Table of Contents Table of Contents
Previous Page  398 / 970 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 398 / 970 Next Page
Page Background

386

S

O U

met de la tige :

íls

font

compo~'

s

~épis

OH de, t&tes

écailleut"es , garnies de fleurs

a

tam.m~s fan~ pet~les :

des aiileUes des' cailles naifient

l.es

plÍhls , qUl fe

c~an- .

gent enfuite en grains trianglllalres, durs, revetlls

d'une é'corce no!re. Cette plante croit abo,:damment

dans la Provence ,

&

dans que1ques endrOltS des en-

virons de París.

.

.

Le

foucha

rond

duL~vant,

cyptrus rotundus one

nt :

lts ,

e íl: une racine arrondle , de la grandeur

&

de la tioure

d'une olive, raboteufe, íl:riée, roulnltre ou rougeatre,

&

quelquefols noire

en-deho;s,~ blan~hes e~-dedans,

plu1i.ellr racines font attachees a la men.!e tete

~

&

Y

pendent cómme par desfi.l ts. Ellea lememe gout,

&

la meme odeur que

la

raClne

~ufou~het L~ng.

La plante

s'appelie

cyp ruS rowndíts OTl.e.ntaüs

maJ~r.

C. B.

P.

Elle pOllffe beaucollp de

r~ctnes

arro.ndles,.

~anne­

lées, de la groífeur d'une

ohv~

?U

enVIron, bee.s en–

femble par une fibre.intermédIalre. Elle a

le~ f~UJlles.,

l es fleurs ,

&

les gralOeS fembl;ililes.a la precedent.e.

Elle vient en abondance dans

1

Egypte le long d1.1

NII,

&

dans les matais.

On connoít encore une troiíieme efpece

defouchet

qui s'appelle

cyperus americanus,

dans le p. du Ter–

tre,

radix fané1fe

HeLe~,

galangre fpecies

,J.

B·fcirpus

americanlls carde gentcuLato, cayo,

1.

R.

H.

cette ef–

pece paffe pour avoir les memes vertus que les précé–

dentes.

Dio{coride

&

Pline ont parlé du

fouche.t,

fans en

.diíl:ino·uer les efpeces. Lems racines font propres a

divife~

les hllmeuts,

a

exciter les regles ,

&

a

fdrti-

11er l'efiomac affoibli par le telachement des fibres;

Hippocrate en prefc.rívoit l'u[age. dam les ulceres

~e

la matrice. Les raClnes font molOS ,odorantes fral–

ches que

fé~hes

; 'mais elles font auffi .m;>ins aétives,

étant chargees d'une phls grande quantlte de phlegmes

inlltiles. Falloppe p.rétend que la graine de

fouchet

.long

enivre comme l'yeble ,lor[qu'on en mange avec

le riz , avec lequel elle fe

trOt~ve

fouvent melée dans

les rivieres d'ltalie.

J

ene fal fi cette remarque eíl:

certaine, mais elle eíl: aírez vraiífemblable;car le par–

fumeurs macerent les racines

defouchet

dans le vinai–

gre, les féchent en{uite,

&

les pulvérifent pour en

faire des parfllms.

(D.

J.)

'SOUCHET

des lndes, (Botan.) roye{

SAFRAN

d es Indes.

(D.

J.)

'SOUCHET-SULTAN,

(Botan.

)

efpece

defouchet ,

nommé par Tournefort,

cyperus rotundus efcuLentus ,

auguflifolirts l. R. H.

Il

pouíre des feuilles arundina–

cées , longues , étroites, femblables a celles des au·

tres

fauchets;

fes riges font hautes d'environ deux piés,

triangulaires , portant en leurs fommets des fleurs

él

plllíiellrs étamines ramaírées en tete jaunatre, entre

des fellilies a écailles , difpbfées en maniere d'étoi–

le : quand ces fleurs font paífées , il vient

fol.ls

cha–

<[ue feuillet, une graine triangulaire , ou relevée de

trois coins ; fes racines font des fibres menl.les, aux–

qllelles {ont attachés des tnbercules charnus, gros

c omme les plus petites noifettes , ronds, ornés d'u–

n e efpece de petite couronne, comme les nefles ,

couverts d'une écorce ridée un peu rude, jaunatre

ou rOllíre, ayant la chair

blancl~e

, ferme, d'un go{h

doux. Cette plante cro!t allX pays chauds , en Pro–

vence, en ltalie , en Sicile ,

&c.

OU fa racine eíl: d'u–

{age en médecine.

(D.

J.)

S O

ti

CHE T,

lerme de Carrius,

ils nomment

ainfi

l.me

a1fez mauvaife [?ierre, qui fe trouve quel–

qllefo.!s entre les bancs qm compofent une carriere ,

particlllierement fm le dernier banc; le plus fouvent

leJouchet

n'eíl:. qu'une eipece de terre

&

de gravois.

(D.J.)

SOUCHETAGE, f. m.

(Eaux

&

forets.

)

defcente

que font les officiers des eaux

&

forets, apres la con–

, pe des bois, pour vifuer

&

compter le nombre

&

la

qllalité des fouches , ou arbres abbatus. II fe dit auffi

(

sou

du

compte

&

de

la marque des bois defutaie;

qü~ort

a permillion d'abattre dans une vente: ceUe dernie_

re vifite fe rait avant l'ex-ploit-ation des bois.

Trlltédes

eauX

&

foréts .

(D.

J.)

SOUCRETEUR,

t:

ro-. (

Gram.)

expert que cha.

cun nomme de fon coté, pour aífúter au

fouchetag~

&

el

la vifite des fouches.

SOUCHEVER , v. n.

["me de Carrier,

c'eft pro.

prement couper le fouchet, c'eíl:-a-dire , la pierre

on moilon qui fe trouve dans les carrieres, au-def.

fous du dernier banc de pierre.

Il

fe dit néanmoins

plus communément de tout l'ouvrage que les gar–

<;ons carriers font dans le fond de la carriere, fous

chaque banc ou lit de pierre, pour les féparer les uns

des autres: t.:'eíl: l'ouvrage le plus difficile

&

le plus

périlleux de tous, qui ne fe fait que fous.reuvre,

d~ns

une poíture tres-contrainte, le car-rier étant or–

dinairement couché de fon long fur de la paille , pour

PQuvoir

détach~r

&

couper la pierre avec le marteau

en croiírant , qu'en terme du métier on appelle une

effi.

(D.

J.)

SOUCHEVEUR,

f.

m.

tume de Garria,

ouvrier

qui travaille dans les carrieres

a

oter le fouchet.

(D.

J.)

SOUCI, CALTHA, f. m.

(H~fl.

nato Bot.)

genre

de plante a flellr radiée , dont le difque eíl: compofé

de plufieurs fleuro'ns

,&

la couronne de demi-fleu- .

rons ; ces fleurons,

&

ces demi fleurons, font por–

tés fur des

embry~)lls

,&

foutenus par un calice. Les

embryons deviennent dans la fuite des capfules, le

plus fO\lvent courbes

&

bordées, qui renferment

chacuñe une femence ormnairement oblongue. Tour- .

nefort

inflo reí herb. Voyet

PLANTE.

. SOUCI, (

Mat. méd.

)

fouci

des jardins,

&

fouci

de '–

vigne,

ouJouci

fauvage. On donne les memes vertus

aux deux efpeces de

fouci

;

quelques-uns préférent

le fauvage comme étant plus fort ; ils font apéritifs

&

réfolutits , ils levent les obíl:ruétions du foie, de la

rate ,

?k

de la matrice; ils guériírent la jauniíIe ,

'ex~

citeM les regles,

&

facilitent l'accouchement: on

prefc'rit le fuc de.toute la plante, depuis une once

jufqu'a quatre; l'infuíion des fleurs

&

des fel1illes pi–

lées dans le vin blanc, depuis trois onces jufqu'a íix;

l'extrait, depuis un gros jufqu'a dellx; la conferve

des fl eurs, depuis deux gros jufqu'a une once; on

recommande les fleurs

&

les feuilles mangées cui–

tes Ol! cmes,

&

leur décoétíon en boiífon ordinai–

re, pour guérir les écrouelles; la décoétion des fleurs

de

Jouci

dans du lait

&

de

~a bi~,re,

eíl: tres-en ufage

en Angleterre, dans la petIte verole,felon

J.

Rai. On

fe préferve de la peíl:e , au capport du meme auteur,

en mangeant des fleurs

dcJouci

avec l'huile

&

le vi–

naigre ,

~

en·fe rinfant la bouche le tnatin

a

jeun avec

le vinaigre de

fouci

,

&

en avalant enfuite une ou

deux cuillerées.

Extrait de la tnat. medo

de Geojfroi. ·

SOUCI

de marais, (Botan.

)

nom vulgaire du gen'"

re de plante que Tournefort-'appelle

populago. roye{

POPULAGO.

(D.

J.)

SOUCI

ou

SOtlCIE,

Yoye{

ROITELET HUPÉ.

SOUCI D'EAU,

populago;

genre de plante

a

fleur

en rofe, compofée de plufíellrs pétalcs difpofés en

rond; le pifiil fort du milieu de cette fleur

&

de–

vient

1an~

la fuite un

~ruit

mem"braneux,

dan~

lequel

fo~t

reumes., e!l mamere de te,te, plufieurs gaines

qUl font ordmalrement recourbees en en-bas,

&

qui

contiennent des femences le plus fouvent oblongues.

Tournefort,

inflo reí herb: Voye{

PLANTE.

SOUCI, f. m.

(MoraLe.)

facheufe follicitude

&

in~

quiétude d'efprit;

cura:

,

difent les Latins.

L'idée des

foucis

qui voltigent dans les apparte'–

mens des grands ,

curre Laqueata circu.m teéla yoLantes ,

pour parler aVec Rorace; cette idée, clis-je, eft

tres-ingénieufe ,

&

ne fe trouve que trop vraie. Tan–

dis qu'un

pal"ti~ulie..

qui Cait reprimer le fOt.lleve·,