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330

S O M

a

marché d'Angleterre , dans le So!!,meríet-sbire,

a

la droite de l'lvell,

a

quelques .m1lles au-deífus de

1

'endroitoll cette petite riviere fe ¡ette dans le Par;et.,

&

qu'on nomme

Ivel-:nou~h;

mais

Somm~rlon etoI~

anciennement une vl11e Importante, qw a donne

fon nom

a

la province ; auffi les rois de Weftfex y .

avoient établi leur réfidence.

n

n'efr

a

préfent

C<i

m–

íidérable que par la grande foire des breufs.qui

~'y

tient, depuis le dimanche des rameaux, Ju{qu au

premier de Jilln.

(D.

J.)

SOMMA,

(Géogr. modo

) bourgade d'ltalie, au

royaume de Naples, dans la tene de Labour, au

fommet du monr Véfuve, qui en prend le nom de

monu-di-Somma

quoique certains auteurs veuillent

que le nom de

S

o~ma

ait été donné au mont

V

éfll v

e,

a

cauCe de l'excellence des fruits

&

des vins t¡u'il

produir, Ol!

a

caufe de {a hauteur.

(D.

J. )

SOMMAGE

f. m.

(J

urifprud.)

terme qui fe

trouve dans quelques coutumes?

&

q~li

íign.ifie le

fervice de cheval

a

Comme, qm efr dn au

(eIgn~ur

foncier.

Voye{

l'ancienne coutume de Normandle,

ch.

xxxiv.

Ferrier ,

l.

V.

ch.

;j.

la coutul11e de Lor–

raine,

tito

8.

arto

j.

(A)

SOMMAIL, f. m.

(Marine.)

c'efrnne baífe.

roye{

BASSE.

SOMMA1RE, f.

ro.

(Littérat.)

abregé qui con–

tient en pen de mots la

Com~e

ou {ubfrance d'un cha–

pitre d'un traité, d'un ouvrage,

&c. Voye{

ABREG

É.

Le'fommair~

qu'on met

a

la tete d'un livre , d'un

chapitre,

d'un~ l~i, ~~.

eft utile

a~l le~.eur

".pour

lui donner une Idee generale ,

&

1m facllIter

1

Il)tel–

ligence, de

c~

dont il s'agit..

L~s

fommaires

{o,nt (ur–

tout neceífaues dClns les hlfroues , pour prefenter

fous un coup d'oúl abregé,

&

indiquer les principaux

événemens.

Vcye{

ARGUMENT.

11

ya cette différence entre

unfommaire

&

une ré–

capitulation , que celle-ci efr

a

la fuite,ou

a

la fin des

matieres ,

&

que

lefommaire

doit les préceder.

SOMMAIRE,

(Jurifprud.)

fe dit de ce qui efr bref,

&

dont l'expédition efr prQmpte.

Les matieres

fommaires

font celles dontl'objet efr

Jéger,

&

dont l'infuuétion efr

Jommaire,

c'eft-a–

dire, íimple

&

prompte.

roye{

MATIERES

50M–

MAIRES.

(A)

SOMMAIRE,

imprimer

en,

([mprimerie.

)~impri­

mer en

fommaire

efr lorfqu'un titre un peu long, efr

di[po{é de fac;:on que la premiere ligne avance de

deux ou trois lettres, tandis que les fuivantes font en

retraite,

&

ont chacune un quadratin au commen–

cemento Ce mot fe dit par oppofition

a

ad-de-lampe ,

. dont tes lignes vont en diminllant de part

&

d'autre.

(D.

J. )

"

SOMMATION , f. f.

(Gram.

&

Jurifprud.

) efr un

aéte par lequel on interpene quelqn'un de dire ou

faíre quelque chofe.

"

Les huiffiers fout des

fommations

de payer, de re–

mettre des pieces,

&c.

Les procureurs font des

fommations

de donner co–

pie

~e

piices, de fournir de défenfes, de fatisfaire

a

un réglement, de venir plaider,

&c.

SOMMATION RESPECTUEUSE efr un aéte fait par

deux notaires, ou par un notaire en pré{ence de deux

témoins, par lequel, au nom d'un enfant, ils re–

quierent fes pere

&

mere, oul'un d'eux , de coo–

fentir au mariage de cet enfant.

.

On appelle ces {ortes

deJommations, refpcClueufes,

parce qu'elles doivent etre faites avec décence,

&

tans appareil de jufrice; c'efr pourqlloi 1'0n y em–

plóie le miniftere des notaires,

&

non celui deshuif-

1i{;rs.

"Ces

Jommations

ne peuyent etre faites qu'en ver–

tu d'une permiffion du juge , laquelle s'accorde {ur

requete, l'objet de ces

Jommations

de la pan de l'en–

fant

J

efr de fe. mettr<:

a

couvert de l'exhérédation

s

O

~A

que fes pere

~. m~re

pourroient p'r6noneer eOntre.

lui s'il fe man olt Cans leur conCentement.

Mais pour que

cesf~mma~ions pradui~ent

cet

effe,~'

il fallt que l'enfant {Olt en age de les

~alTe

,

.&

qn

11

ai! trente ans, fi c'eft un garc;:on, au vmgt-Clnq ans,

fi

c't:ft une filie.

.

L'enfant qui conCent

~e

eOllrir les rifques de

l';~hérédation , pellt fe maner

a

25

ans, fans requerIr

le conCentement de

fes

pere

&

mere.

Voye{

l'arret

de réglement , du

27

Juillet

1692, "

au

joumal des all–

dienw. (A)

SOMMATION ,

enguerre, f ommer une place

, c'eíl:

envoyer un tambour, ou un tromrette ordonner, au

gouverneur de fe rendre; finon lUl protefrer qu on

donnera l'aífaut,

&

qu'on mettra tout

a

feu

&

a

fango

SOMME , SOMMEJL , (

'Gram.

SynfJnym.

)

i1

Y

a

quelq.ll~

fois d~

la différenee

~ntre

ces

~ellx

mots.

Somme

figOlfie tOU¡ours le dormIr, ou l

eCp~ee

du

tems qu'on dort.

Sommeil

fe prend quelquefols pour

I'envíe de dormir: 011 efr preífé

duJommeiL

en été"

apres le repas ; on ciort d'un profond

fomme

apres

une grande fatigue.

C'efi-la

queleprélat muni d'un déjeaner,

Dormant d'un·Léger

{omme,

attmdoit le dtoel.,

.

Boileaul

S ommeiL

a"beaucoup plus d'u[age

&

d' ,

due q\le

Jomme.

On dit poétiquement de la mort, que c'ea

Hn

fommúl

de fel', paree que le

fonzmeil

efr l'image

de la mort. Ce mot íignifie au figuré ,

11indolence

&::

l'inflnjibiLité ;

l'oubli de la religion& de la verru, eíl:

un

fommeil

41Oefre.

(D.

J.)

SOMME

la, (G¿og. modo

) en latin vulgaire

So·

mona;

r.iviere de Franee en Picardie, qu'elle tra–

verfe preCqlle toute d'orient en occident, Oll elle

prend fa fource, au liau nommé

Fon[omme ,

&

apres

avoir arro{é plufieurs vitles, elle va fe jetter dans

la'

Manche, entre le Crotoi

&

S. Valery'

(D.

J.)

SOMME, f.

f.

en Malhématique,

fignifie la quant:té

qui réfulte de l'acidition de deux ou pluíieurs gran..:

deurs, nombres, ouquantités jointes en{emble.

Voy.

A'DDITION.

On l';¡ppelle quelquefois

total,

&

en algebre on

l'exprime qnelquefois par la lettre

f,

qui fignifie

fOfllme.

La

fomme

d'une équation efr l'aífemblage de tous

les termes d'une équation ; 10rCque le nombre ab{o–

lu,

On terme tout connu, étant tran

{por.té

d'un co–

el

l'autre avec un figne cOlltraire, le tout devient

égal

a

zéro ; en fort€ que zéro efr un des membres

d~

l'équation, comme dans cét exemple,

x'

+

5

x -

3

=

O.

D efcartes appelle

x

2

+

5

x

-

3,

la

Jomme

de'

l'équation propofée,

&

c'efr fO\.ls cette forme que

1'0n corifidere ordinairement les équations.

V~ye{

EQUATION.

(O)

SOMME,

f.

f. (

Comm. d'argent.)

cemot fe ¡¡it

d'u–

ne eertaiAe quantité , par exem,ple de livres, fols,

&

deniers, que 1'0n rec;:oit,

&

dont on fait paye–

ment;

{ur

les livres

&

dans les comptes des mar–

chands, les

fommes

'fe tirent en lignes , fur la mar–

ge

a

droite, en chiffre commun, en arabe; on ap–

pelle

fomme

totale, celle qui provient de l'additioJl.'

de pluíieurs petites

fommes .

IrCon.

(D.

J.)

SOMME, f.

f. (

CLouterie.

) ce terme, dans le né·

goce de la clouterie, exprime en un {eul mot , une

certaine quantité de milliers de clous; toute la pro–

quette, a la re{erve de la groífe broqnette efiampée ,

ou

a

tete emboutie,

&

toutes les autresfones de clous,

qui font du nombre de ceux qu'on appelle

clous

Lé–

gers,

meme quantité de c1ous, dit

cLollJ-au-poids,

fe vendent

a

la

Jomme

quand on les vend en gros.;

-laJonzme

efr de douze milliers de coml?te ; les bro-:"