s o
L
gueur, largeur,
&
profondeur.
Voye{
DI~E }~IÓ~.
Ainfi, comme
tous
les corps ont les trolS dlmen–
fions ,
folide
&
corps
font {ouvent employés com-
me {ynony mes.
Voye{
CORPS.
.
Un
f olide
efi termin '
Otl
compris par un ou plu–
fieurs plans ou {urfaces, comme une fmface efi ter–
minée par une ou pluíieurs lignes.
Voye{
SURFACE
&
LIGNE.
Les
foLides
réguliers {ont ceux qUl font terminés
par des {urfaces régulieres
&
égal s. .
Sous cette claífe font compris le tétrahedre, l'he–
xahedre ou cube, l'oaahedre , le dod ' cahedre,
&
l'ico{ahedre.
f/oye{ ces mots
,
&
RÉGULlER ,
&c.
Les
foLides
irréguLiers {ont tous ceux auxquels on
ne peut pas appliquer la définition des
foLides
régu–
liers. Tels font le cylindre , le cane, le prifme, la
pyramide, le paraléllépipede,
&c. Voye{
CYLlN–
DRE, CONE ,
&oc.
La cubsture d'un
¡olide
ea
la mefure de l'e{pace
qui efi renfermé par
cefolide. Voye{
CUBATURE
&
SOLlDlTÉ.
Un a
r1!f,1
e
foLide
ea
compofé de trois angles plans,"
ou davantage , qui fe rencontrem en un point.
V oye{
ANGLE; ou al1trement, un angte
f oLide
comme
B,
(Planche g¿om.
fig.
3
o. )
ea
l'inclinai{on de plus de
deux lignes ,
A B
,
B C
,
B F,
qui {e rencontrent au
meme poínt
B
,
&
qui {ont dans des plans diffé–
rens.
Ainfi les anglesfolides, pour etre égaux, doive¡;¡t
etre cont nus fous un nombre égal de plans 'gallx,
de plans di{po{és de la meme maniere.
La {omme de tous les angles pIans qui compo{ent
un
angIe
folide ,
efi toujours moindre que
360°.
au- .
trement ils
conílitu~roient
le plan d'un cercle,
&
non pas un
'¡olide. f/oye{
ANGLE.
Figuresfolidesfemblables
,
"JIoye{
SEMBLABLE.
Bajlionfolide, "JIoye{
BASTION.
Lieu folide, "JIoye{
LlEv.
Les nombres
Jolides,
font ceux qui naiífent de la
multiplic~tion
d'un nombre plan par un autre nom–
bre quelconque.
Ainfi
18
eíl: un nombre
folide,
formé du nombre
plan
6,
multiplié par
3,
ou de
9
multiplíé par
2.
f/oye{
NOMBRE.
Clzambers.
(
E
)
,
SOLIDE HYPERBOLIQUE AIGU , eíl:
unfolide
for–
mé par la révolution de l'arc
A
M, fig.
:1.
o.
fea. con.
el'une hyperbole équilatere autour de fon afymp- .
tote. Par cette révolution, il fe forme une e{pece de
fu{eau infiniment long,
&
cependant Torric lli guí
luí a donné ce nom , a démontré évidemn;¡ent qu'il
efi 'gal
a
unfolide
ou corps fini.
(O)
OLIDE adj.
( Alg.)
próblem ejolide
efi un pro–
bl ' m oll l'équation monte au troiíieme degr ' ; on
l'appelle
prob/eme j alide
,
paree que I'inconnue
y
ea
. ley 'e
a
la troiíieme pl)iífance, laquelle repr .lente
un produir de troi dimenfions.
Voye{
D IMIi SIONS.
( O)
OLID
E ,
adj .
en
P
Iz
'.fique
fe dit d'un corps dont
les petites parti sfontuni s enfemble, de {orte
qt~'\1ne
force d'un certain degré ne les divi{e
&
ne les epare
pa les unes des autres.
Voye{
SOLIDlTÉ.
n nomme ces
corpsfolides,
par oppofition
él
flui–
d
S.
Voye{
FL lOE, FLUlDITÉ,
&c.
pendant on pellt dire dans un autre fens, que
tou les corp
fontfolides,
n eAt ndanr la {olidit '
de l'imp 'n ·rrabiüré. Les
corpsfolid~s
ou impén ' ra–
bi
qui (ont l'objet de la Ph fique, (ont diain
ti '
S
par
la
des c rp fimplem nt .tendus , ou coníid 'rés
ave leur dimenúons,
o
qui font
1
objet de la Géo-
m ·
tTie.lo~
RP.
Po
Ana/omie ,
fi nifie les partíes du corps
continu
r
contenant
atníi appellées par oppo–
firion aux fluid
r
aux partie cont nues du cor s.
O)
{
RP
PARTIE
&
FL
IDE...
1',
m,
XY.
OL
Les
folidts
[ont les os , les carti ages, les liga..
mens , les membranes , les fibres , les mu{cles • les
tendons ,
le~
arteres , les
v~ines
, les
ne~fs
, les glaa..
des, les véUífeaux Iymphauques,
1
s ve1l1es laaées
&c. Voye{
Os , CARTILAGE ,
&c.
N.onob~ant
le grand nombre
&
I'apparence des
partI~s
falIdes
du corps.; n<;>us trouvons par le {ecours
du nllcro{cope , des 1l1]eawns , des veúcatoires des
atrophies,
&c.
que les parties
folides
font exceílivc...
ment p.etites
&
peu
c~níidérables ,
en comparaifon
des flwdes. Au
cont~aue ,
on peut prefque démon=–
r:
er par la
~oníidératlOn
du
~rogr '
s
&
de la géI1 ' ra"
tlO.n d s valÍfeaux,
&
par
l~
re{ol.ution de plus grarids
véUífeaux dans les plus petlts qUlles confiituent qua
t~ute
la maífe d,es
fo~ides
dans le corps , efi
co~po'"
fee des fibres, d un tlífu cellulaire
&
d'une {ubfiance
gélatineufe qui en {ont les élémens communs.
f/oye{
FIBRES, TISSU CELLULAIRE
&
GÉLATINEUX.
En
~ffet,
toute la maife des
folides
auJ1i- bien que
des flUlcles , fi on en excepte feulement un petit
(Yer~
me ou animalcule, procéde d'un fluide bien {ubtile
qui ne differe point du {uc des nerfs , comme l'a
fai~
voir Malpighi dans ron traité de
OYO
inc.ubato. Voye{
CJEUF.
Le blanc de 1'ceuf ne nourrit jamais, jufqu'a ce
que l'incubarion ajt détruit ron épaiífeur naturelle
&
qu'il
sir
paífé par un grand nombre de degrés
d~
flujdit~
avant de devenir aífez fubtil pour entrerdans
les petites véficules du germe. Les
[olides
d'abord
mous
&
plus tendres, procedent de cette humeut
{ubtile
&
paífent par une infinité de degrés intermé–
diaires avant que d'arriver
él
leur plus grande {olidi-
té.
f/oye{
GÉNÉRATION:
.
Par conféquent tous les
Jolides
dans
no~
corps
(a
moins qu'on ne foit aífez minutieux pour en
excep~
ter le premier germe) ne different des fluides dont
ils on! été formés, que par leur repos, leur cohé–
íion
&:
leur figure;
&
une particüle fluide deviendra
propre
el
former une partie
d'unfoLide,
fi-tot qu'il y
aura une force fuffi{ante pOLlr opérer fon union avec
les autres parties
folides. roye{
NUTRlTION
&
Ac'"
CROISSEMENT.
SOLIDE ,
f.
m.
(Architca.)
nom commun
&
el
la .
coníiaance d'un terreín .fur lequel on fonde ,
&
au
maJ1if de mar;onnerie de groífe épaiíleur, fans.vuide
au-dedans.
On nomme encore
¡ olide,
toute colonne ou obé...
lifque fait d'une feule pierre. Et on appelle
angle fa–
lide,
une encoignure dite vulgairement
carne.
Dt1!Vi..
ler.
(D.
J.) , .
SOLIDlTE ,.{.
f.
en Géométrie,
ea
la quantité d'ef–
pace contenue fous un corps (olide.
Voye{
CUBA–
TURE.
On a la
foliditi
d'un cube, d'un pri{me , d'Uh ci..:.
lyndre ou d'un parall 'lépipede, en multipliant la
ba{e par la hauteur.
Voye{
CUBE, PRISME ,CYLI "
DRE,
{re.
La
fol¡dité
d'une pyramide ou d'un cone, {e déter'
rr:ine en multipliant ou la baCe entiere par la troifie–
me partie de la hauteur, ou la hauteur entiere par'
la troilieme partie de la bafeo
Voye{
PYRAMIDE
&
CONE.
Trouver
lafolidité
de tout corps irrégulier. Met–
tez le corps dans un v¡¡{e paaallélépipede ,
&
ver{ez
J
y de l'eau ou du fable ju{qu'en
B,
n.
Géom. fig·
3
2 .
alors otez-en le corps ,
&
ob{ervez qu.eUe hauteur
l'eau ou le Cable efi placé, quand le corps efr oté ,
comme
A C.
Otez
A
C
de
A
B,
le refie {era
B
C ;
ainú le corps irr 'gulier efi réduit a un parallélépipe–
de, dont la ba{e efi
FCG
E
&
la nauteur
Be
pour
trouver la
folidité
de ce parall
'1
'pipede.
roye{
PA–
RALLÉLÉPlPEDE.
Suppo{ez, par exemple,
AB=8
&
AC=5:
alol-'9
BC
f~ra=3
: de plus, {uppofez
DO;;::.
12,
BE
;;4',
S$