3 2~
S
o
L
S oliye paj{antt , f oliye
de bois de birn
qUl
fait la
largeur d'un plancher fons póutre. Cette
f oliye
fe
po~e
{ur les murs de refend , pIutot
~ue
Cm les
m~lr:s ~e
ta–
-ce . parce que <:eux-ci en dimwuent la folidlte ,
&
.qlJclle s'y paurót; & lorfqu'on eíl: .obligé d'y pofer
-<les
j o!iyes
de cette efpece, on la falt p orter fur une
fab liel'e foutenue par des corbeaux.
S
oli.ved'encim
'étr.uace font les deux plus fortes
[0-
Lives
d'un
planche~, q~Ji
fervent
~
porter le chevetre,
&
qui (ont ordinalrement de
b:JO
On donne, auffi ce
pom aux plus courtes
foliyes
qul
(0at aífembl es dans
le
chev~u·e .
D aviúr.
(D .
J.)
.
SOLlVEAU,
f.
m. ..(
Charpenl.)
,moyelllle plece de
bois d'environ }
a
6
pouces de gros , plu/i eourte
<ju'une
j oliye
Q.rdina¡r~.
(D.
1.)
SOLKAMS~AJA , (~e9$'
mod.)
petite. v ill.e de
1.'empire m ffien, dans. la province de
PerucJ~
_.{ur la
1'1vÍ-ere cPUCol!¡j.{a ,
qUl
un
peu
au-deífous fe )Olnt au
K ama.
(D .
f.)
.
SOLLES ,
f.
f.
pI.
(lly dra¡tl.)
(ont
~s
pleces de
'hois un peu
~paiífes,
potees de plat, qUl
ferve.ntaux
-empattemens d€s machines ; 00 les nomme
rQCw eaux
qmmd elles fo nt prefque
qll~rrées.
(I()
OLUC IT
ATtON
,
f.
f. terme relatifa tous les
.;moyens
q~I'Ql'l
ell1ploie pour obtenir un avanrage
qu'il óépend ¿'un al!tre eje n<».ls accorder , ou d e nOllS
r efuCer.
. Les
f ollidtfltiollS
dans
uo.e
a,ffaine injufte , fOQt
U1'le
]njllr~
a
celui
a
c¡ui
elh~s
(ont adreífées; on le preFld
'O\!
pOl)r un [ot, al! pour
lÜ1
frippn.
SQLLICIT,ER?
v. aA.
OJ.
(1.
(Gram.)
c'eil: prendre
."toutes le$ voies néceíft¡.
ir.esp0\.u· réuffir dans une C\f–
'faire dont le fu cces nons importe. On
f ollicite
fans
l)Ud
~r;
0 0
f(Jlli~ite
é\l:alement une chofe jufie ou in
jufie;
9Q.
f oLliúu
par í'Oi-n¡¡.erne & par les alltres: on
n e rougit q'aucllne forte de fédumon; on
follicite
a
cOp1rJ\~~m~
tloe mauvaife aalon ; on
foLLicite
au
plai-
fir ; on
f oLllcjle
a
(éya9~latiQn.
I
SQLLI~nJ;.UR,
f.
TIl.
((ir{(m.
6·
Jl,trifp.) de pro
ces,
Ot~
JQLLicippr
íimplemenr, efr cellli qUl donne fes
foips
a
l? pr;Jllrfuite d'une
~aufe
, infrance ou proces •
. flui cQo,c€rnl'!
~,m
tiers.
On
ent~lld qltelq~lefoi's
par le terme de
f oLLicita–
~tiOl!
,
les infiances qui 10nt fait€s
aupr.esdes juges en
l eurs maifons , pour obtenir d'eux ce que 1'0n de–
·mande.
C es
{ortes de demarches & d'importunites
·font
d~f6n dlles
av ee raifon par les ordonnances, fur–
ton lorfqlle I'on
emploie.demauvai{es voies pour
capter les íi.lffrages des jnges.
11 n'efr pas cependant defenau de rendre
a
fes jllges
l'honnellr qui leur efr
dú,
de les aller faluer chez enx,
-&
de leur demander l'audienee ou l'expedition d'unct
·.affaire de rapport; de lem donner l es inítruaions &
éclaircifI'emens dont lis peuvent avoir beíoin.
Lesfolliciteurs
de
prod~s,
e'efr-a-dire ceux qui font
.profeffi on de fuiv·re des proces pour autrui , font re–
gardés d'un ceil peu favorable, non pas qu'il y ait
rien de prohibe dans eette gefi-ion, mais parce que
fouvMt ils
ab~lfent
de leurs éonnoiífances & de leurs
c.talens pour v exer les
part~ies
;
&
quelquefois pour
~acquél(ir
eux-\nemes des droits litigieux.
Voye{
.DROITS LlTIGlJ!.UX.
SOLLJ.CITEUR DES REST·ES,
QO
nommoit autrefois
;ainíi eelui qui etoir ehargé de pourfuivre les compta–
bIes
pour les debets de lel\rS comptes: on I'appel–
~e
préfGntement
COllUóleur des refles. Voye{
C~iA
MBRE
,DES
(::OMPT ~S ~
(,>
le
mOl
CONTROLEUR
DÉ¡~ÉRAL
.D1J.S
I.
U~STJ;:S.
(A)
. SOLLICITUDE, f. f.
(Grafl1m.)
foin p énible &
<ontinll. Les hommes vivent dans une
foLLicitud~
con–
, inuelle; it Y a. des
é~ats
pleins.
deJo/licitudes ;
on dit
1m-tout la
f olficitude
pafiorale.
,
SO~LINGEN,
(G,40g.
m04.)
petite ville d'Alle–
ana,gne daos le cer-cIe de
W
~ífphªlie)
au. ducl;J.é de
SOL
'Berg,
f.url a rivjere de Wiper.
Long.
:2. 4·
'.9.
iatitu¿c
05 1· 9 '
Claudeberge
~
l'un des premiers feétateurs
de
D ef.
.cartes en Altema O'ne naquit
a
S olLingen
en
1622.
&
mOllTut en
166
5
~
S s ceuvres ont éré reeueiUies'
&
imprimées
a
Amfierdam en
1691,
en deux volllmes
in-4°.
On en faifoit un grand cas avant qu'tUle meil–
leure philofophie eut été connue.
(D.
J.)
SOLMlSSUS ,
(Géog. anc.)
montagne de l'Alie
mineure dans l'lonie. Strabon,
l.
X I I'.
pa~.
039 .
la place au vóiíina,ge de
l~
ville
~'Edefle, au-~e{fllS
dll
bois raeré nomme
Orl)'gla.
Il
aJoute que pendant les
couches de Latone , les Curete s fe tinrent fur cette
montap.:ne .& que par le bruit de leurs armes ils
épGuv~J1t,e;ent
Junon ) qui par jalouíie eherchoit
él
nuire
a
Latone.
(D.
f.)
SOLMS, COMTÉ DE,
(Geog: mod.)
cOll1té d'AI.
lell1agne dans la
\V
étéravi~. ~l con~ne
a,:,ec le haut
Ja nd.O'raviat de Heífe , la pnnClpaute de Ddlenbourg,
& lao(ei.O'neurie de Be·lfiein.
La
maifon de
Solms,
qui
poífede
~e
comté & 'plníienrs autres feigneuries , efr
une branche de la mai{on de Naífau.
(D.
f.)
SOW, f. m.
(Mufique.)
ce rryot italien s'efi fran–
cifé dans la Muíique, & s'applique a une piece ou
a
UD
morce.aude Muíique qui fe chante
a
voix fenle,
ou qui fe jone fur
un
(eul iníl:rument, avec un feut
accompagnement de baífe ou de claveein. Rien n'efr
fi 'beau
qn'un
f (,)lo
de T artini ; mais pour l'entel'ldre:.
il faut d'autres oreilles que celles de Midas.
(S)
SOLOCHO, lLI;:S LES ,
(Géog. mod.)
iles fur la
cote de Barbarie, au nombre de t rois , appellées an–
ciennement
Goza , Pontia
&
Myjinos.
Elles font dans
le golfe de Sidra, & environnees de fameux écueils
que
les aneiens nommoieJ)t
la grande Syrte
, & qu'on
appelle a.ujourd'hui
les Seches de Barbarie. (D.
f.)
SOLOG NE,
(G¿og. mod.)
en latin
SecaLonia
OlI
S egalonia ;
pay s de Franee eompris dans le gouver–
nement de l'Orléanois , qui efr au midi de la Loire.
On lui donne communement
25
lieues de longuenr,
fur
12.
de largeur..La
Sologne
efr arrofée de pluíieurs
petites riv ieres, du Loiret, ¿u Couífon, du Beuvron
.&
de la Sallldre. C'eíl: un pays diveríifie par des bois,
des rivieres, des prairies ,
&
des ten'es labourables
qui produifent de fon bon fei gle; il s'y trouve auffi.
beallcoup de gibier,
&
le vin qu'on en retire, donne
de la bonne €au-d€- vie ; l'air qn'on y refpire n'eíl:
pas trop fain ,
&
les eaux qu'on y boit font pefantes;
en echange les raines de ee pay s font efrill1ées, & fe
manufacrurent en dl'aps & en íerges. Romorentin eft
la capitale de la
So/'ogne. Voye l
ROMORENTIN.
SOLOKAMSKO,
(Geog. mod.)
ville de l'empíre .
ruffien, fur la riviere d'Ufolsko. Elle a été
b~tie
par
les Ruífes , & elle eíl: reno.mmée par fes chevaux
&
par fes falines. Ses habitans font en partie ruífes &en
partie tartares.
(D.
f.)
SOLON,
(Geog. anc.)
ville des Allobroges
~
dont
parle Tite-Live. Elle efr nommée
Solonium
par Dion
Caffius.
(D.
f.)
SOLONATES, (
Geog. anc.)
peuples d'Italíe;
Pline,
l. JIl.
c!~.
xv.
I~s
met dans
~a
hllitien:e région,
& le p. HardollJO erOlt que leur v1l1e efr aUJourd'hui
C,itta del. Sole.
On trouve dans Gruter une inferip–
tlOn anClenne, avee ces mots:
Cur:,ztori Solonatium.
(D.f.)
SOLONIUS AGER, (G/og. anc.)
ehamp ou
campagne d'halie, dans le Latium. Tite-Live
liy.
!'lII.
ch.
xij.
dit
9\lC
les Antiates y a.voient
fai~
des
JOc~lrfions;
ce qlll donna oceafion aux Romains de
prendre les armes eontr'eux. Il eft auffi parlé, de ee
~hamp
dans Cicéron. Divinat.
li'Y.
J.
&
n.
&
ai,
Allit.
L.
n.
epit.
lij.
&
dans Plutarque ,
in Mario.
Ce champ
Solonius,
dit Clllvier, étoit entre les
fources du
Numicius
&
du
Juwrna,
& entre
le~
vil–
les
SabdLum
&
Patrica
) OLL font anjollrd'hui lei lieux'