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SMY

~4t

De la {a!3efi'e d'Homere un , de fa patrie mi..

De l'origine des <¡i!les d'Afie deux , de t:es v111es

dé l'Eutope quatre, de celles des lles un.

De

la meíure de l'Afie par fiades un,

lb!

de celleS

4e l'Europe un.

Des ftratagemes deux.

~n

catalogue des Ioniens ,

&

la fucc-effion des

magiatats de

Smyrne

felonl'ordre des tems.

Si tous ces Otlvrages he s'étoient pas petduS, naus

aurions plus de connoiífance que

Ii~US

n'a,

;ons.de

la

ville de

Smyrtze

1

cat

t et Herrnagene medeclO en

IÍtait fans doute natif.

, No'ttS obfétverons el1 paffan't, qtte eetté iíifcríptiañ

en fon 'honnéut éctit

i/A~pl'H~

pat ün

z,

&

z{.I.IJP'''J.¿'ú!v,

au

líeu

de

~fAlJpl,a;N»v.

II

oe fauí pas S'itúaginet qlie ce {bit

, une fante du graveut; au cofittaife le nom de

$'

myrlze

s'écI'Ívoit atJéiennement auffi bien par un

Z

que par

tín

:t:,

CJlioique plus fouvént par un

Lucien nous ap–

prend cela dans (oh traité qu.i a pout titre

j

ugement des

l'oyellu.

Dans ce traité, la léttre

i:

par une profó–

pbpée' , dit qtte fonff'ra-nt aífez patieñulieht le tort

<lu~

les

~nt_res

let'tres tui

fai~aie?t, el~é

,!le, slétait ja-

111a1S plamt de la lettte

Z

qll1 lui ávdlt ote les mots

de

5"laragde

&

de

Smyrne.

Outre cela, il

Y

a dés

rilédailles arrciennes

Olt

atl

lieü de

"i:,utJfVCLj'Ú!v,

il

fe

ttouve

Z/AtJpVcL¡'/'¡V

par un

Z;

·M.

dé Baze en _avoit

Jeux daIls falÍ t abltrét. On trOüve

Zm;yrnao'rum

au

Iteu de

SmyrnaonJrll,

dahS une anclenne infcríptian

fati-rté

titée

par

Grmet.

Les marbres d'Ol1forcÍ nOU5 affrent aúffi des inf.:.

críptia ns curíeufes de

Smyrne ;

mais les médailles

{rappées dans cette ville , la font mieux <oannOltre.

Plufleurs de. ces'

médaill e~

nOllS apprennent (¡u'cHe

~voii

un Prytanée, (ar elles font mt2ntian de fes

Prytanes.

La place

dti

cMteau a.e

Smy rne

m;oderrie

~ta1t

00'"

wpée daos

te tems

de

la b€lle Grece par uné cita–

Cjlélle fOuls la proteRion

de

J

upiter éthétée,ou

qui pré–

fi doit aux lieuJí élevés. Paufanias aífu1'e que le fom–

met de

la

montagne de

Smyrne

áppellé

Coryphe

1

avoit

donné

le

nom de

Eoryp/ufen

a

JlIpiter

qui

y avoit

un

tiemple.

ny

a un beau médaillon

011

ce dieu éthérée

~fl:

repréfenté affi.s; auili-bien que fm une médaille

de Vefpafien ,

Oll

le

m~me

dieu ailis tieot

cf~

la main

aroite une vi

€toj.re

,

&

(me hafl:e de la maro gauch€"o

M. de

Eoze a publié

d-am

les mémoires de

Litt~

..

rature

tomo

XVlI. in-4<Y.

des

réjle:áons

favañtes fur'

lI~e

médé1Ílle antiql1e frappee par les habÍtans de la

vlll~

de

Sm)'rne

en l'honneur de Sabinia Tranquillina

femme de Gordien Pie.

On

\roit

d\u

(¡até

fm

cett~

médáille le bufl:e d'une prilicdfe'; repréfelttáe faus la

fig¡u te

&

avec leS attributs

Céres tenant d'une

main des épis

1

&

de l'autre une come'cl'abondance:

en

lit autour de ce portrait,

CMYPNAH1N. nPílT!lN.

Atac.

Al!

revers efi une femme de-bollt, le pié droit ap–

pt;yé "oritre une praue de vaiíTeau, la

tete

cwurOI1-

nee .de tours,

&

les cheveux noués

&

fOlltenus par

~ernere

avec une efpece de ruban: ron habillement

relevé

&

pliífé

a

la maniere de

DOS

anciennes (ottes:'

~'arrnés,

finito de meme an-dےfus du genou: elle

tlent

clp.

la malO

dr~ite

une patere,

&

de la gauche

~ette

forte de boucher contolltné , qui étoit particu–

her aux amazones

&

qn'on nommoit

peLto.

On

re~

marque au-?eífotls un bour de rlraperi@ atI une ef–

p~ce

de

pet~te

ferviette , qui aidoit fans dome

a

tc–

Ilir

~e

boti;het plus ferrn e ,

&

ql.li

pouvoit encWre

f~rv1r

él

d atItres ufages.

A ces différens [ymboles, il efl: aiCé de recooholtre

l'arna~?n~

a

.q~i

les habitans

?e

Smyme

r?pportail;'nt

nom,

1

ongtne

&;

la fbndatlOn de le'ur vIlle.

La

cou–

r0l1:n~

de tOllrs aurait peut-etre fuffi pour I'indiquer'

mous 11s ont été bien aifes d'exprimer encare par

l~

SMY

p1:tet~

que

lés cérémonies

reBgieu{e~

, ie§

(act¡fic~s

fur-temt qll'on avOit coutume de fairé en ces {attes

d'occa!i.arrs, n'avoient pas

été

o~tbliés ~

&

quánt

a

la

pra ne de vaiífeau qui eíll'attribttt drdimtire deS villes

rnaíitimes, on f<rÍ't qde

Stnyrlte

a to'ujaurs paífé pou,:

un

des meilleurs portS de

l'

Archipel.

AutauT de ce type íngéni.eux regne tme inferip–

don dant la plftparr des mots [om abrégés ; elle doit

etre

lue ainfi,

El1í

C7pcL711/,OU Ma.p:x..olJ

Ji

"eP/?A(OU

TEP~

TI~H

ACIA1>X OT ;

&

le~

dettx légendes réunies di–

fent que la médaille alt mannoi.e

dont 11

s'agit

a

ét¿

ftappée par les

Stnyrnéens

qui fOn! les premiets de

l'

Afi'e,

fÓtrs la ¡iJrétute de Martm Autélius

T

errius,

Afiarque.

Quand les villes de la Crece

&

dé l'Afie tnineure

paíl.'erent fOllS la danf.nation des Romains, elles

fu–

rent, ce femble , enGore plus jalaufes qu'auparavant

des

titr~s d'

ho.na~

ur

don! elles jauiífoient,

&

plus

<Iftentives

el

fe maintenir dans les dra its qu'elles

croyoient avair inf'énhblernent acql1is les unes fu"t'

les atltres. Les

hiíl~)fiens

ont négligé ce détail, mais

les me numens antlques notls en ont canfervé

des

preuves 1enfiblli:s

¡

telle efl: entr'autres celle qui

[e

tire du titre de

premiere vil!e de i'Afie

que

Smyrne

donne fur la rnédailIe dont on vient de pader : il

y

éii

a plufif!urs atltres qlii la confirment. Les

Smyc..l

ñéens , dit Tacite , (e vantoient d'erre les premiers

de toas les peuples d'Afie , qni avoient dreífé

¿¡lOS

lem vilIe un temple

~

Rome dans le meme terns au'iÍ

y

avoit de puiítans roís en Afie, qui ne

connaiífoieu~

pas

enc;ore la valeur des Ramains.

Trois villes Gélebres, Pergame, Ephefe

&

Smyrm,

fe difput€rent viveinetlt

tette

prirnatie de l'Afie (aus

l'empire des deux prerniers Antanins. Jufque-Ia elles

avoient véGl1 dans une parfaite intelligence :

il

y

avoit meme entr't:lles une afiociation particuliere,

qui mettóit en cornmun panr les habitails de chacune

le droít de bourgeaifle, l'ufage des temples, le culté"

des divin!tés , les facrifices, les feres

&

les jeux ;

&

cette atra"iatial1 marqnée fuI'

~a

p1tlpart de leurs mé.

dailles

y

éa expI'imée eh

c~s

term€s :

E<i>E2:IílN 2::MYP.

t' rI0 .'>!

ITEPrAMHNílN OMONOIA;

Une rnalheureufe

idée

de

ptéféance les divifa bientot. Pergame aban–

dQli'ila l-a- premiere fes prétentions pour le bien

de

la paix ;- fnats rien ne put détacher

Smyrne

du t itre'

d€

premier.e

de

L'Afi~,

éar irnmédiatement apres la

mort dé Marc-Aurele elle fit frapp er'; en l'honneur

de Commode, "tne médaille

011

on I·it,

"0mm~

fur les

précédentes :

¿;MYl'NAION rIparON.

A~IA:E:.

i,'éf'1l1hitieh

btI.la

'

~11igetJ€e de~

SrnyrnéenS' ne por.:.

pc1s

grand ptéJl1(hce aux habltans d'Ephefe qui ,

felan-toutéS les apparentes favonfés par

S~pti~e

Se:

veil~

, fl'appetent deux médailles en fan honneur

l'une C!ve(; la légénde ordinaire ,

E<!>E~

nI

m'f'.Tnr:

A

~IAl;!. ~

l'antre aveGcette infcription détournée,

ZEYX

E4-E:EIOE

rIpnT02:

AEi A:E ,

,~

.le ptemier Jupiter

des'

~,

EpháfieM ea fe premier de

l'

Afie...

.

Smyrne

voulant entichit fttr les expi'effians

d'E-'

phet€

1

6t frappét en l'honneur de Caracalla un

mé...

daillall,

ou

elle ajbutá au mor

rrpOTH

AcIAc

ceux

d<t

KAJ\.J\.El KAI. ME1 EElEI ,

pour marquer qu'eUe

étoit

la ('rémiete

&

la plus tonfidérable viHe de I'Afie par

fa grandeur

& par

fa beauté : cépetltlant ces termes

affeétés, loin de lui donner un hauvel avantage, fu–

ret1t tegardés comme une refiriélian favorable aux

Ephéfiens,

q~i n~

trouverent rien de plus précis paut

affitter le-ur vléteme que l'in(cription qu'ils mirent

al!

revers d'une médaille de Macrin,

E~El.ElnN

l\'10N!1N.

I1FOT

b!,J.

J\.~Id¿

,

(~

des Ephéflens

qui

font les {euls

,~

pr€rn'J €"ts

d:~

l'

Afie ".

En m¿:me tems que

Smyrne

difputbtt

tang avec

~ph€fe

1 f€9

~~daI!l~s

nouS apptennent qu'elle étoit

hee de ,onfederatlon ave, plufieurs auttes villes

~