan'liñ~'

dirigé par le chalumeau de cuivre , on échauffe la to·

talité de la piece)

&

on

lafaude

du meme coup.

Lorfque la piece efi groífe, apres l'avoir fait fé–

cher, on l'environne

&

on la €ouvre de charbon al'–

turné; on l'échauffe alors en foumant a l'entour avec

un fouffiet a main; lor[que la piece efi d'un rouge

fuffifant, on découvre les endroits qui doivent etre

[oudés

en otant les charbons de deífus ces places; on

porte le tout au

f~u

de la lampe, ou d 'abord on ache-

'Ve de l'échauffer tout-a-fait en l'enveloppant de toute

la flamme du chalumeau ;

&

lor(qtl'on

apper~oit

que

la (oudure efi prete a {e fondre, on retrécit (a flamme,

&

on la porte plus direétement {ur les parties a réu–

hir: lor{que 1'0n a vu coulertoutes les [oudures, alors

on dégarnit la piece promptement de tout le feu de

<:harbon qui l'environne ; on la laiífe refroidir , on

la délie ,

&

0n la met dérocher dans l'eau {econde ,

yoye{

EAU SECONDE

{,>

DÉROCHER. 11

y

a une ob–

{ervarion a faire, c'en: qu'il arrive quelquefois que

les crampons ou flls de fer

{efoudent

avec l'or par la

violence du feu,

&

qu'il efi airé d'éviter cetinconve'–

nient en melant tant {oit peu de

(el

de verre avec le

borax.

SOUDER,

&erme de Chatnetier,

les ChaÍnetiers

fou–

dent

pluueurs de le,urs ouvrages avec de la {oudure

dont les deux tiers {ont d'argent

&

l'autre tiers de

'Cuivre; quelquefois la (oudure eH moitié l'un, moi–

tié I'autre , {elon les ouvrages.

SOUDER,

firs

ti,

dont {e {ervent les

Faéleurs d'or–

giles

pour

Jouda

toutes les pieces de plomb ou d'é–

tain dont les tuyaux {ont compofés, {ont des fers

ABe,

(fig.

28.

PL. orglle.)

dont la parrie

BA

a la

forme d'un coin , dont le tranchant

ea

arrondi. La

partie

Be,

qU\ efi la queue ou le manche, {ert

a

les

pouvoir tenir , au moyen des poignées

DE

qtli (ont

d e bois,

&

{ont chacune une moitié de cylindre

convexo-concave; c'efi-a-dire, creu(e par dedans

pour recevoir1e manche de

ti

r,

&

convexe par de–

hors pour s'ajuíiel' daos la main.

Voye{

POIGNÉES.

Lorfqu€ les fers {ont neufs , on les lime

av~c

une

lime douce ,

&

on les hotte avec du (el ammoniac,

ce qu'on appelle les

étamer ,

parce que fans certe pré–

paration ils ne prendl'oient pas la {oudure qui efi {m

la ruile. ·

Pour fe {ervir de Ces fers, apres les avoir fait

chauffer non ju(qu'a ce qu'ils {oient rouges, on les

frotte {ur la tuile Oll il Y a de la {oudme , que la cha.

leur du fer fait fonure,

&

qui s'attache au fel' lor[–

qu'elle efi fort dure, comme

~l'

cre

a

écrire dans

une plumeoOn la porte en cet état [ur la partie que

1'0n

veutJollder ,

oll

00

l'applique en paífant

&

re–

paífant le fer chaud autant de fois qu'il en efi be{oin

pour la. faire prendre.

f/oye{ L'anide

SOUDURE.

SOUDER

,jers

ti,

efi un infirument dont les

Plom–

biers

{e [ervent pour

Jouder

~es

ouvrages de leur mé–

tier. C'efiun ferde forme cylindrique,dontlaqlleue .

allÍIi

de fer, [on du mileu de la ba[e du cylindre, efi

emboitée dans deux morceaux de bois appellés

mOll–

jlclteS,

qui lui {ervent de manche,

&

par le moyen

de[quelles l'ouvrier retire le fer du feu,

&

s'en (ert

fans etre incommodé de la chalellr. 11 ya enG:Ore des

firs dfouder

qui (ont d'une forme triangulaire

&

plus

petits:

ceux-UI.

ne [ont propres qu'aux [ellls Plom"

biel's.

f/oye{ les Pl.

&

jig. du Plombier.

SOUDER

les pots d'étain,

c'efi unir, par le moyen

d'un fer

a

fouder

,

le haut

&

le bas d'un pot pour en

former un {elll corps. Pour cela, on prend une bande

de feutre de chapeau , qui forme la circonférence du

pot en dedans ; cette bande

ea

plus ou moins lar–

ge

&

longue , {uivant la grandeur

&

la groífeur des

pieces. On joint les deux pieces l'une fur l'autre ; on

les atta che par deux gouttes avec le fer chaud : puis

on co nduit ce fer fur ce qu'on appeIle la

JOlláure ,

'S O U

qu~

efr

üñ

cOl'don qui vient en mouie a une piece ,

[oit du haut

&

du bas ,

&

dans lequel il y a un degré

pour introduire jufiement l'au tre piece ,

&

qui four–

nit en meme tems la matiere [uffi{ante pour faire la

[oudure , on fait marcher le fer en tournant la piece

[ur [es genoux ; on appuie le fer aífez fort , afin

qu'elle {oÍt bien tréfondue; enCuite on retire ron

fetltre avec un petit ,rochet.

Il faut avóir {oin de paífer légerement du [uif au–

tour de la {oudure avant

defouder,

SOUDER

ti

lafolldure Légere en élain,

c'efi faire

tenir une an{e , ou charniere, ou autre morceau

a

une piece d'étain,[oit depoterie ou menui(erÍe, fans

la jetter [ur la piece.

Vóye{

JETTER SUR LA P1ECE.

Pour cela on attache, avec une goutte d'étain ,–

l'an{e ou autre morceau qu'on a jetté

a

part {ur la

piece oll on le veut unir; puis on met du charbon

allumé {m une plaque de fer échancrée , qlli échallf–

fant Vanee

&

la piece oll elle efi pofée, fait fondre

la {oudure légere qu'on

y

met adroitement,

&joude

la piece proprement

¡

apres quoi on retire le feu.

La {oudure légere efi compo[ée de trois parties

~

une d'étainfln, une d'étain de glace

&

une de plomb.

Cette [oudure [e coule par petites branches {ur uné

rape a étaiQ ; elle efi fort tendre

a

fondre , c'eí! qui

fait qu'elle fond [ur une piecc chaude, fans que la

piece fondeo

On

foude

auffi,

ti

la foudure légére

,

des pieces [or–

tant du moule, encore aífez chaudes pour fondre la

[oudure , principalement des chandeliers d'étain;

ponr éviter de les

fouder

au fer; c'efi une diligence.

f/oye{

SOUDE.R.

~

SOUDER,

en terme de Potier;

c'efi l'aétion d'ap–

pliquer une partie au corps d'une piece , comme

corne, pié, manche,

&c. Voye{ ces mots.

SOUDER , (

Rubanier.)

maniere de joindre une

nouvelle piece au baut d'une autre qui flnit; cetté

maniere efi uniquement affeétée au galon,

&

voici

ce que l'on entend par-la; lorfqti'ort efi borné

a

faire

un aulnage jufie, comme [uppo{é de

20

ou 3o aulnes,

&

qu'une des pieces de. chaine vient a flnir avant ce

complément,il faut done en (lIbfiituer une autre

el

[a

place, ce qui [e fait ain'u ; la piece qui flnit

&

au bout

de laquelle on a ajOi.lté la corde a encorder poma

l'alonger étant parvenue

al1pn~s

des lifl'ettes , une

autre de meme conteJ1ance efi placée {ur les poten'"

ceaux ;

&

au moyen de l'encroix ; chaque brin de

cette piece nouvelle efi paífé a la place de c'elui

auquel il doit (lIccéder dans les memes mailles des

liíles Olt paífoient ceux qui flniífent , ce brin

a

paíl'et

prend ce!ui qu'il va remplacer par un demi -tour

qu'on lui fair faire,

&

paffe ainu dans la liífe , dE;

meme tous

le~

autres , ce qui apres efi paífé de meme

dans le peigne , devant lequelle tout étant, efi -ar"

reté (ur i'enfouple de devant par une autre corde

a

encotder

~

on rravaille ainu avec cette double chai...

ne, la longueur de ql1atre doigts , ju[qu'a ce que l'od

juge que la nouvelle piece ne puiífe s'échapper par'

derriere ; ce qui étant faít, le bout de la piece flnie ,

détaché de la corde

a

encorder qui le tenoit tendu

derriere les liífes , efi dépaífé en le tirant pardevant

le peigne ,

&

pour lors la nouvelle chaine (e trouve

[enle en état d'aller. Il fallt ob(erver que pendant ce

travail de quatre doigts , que l;ouvrage doít etre ex"

traordinairem€nt frappé par le battant a coups re"'

doublés, pour empecher, autant qu'il efi poffible.,

l'extreme épaiífeur qu'auroit C(!t endroit fait ainíi

, avec deux chalnes;

il

s'agit a-pré{ent de cOllper ces

portions de chalnes inutiles , ce qui {e fait eh les

coupant avec des cifeallx le plus pres que l'on peut,

les tirant meme de l;ouvrage avec forc e ponr les faire

[ortir davantage

~

cela achevé en travaillant le galon.;

ces bouts vont [e loger dans le corps de l'ouvrage

&

ne paroiífent plus;

, et

end~oit

n'a d'autre

difformit~