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s

O 'U

ou cfpeae de piédeíl:al continu , qui [ert

a

porte.r un

édifice. Les afchiteétes le nomment

¡¡¿dobate

&.

Jo–

cle continu

,

quand ii n'y a ni bafe , ni

cornic~e.

(D.f.)

SOU.8-AlSSEMENT,

turne de TaPiffi,r

;

bande d étof–

fe, de faie,

dJe

drap, de ferge, qui eíl: attachée le long

de chaque pan de li.t.

.

SQ'tJBI!RME,

i.

f.

( M arme.)

c'efr un torrent,

c'eíl:-a-dil'e,

un amas

d'eaux provenues des pluies

Otl

de la fonte des neiges, qui groffit les rivieres.

SOUBISJ1.,

(Géog. modo

)

pel'ite ville de France,

cans la SaiFlt-onge, fur la ChareAte,

a

2iieues an nord

de BrouaC'e-,

&

a

5

de la Rochelle. Elle a donné le

nom

el

u~e

branche de Fillu{l:l'e maiían de Rohan ;

c'(!fi une pnncúpauté de vingt mille hvres de rente.

Elle compFerid {.ept gr0ífes paroiífes, qui forment

un petit pays.

Lortgitude

!6. 34·

Latitude

4.5· 49-

( D .

J.)

SUBREShUT , f. m.

(Manege.)

fant imprévn

&

a

cont>nst>ems que le cheval tait pour fe dérober de def-

fous le cavalier qui le monte.

-

SOtJBRETTE,

f.

f.

(Gram.)

c'étoit autrefois une

f@m~-

atta0hée au fervice d'une atltre.

Il

n'y a plus

de

foubrette

dans nos maifons; mais elles"font refiées

au

t;lné~\tre

, 011, elles font communément, méchantes,

bavardes , fans décence, fans fentiment, fans moeurs,

&

fa ns venu; car il n'y

a

rien dans la fociété qui

rdremble

el

ce per(onnage.

SOUBREVESTE , f.

f.

(Habit milir.) laJoubrevifle

faít partie de l'habillement des moufquetaires. Ce

futen

1688

que le roi ordonna

lesfoubreveftes

,

qui

font comme aes jufie-au-corps fans manches. Elles

font bIenes

&

galonnées c:::omrne les cafaques. Enes

ORí

une cFoix devant

&

une derriere, qu.i font de

ve}ours blanc bordées de galon d'argent; les fleürs–

oe-lis aux aflgles de la croix fom de _meme. Le de–

vant

&

le derriere des

foubrellejles

,

s'accrochent aux

cocés par

~es

agraffes. Non-fe.ulen:ent les m?ufque–

taires , mals encore les fous-bngadlers,les bngadlers

&

les maréchaux-des-logis, portent la

foubrevefle.

Il

n'y

a <;JlIe

les offi<üers fupérieurs qlli ne la portent

point. Le roi fournit la eafaque

&

la

foubrevefle

,

&

on reAd l'une

&

l'autre quand on quitte la compagníe.

(D.

J.)

SOUCHE

~

f.,f.

(Gran:maire

&

Jurijfrudence.)

prís

uaris

le f@ns 1m-eral figOlfie le

tronc d un arbre;

on

emploie 0e terme dans un fens

fi~uré

en matiere de

tSénéalogies

&

de propres pour defigner celui qui efi

l'auteur commun de plufieurs perfonnes : on le com,

pare

el

la

fouche

ou trone d'un arbre, dont ces atltres

perfonnes font les branehes ; on appelle donc

fouche

on rige comrriune c::elui du.quel fontiífus d'autres per–

ieÍmes.

Les immeubles qui n'ont. pas eneore été tranfmis

par fucceffion , ne forment que des aequets quand ils

()nt

faitJouche,

c'efr-a-dire, qu'ils ont paífé dn pere

au fils , ou d'un collatéral

a

un autre par voie de fuc–

ceffion: ont dit qu'ils ont fait

¡ oue/le,

parce que le dé–

flmt efi regardé comme

laJouche

d'olt procede l'hé–

ritage qui devient propre.

Voye{

PROPRE

&

Cou–

TUME SOUCHERE.

Succéder par

fOl~ches

inftirpes,

c'efi lor{que plu–

fieurs perfonnes viennent par repréfentation d'un

cléfun,t,

&

ne prennent tous en{emble que ce qu'il

auroit pris, au líen que ceux qui fuccédent par

t~te, prennent chacun

jure fuo

leut portion virile.

Voye{

REPRÉSENTATION, SUCCESSION , PARTA–

GE.

CA)

SOUCHEde

cluminée, (Archit_)

e'd l: un tuyau com–

pofé de plufieurs tuyaux de cheminée, qui parolt au–

deífus

el

'un comble; il ne doit etre élevé que de troís

piés plus haut que le faite. Les tuyaux

d'uneJouche

de-

chemin¿e

font on adoírés au-e1evam les uns des au–

tres, comme 00 les faifoit anciennement, ou rangés

Tome XV.

sou

fL,¡r une meme ligne ,

&

joints par lem épaiffeur ,

comme on le pratique quand ils font dévoyés.

Les

fouches de clzemim!e

fe fo nt ordinaírement de

pl!ltre pur , pigeonné

a

la main ,

&

on les enduit J es

deux cotés de pHhre an panier. D ans les batimens

confidérables , on les confiruit de pierre ou de bri–

que de quatre pouces , avec mortier fin

&

erampons

defer.

Sotlc/zefilnte

;

f ouche

qu'on éleve fu r un toit; pour

ré pondre la hallteur,

el

la figure ,

el

la íituatíon des

autres ,

&

leur faire fymmetrie.

SOllc/ze ronde;

tuyau de cheminée de figure cylin–

drique en maniere de colonne creufe , qui fort hors

du comble, ainíi qn'il y en a au palais

a

Paris. Cés '

fortes

defouches

ne fe partagent point par des laol1uet–

tes pour plufieurs tuyaux; mais elles font accouplées

ou grappées, comme ceHes par exemple du ehaceau

de l'Efcurial ,

a

[ept lieues de

Ma~rid,

en Efpagne.

Daviler.

C

D.

J.)

SouCHE,

C

Hydr. )

efi le tuyan qui

1:'

éleve au mi·

lieu d'un batrin

&

d'ol! fort lejet; on le foude

el

plomb

fuI' la condllite

&

du meme diametre,

&

il efr termi–

né par un a'jutage de cuivre fOlldé ,

&

qui fe déviLre

pour

~nettoyer

les ordures qui empechent l'effet de

l'ean.

(K)

'.

SOUCHE,

(Comm. en détaiL.)

les détailleurs nom–

ment ainíi la plus longue des deux pieces de bois qui

comporent ce que les marchands appellent une

taiLLe,

fur laqueHe ils marquent avec des hoches les mar–

chandifes qu'ils donnent

a

crédito

(D.

J. )

SOUCHE,

CExpLoitat. des bois.)

c'efi

~a

partie de

l'arbre qui efi a fl eur de terre

&

qui tient aux racines.

On l'appeIle auffi

fepée;

mais ce dernier terme ne fe

dit guere que des arbres, du tronc defquels il fort ,

díveríes tiges.

SaUCHERE,

(Jurifprudence. )

fe dit d'une coutu–

me oll, pour fucceder aux propres ,

&

pour etre ad–

mis áu retrait lignager, il fa ut etre defcendu de celui

qui a mis I'héritage dans la familIe.

Voyez

COUTlJME

S'OUCHERIi,

&

Les mots

COTÉ, SIGNE, PROPRE ,

RETRAIT LIGNAGER, SOUCHE.

CA)

SOUCHET, f. m.

CHiflo natoB ot.) cyperus ,

genre

de plante dont la fleur n'a poinr de pé ales ; elle efr

compofée de plufieurs étamines,

&

elle forme une

forte de tete écailllmfe. Le pifiil [ort des alles des

écailles ,

&

devient dans fuite nne femence triangu–

laire. Ajoutez aux caraéteres de ce genre que les ti–

ges font auffi triangufaires. Tournefort ,

inflorei hub.

Voye{

PLANTE.

n

y a deux efpeces de

follclzet

en ufage daQs les bou–

tiques, le long,

&

le rond du levanto

LeJouc/zet

lo'ng,

cypefltS longlls,

efi une racine lon–

gue , menue , noueufe , genouiHée , tortueufe, difli–

cile

el

rompre,

noir~tre

en-dehors ,

blanch~tre

en–

dedans; d'un gout fuave un peu

~cre,

aromatique ,

d'une oueur agréable qui approche de ceHe du nardo

11 crolt en Provence

&

en Languedoc,

&

c'efi de.-Ia

qu'on nous l'apporte. On choiíit celui qui eíl: bien

confervé, qui n'eíl: pas carié,

&

qui efi odorant.

C'eft la racine d'urte plante qui s'appelle

cyperus

odoratus, radia Longa,

C.

B. P. Cette racine eH ob–

lon~u

e

) genouillée, garnie de pluíieurs noeuds arti–

cuJ.és

les uns avee les autres ,

&

de plufieurs fibres

capil

laires,d'un rouge

noir~tre,

fucculent,

&

fouvent

de petites ra<;ines en forme d'olives , comme dans

~a

racine de filipendule; de cette racine fortent des

feul~les graminées , femblables

a

ceHes du porreau , mals

cependant plus longues

&

plus étroites :

~a

tige .eft

d'une coudée , droite, fans noeuds, li¡re, Hnée , tnan–

gulaire ,

&

pleine d'une modle

b~anche ~

elle 'porte

el

fon fommet des feuilles plus petltes , dlfpofees en

maniere d'étoile ,

&

placées au-deífous des épis de

fleurs, qn'elles furpaírent en 10Llgueur. Ces bouquets

fom amples , épars,

&

comme flottans fm le fom-

C

e e