Table of Contents Table of Contents
Previous Page  339 / 970 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 339 / 970 Next Page
Page Background

s 'o

L

S. Abrocolo,

Torre maggiori

,

Carqueto.

On ignore,

ajoute,

Cluv~er,

l'?rigine de ce,mot

So~o,:i~s;

<;>n

aoít neanmOlflS conJeérurer que c efr ulLdenve,

pUl[–

que la mai[on de campage de

C.

Marius,

&

celle de

Cicéron, [ont auffi appellées

ViLLaSoLonúJn. (D. l.)

SOLOON, ontis ,

(

G¿og. anc.

)

fleuve de l'Afie

mineure, dans la Bithynie: Plutarque en parle dans

la vie de Thé[ée. Un cet;¡ain Menecrates, dit-il, a

é,crit dans une hifroire qu'il a faite de la ville de Ni–

cée en Bithynie, que Thé[ée emmenant avec tui An–

riope, [éjourna

quelqu~-tems

,dans ce

~iell-l~;

.parmi

ceux qui l'accompagnOlent,

11 Y

avolt trOls Jeunes

athéniens qui étoient freres, Ennée, Thoas

&

So–

loon ; le dernier étant devenu amoureux d'ABtiope,

découvrit ron [ecr a un de [es freres, qui alla fans

aifférer parler de [a paffion a cette reine; elle rejetta

fort loin [es propofitions ,

&

du refre, elle prit la

chofe avec beaucoup de douceur

&

de fageífe, car

elle ne fit aucun éclat,

&

n'en découvrit rien

a

Thé- ,

fée;

S oLoon

au defe[poir [e jetta dans un fleuve

011

il [e noya; Thé[ée averti de cetré avánture , en fut

tn::s-faché ;

&

la douleur qu'il en eut, le fit reífouve–

nir d'un oracle que la pretreífe d'Apollon lui avoit

rendu autrefois a Delphes , par lequel elle lui ordon–

noit que, quand il [e trouveroit en terre étrangere,

il

b~ltlt

une ville dans le lieu Olt il {eroit le plus trifre,

&

qu'il en donn¡¡t le gouvernement

a

quelques-uns

ae ceux qll'il auroit a [a fuite; Thé[ée Mtit done la

HIle ville, qu'il nomma

PytlúopoLis

,

donna au fl.euve

'lui coule tout aupres, le 110m de

S?Loon,

en mémoire

au jeune homme qui s'y étoit noyé ,

&

laiífa dans .

la place [es deux freres pour gouverneurs.

(D. l.)

SOLOR, (

Géo

g.

modo

)

¡le de la mer des Indes ,

an

midi de ceHes des Célebes. Les Hollandois l'en–

leverent

au~

Portugais en

1613 • .

lis en tirent dn bois

de Santal ,

&

des vivres pour les Moluques. Cette

¡le a un roi particulier. Elle efr fituée

a

l'occident

&

a

deux lieues de celle de Timar.

Long.

140.

Latit.

mé-

ridionale 8.

.

SOLORIUS MONS, (Géog. anc.)

montagne

a'E[pagne. Pline,

L. 111.

c.j.la

compte au nombre de

celles qui [éparoient l'Efpagne tarragonnoife de la

13étique,

8(

de la Lufitanie. lfidore,

¡¡v.

XIV. orig.

c. yiij.

qui en fait la plus haute montagne de l'E[pa–

gne, l'appelle

Solurius mons.

C'efr aujoutd'hui, [e–

Ion le pere Hardouin,

Sierre de Los Vertientes. (D. l.)

SOLOS,

f.

m.

(GymnaJl.)

r;¿AO>

,

efpeee de palet

avec lequelles anciens s'exer<;:oient; il ne

différo~t

au di[que que pada figure fphérique. Potter,

archawL.

greec. tomo

l.

p.

443.

SOLSONA,

(Géog. mod.)

ville d'Efpagne , dans la

Catalogne ,

a

deux lieues au nord de Cardona, pres

au CardonerQ, [ur une hauteur. Elle

a

un éveché

{tíffragant de Tarragone, fondé par Philippe

II.

avec

4000

ducats de revenus. Les uns veulent que cette

ville foit l'ancienne Cereífus,

&

d'autres l'ancienne

Caléa.

Long.

'9'

14.

Latit.

41 .

.

h.

(D.l.)

SOLSTICE,

f.

m.

en

Afironomie

,

eílle tems olIle

foleil eíl: dans un des points (olílitiaux, c'efi·a-dire,

011 il efr a la plus grande difrance de l'équateur, qui

efr d'ehviron

23

degrés

+;

on l'appelle ainfi

q/taji

ti

f ole fiame,

parce que le foleil quand il efr proche du

JoLfice

,

paroit durant qllelques jours avoir a-:peu–

pres la meme hauteur m 'ridienne ;

&

que les Jours

avant

Qc

apres

leJoLjlice ,

font [enfiblement de la me–

me grandeur , comme fi le [oleil reíloit

(!laTa)

dans

le meme parallele

a

l'équateur. Cela vient de ce que

la portion de l'écliptique que le roleil décrit alors

pendant quelques JOurs , efr pre[que parallele

a

l'é–

quateur. C'efr de quoi on fe convaincra facilement

en jettant les yeux [ur un globe.

Il

ya

deuxJoLjlices

chaque année,

lefolJlice

d'été

&

leJoljlice

d hiver.

.

Le

JoLflice

d'été arrive quand

le foleil

e~

dans

le

s

O L

tropiqu~

du cancer,ce qui tombe au

21

Juin, auquel

tems les JOurs font les plus longs de l'année.

Le

folJlice

d'hiver arrive ql1and le [oleil entre dans

le premier degré du capricorne, ce qui arrive vers

le

21

de Déeembre , quand

il

commence

a

revenir

vers nous ,

&

que les jours font les plus courts.

.Ceci doit etre .entendu [eulement pour notre hé–

ml[phere [eptentnonal, car pour l'hémi[phere méri–

dional, l'entrée du foleíl dans le capricorne fait le

JoLjlice

d'été ,

&

fon entrée dans le cancer [alt le

Jol-,

fiia

d'hiver.

Les points des

JoLfiices

[ont les poinrs

de

l'édipti–

que vers le[quels le foleil monte ou de[cend en s'é–

loignant de l'équateur, mais au'dela de[quels il ne va

point.

Voye{

ÉCLIPTIQUE.

Le premier point qui eíl dans le commencement

du premier degré du cancer e{t appellé le

point d'al

&

l'autre qui efr dans le commencement du premie:

point du capricorne , le

point d'hiver.

Les points des

/oljlices

[ont diamétralement oppo[és l'un

a

l'autre.

Colure des

jolJlices,

efr celui qui paífe par les points

desJoLjlices. Voye{

COLURE.

Les points des

joLjlices

retrogra!ent ainfi que les

point des équinoxes. Car les points des

folJlices

font

toujours

a

90

degrés des points des équateurs.

Voye{

PRECESSION.

(O)

SOLTA, (

Géogr. modo

)

ile du golphe de Venire,

fur la cote de la Dalmatie , entre la ville de Tran

&

l'ile de Lézina , pres de Spalatro. Cette ile étoit nom–

mée par les anciens,

O!ynta, S%entia

&

BoLentia.

Elle appartient

a

pré[ent aux Vénitiens ,

&

on lui

donne trente milles de tour, mais elle efr pre[que de-

ferte

a

cau[e de [a frérilité.

(D.

J.)

.

S~L

T

A~ o~

;\L-SOLTAN , (

Hifi. des Arabes.)

premlere d1gl11te cht:z les Arabes. Les hifroriens

orientaux nou5 apprennent que Mahmud Gazni, fils

de Sabektekin, fut le premier a qui

~halef,

fIls d'Ah–

med, gouverneur du Ségifran , donna ce titre. Ce

fut alors qu'on le [ubílitua au

tit~e

d'lmir,

qui jur–

ques-ta avoit

ét~

conframment en u[age.

Le mot de

Joltan

efr commun

a

la langue chaldal–

que, [yriaque

&

arabe,

&

fignifie

roi, prince,

fei–

gneur, empereur.

Les princes des Dynafries, qui ont

procédé celle des Caznévides, comme des 'Thahé–

riens, des ,Solfariens, des Samanides" des Deyla–

mites, ne portoienf que le titre d'

émi,

;

mais les

Caz–

nevides , les Khowara[miens , les Selgiucides ,

&

les

princes mahométans qui font venus 'depuis, ont

~é.

néralement porté te titre

deJoLean oufultan.

Aujo~r­

d'hui encore c'efr celui que prennent plufieurs prin–

ces mahométans d'Afie

&

d'Afriqlle; auffi·bien que le

grand-feigneur.

Voye{

SULTAN.

(D. l.)

SOLTHOLM, (

Géog. mod.)

petite ile de Da–

nemarck, au milieu du S1l11d ,

él

la hautenr

des

villes

de Coppenhague ,

&

de Malmoé.

SOLTWEDEL, (

Géog. mod.)

c'efr-a-dire la

yal–

lée duSoLeiL;

petite ville d'Allemagne, dans la vieille

marche de Brandebourg, [ur la riviere d'Ietze. On

prétend que Charlemagne fit batir cette ville des rui–

nes d'un

anci~n

lieu qu'on appelloit

HeliopoLis ,

&

qu'il fit abattre la fratue du Soleil qu'on y adoroit.

Long.

29 . 22.

Lati~

.

.53. O.

(D.

J.)

SOLVABlLITE, [. f.

(Gram.

&

lurifprud. )

efr la

puiífance oll quelqu'un efr de payer

&

acquitter ce

qu'il doit, c'efr-a-dire, lor[qu'il a aífez de biens pour

le faire.

Poye{

SOLVABLE

&

INSOLVABILITÉ.

(A)

SOLVABLE,adj.

(lurifprud.) afoLyendo"

eíl:

celui qui efr en état de payer, quí a de quoi répon–

dre d'une dette. Un gardienfoLyabLe efr celui qui

a

de quoi répondre des meubles laíífés

a

[a garde. Ce

terme eíl oppofé a celui

d'infoLvable. roye{

SOLVA–

BrUTÉ.

(A)

SOLUBLE, adj.

(Gram.)

qui peut fe réfoudre.