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sou

q\láñt~té

ztl:lé

Pon Veut. CeÍa

talt

ámi::

JouJ/lets

etu~

1'on laiífe fécher dans le meme état

O~I

ils ont été col..

lés, c'ell-a-dire tout Ottverts, on ajufteun chaffis fut

l'ouverture

SP.

Ce chafiis

EF

45, qtli a environ un

'pouce d'épais, a un drageoir fait avec un guillaume

dans tout fon circuit intérieur. Ce dragon re¡;oit les

foupapes

SP

;

les foupapes {ont faites avec du feuil–

let d'Hollande ;

&

{ont doublées de peau collée par

le coté glabre. Cette peau qui doit excéder la {oupa–

pe d'un coté pour lui {ervir de gueue, ell pri(e entre

une barre

G

du chaffis,

&

une pie,e

G

qui la recon–

vre. Par·deífus cette piece

G

on en met une autre

ó,

qui empechc le renverfement des {oupapes qui ne

peuvent ouvrir qu'autanr que cette piece le

per~

meto Le chaffis gui ell doublé de peall collée par le

'coté glabre, auffi·bien que l'endroit de la table oll

il

pofe qui efr garni de peau , en forte que les deux, duo,

.vets fe rencontrent, efr attachée (ur la table en-deo,

dans du

JOllfflet

par les quatre vis

EF

45,

qui traver–

fent la table,

&

qui [ont retenues par-deífous' aveC

des écrous. Lor(qu'on dilate le

fOlljJl~t

,011

fu{p end

l'aétibn de la colonne d'air qui preife au-deífus des·

[oupapes

SP

,

ce qlli donne lieu

a

celle de la

colon~

ne qui preífe par.deífous les memes foupapes, d'e"–

xerccr tout l'eitort dont elle efr capable contre elles.

Mais comme les foupapes. n'oppo(el)t

a

cet effort

qu'une tres-petite réfifiance, la colonne d'air qui

preífe en-deílous force cet obítacle , ouvre les {uu·

papes

&

s'introduit dans la capacité

dufou.fflet

qu'elle

remplit

a

[,inllant. Auffitot que le

f oufflet

ell rempli,

les foupapes retombent par leuT propre poids, la

caufe qui les tenoit levées ceífant , qui

e'll

le courant

d'air rapide qui a rempli le

f 04flet.

Le

fo ufllu

étant

ainfi rempli, fi on comprime la table fup érieure ,

l'air qu'il contient (era contraint d'en {ortir par

l'otl~

V2rture O Oll ell ajttíté le

gojier.

.

Le gofier

repré{enté~

jig.

:d.

ell tlne portion de

tuyau

cd~fgh,

des mémes dimeniions .que J'ouverture

O, dans laquelle il doit entrer ju{qu'au rebord

di

g,

po r.

On fait ce rebord en dimi.unant la partie dtl go–

iier

qui entre dans le

JouiJlet.

Cette partie efr coujJée

obliquemem comme on voit en

e

i.

Sur ce talud qui

doit regarder les tetieres par-dedans le

foufJl~t

,

on

ajufte un chaflis

1m

i1.

O;

ce chaffis qui ell doublé de

peau du coté qu'il s'applique au gofier, porte une

{ou pape

x,

qui s'ouvre de dehors en dedans du gofier.

Cette (oupape ( 9ui comme toutes les autres

ei!:

dOLl–

blée de peau collee par le coté glabre, en forte que

le duvet ell en-dehors), laiífe paírer l'air contenu

dans le

f oufJlet

10rfql1'on le comprime, & ne le laiíle

point rentrer. La partie inférieure du gofier

a

un dra·

geoir

ekl,

qui entre dans un autre drageoir

00

,

qtÚ

ell

a

la face fupérieure du porte-vent

MN

,jig.

23 ,

avec legue! il doit convenir. Lor{que le

f ouljlet

ell

mis en place, on colle de la peau de mouton parée {ur

tO\lS les joints, tant ceux clu gofier avec la table in–

férieure du

fO/lfJlet,

que ceux du meme gofier avec

le porte-vent,

&

on fait la ba(cule

FIl{

,jig.

23,

par

le moyen de laquelle on ouvre

lefoufflet.

'

Cette ba(cule efr une forte piece de bois de chene,

d'un demi-pié ou environ de large, fur

2

on 3 pouces

d'épaiífeur, que l'on arrondit dans les deux tiers de

fa longueur;

a

l'extrémité

F

d€

cette ba{cule, on fait

une fourchette pour recevoir la palette du crochet

FE

,

qui y efr retenue par une cheville qui la traver–

fe. Le crochet prend daos un ao(e

E,

attachée

a

la ta–

ble fupérieure du

fou./jlet

,

&

la bafcule a p0ur point

d'appui une forte piece de bois

GG,

fcellée dans les

murailles. On fixe fur des chevalets cette piece de

bois

a

des entailles

H,

faites en dos d'ane , c(ui {er·

vent de point d'appui

a

la bafcule qui efi traverfée

en cet endroit par une groile cheville de fer

M

,

au~

tour de laquelle elle pe lt fe mouvoir librement. A

l'extrémité

K

de la bafcule efr une corde

KL

,

qui a

sou

plufIetirs

í'lCéuds !

ceHé tof cle

tlo~t ~tte

h1tez

ioft~u~

pottr que le {ollffieur puine par Con

moy~r1

áDaiJFef

l'extrémité de la ba{cttle 'qui , tlans les

grands.l()uf¡telt'J~

fe 'trouve trop élevée potte

y

atteindr'e aveé la

i11aill.

On charge

lesJoufflets

avec uhe piefre

MR,

qül

pef€

environ

60

livres pour un

fOllfJlet

de 8 piés;

&

íl

en

faut au moins qtJatre pÚtfr un grand orgue de

i

6

piés~

Poye{

le

m'Ot

ORGUE. Le fouffietir doít ob{en;et

de

ne relevet qu'un

JOllfJlet

a

la fois, en {arte que lor('"

que l'un afpire, les autres puiílent toujours foutnir aÚ

fommÍer le vent néceüilÍre , & de ne point H1c'her

{u~

bitement le

¡ol/I/ht

{ur ¡'air qu'il contient; cal' tela

donne une {ecouífe aux tuyaux, dont les moins at..

t entifs

s'apper~oivent ,

&

qui ea

ttes.dé

{agréable.

SOUFFLET,

temu

d¿ Se/bu,

efpece de voiture

~

ou de cnaife roulante fort ¡égete , po(ée

{llr

deux

rOlles; un

foufftet

n'a de place que pour

tl

ne ou deux

per{onnes; le deífus

&

le dedans font de ctúr OH de

toile cirée ; ils fe

leven~

&

{e plient

comm~

&n

Jou;

jlet

pendant le beau tems,

&

s'étend~nt

de tonte

part pour garantir de la plnie.

(D.

1.)

SOU FFLET, {. m. (

Crittq.facr.)

coup de la thaft1

porté au vifage;

donner un

/0

ufJle

t

,

en grec

p'1.7TJ'Ti IV ;

fi

q~lelqtl'un,

dit

Jeíi.I~.Chril~ ,

vous

ft:ap~e.

fur

la,iou~

dfolte , prefe ntez-Itu auffi 1autre ;

d, A),CI.

OIJ'T/~

p"7tI'Ti'

:7TI

7nt·

J'e~lctv ;

&·c.

Mall.

V.

Y.

39 .11

ell conllant que

Ce

di(Cútlrs ne dv:t pas etre pris

a

la rigueur de la let–

tre,

&c.

que cela fignifie, il vaut encore mieux qué

vous {oufriez un

{econdfo4fl~t,

que ¡:le vous venger

dtl premier : la preuve en ea évidente par l'exemple

de Je(us-Chtill lni·meme: car un officiel" dtl arand

pretre lui ayant donné

UI1

fo ujJ7u ,

notre Seigrteur

~

bien loin de préfenter l'autre ¡oue , lui dir:

jij'

ai mal

parlé,

fqÍles

Le

yoir

;

maisjije n'ai

r¡en di!

que

de

bien,

pourrtuoi

me

frappe{-VDW

?

Le Seigneur fe plaint de

l'injtlre qu'il vient de rec:evoir, avec une &rancle mo–

dération ,

&

prouve qu'il ne l'a pas lllehitee ; l'exem..

p:e 'de

J

efus-Chrill efr donc le commentaire du pré...

cepte qu;il donne

a

(es apotres, car c'dH eux feuls

qu'il parle,

&

la plúpart de {es précepres ne fe

rap~

portentoqu'a eux

&

a

leur miniítere.

(D.

J.)

.

SQU FLEUR, f. m.

(Gram.

)

celui qui foume"

Voye{

les

artides

SOUFFLER,

&

Juiv .

SO\.fFFLEUR,

Voye'{

MULAR.

SOUFFLEOR , f. m.

( Belles-fettres. )

hom rne<;le

th¿atre , qui ell orclinairement placé dans une des

couliífes,

&

a

portée des aé:teuts , pour fui vre fort

at~

tentivement , {m le papier, ce que les aé:teurs

Ollt

a

dire ,

&

le leur (uggérer

ft

la mémoire vient

a

leut'

manquer.

. SOUFFLEUR,

f.

m.

(Alchimie )

chercheur de pier"

re philofophale.

Voye'{

PHlLOSOPHIE HERMÉTI–

QUE, PI ERRE PRlLOSOPHA LE.

SOUFFLEUR;

(Mflréclzal )

on appelle ainfi certaing

chevaux , qui fans etre pouíIifs , fOtlillent procligieu"

{ement, {m-tout dans les chaleurs; ce qtli ne peut

v enir que d\1ll défaut de conformation

a

l'entrée dtI

conduit de la refpiration, ou de quelque excroiílim"

ce de chair

a

l'entrée extérieure des na[eaux.

SOUFFLURE, f'e @it dans

lalorid~rie ,

de certai...

nes concavités Otl bouteilles qui fe forment dans l'é ...

paií[eur du métal ; quand il a été fondu trop chatld.

Il (e trouve quelquefois des

fO llfflúres

en dehors des

boulets, c'efr un défaut,

&

ils n'ont pas alors leut

poids.

Voye{

BOULET

&

C ANON.

(Q)

SOUFFRANCE., {.

f. (

Gramm.

)

peine de corps

ou d'e(prit; la mort nous délivre de toutes

nosfou.f

frailees;

les al11ans nc parlent que de

leursfouffrances.

SOUFFRANCE, (

Jllrijprud.

)

dI: une furféance

~

on délai, que le feigneur accorde

a

ron vaífal , pout"

lui faire la (oi

&

hommage , en confidération de que!–

que empechement légitime; le morif de ce délai ea

que régulierement la toi

&

hommage doi,t etre faite

par le vaífal en per{onne.