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SOA
portait
aütrefúis le tirre de
gejla: potitiflcaZ;a.
¡fiJore
Mercator l'a fuivi pOUT fórger
{es
decrérales , qu'il a
youlu
aufIi
attribuer all pape Da;nafe , ann de leuT
donner plltls de poids. Cepenclant le íl:yle en efr trop
barbare,
&
l'ignorance des cérémonies de l'églife
paro'ittrop groHierement pour erre du pape Dama(e.
En un mot , malgré l'air d'antiquité que l'auteur s'eíl:
efforcé
d'y
donrrer, c'eíl: un ouvrage forgé dans le
nxieme {iede, qtÚ a été contimié par Anafrafe le
bi-
bliothécaire.
,
L'éveque de Cheíler a auffi donné les Oi.rvrages de
Saint Cyprien , avee: les
ánrraüs Cypria'ltici;
Oi()lli,~
16~ 2
,
in-foL.
Ha eu grande part , avec
fo.n,frete
RI–
chard ,. profdfeur en droit
:m
college de Gresham
*
311X
"iúci
(acri
,
imprimés
¡\
Londres erí
1660
&
1661 ,
en
9
volümes
in-foo/,
Enlio on lüi aüribne une
bclle édition grecque du vieux
&
du nouveau Tef–
tament :
'IIctuS
Tejlamentum fJr(J!cum
,.
cum
prafatione
(Joanis Péarfon )
accedit
n01lum
Trjlamenwm
grCE–
citm,
Cantabrigire 1665,
in-12.
3
vol.
e
Le
,/¡evalier
VE JAUCOURT.)
SNOWDON-HILLS ,
e
Géog.
mod.)
montagnes
ti'
Ancrleterre , au pays de Galles, dans le comté de
Caer~arvon.
Ceíl:
une
chalne de montagnes, qui
font les plus élevées du comté de Galles,
&
d'ail–
leuts teliement el1tl'ecoupées de lacs
&
de marais ,
<Jüe les chemins
eh
c1eviennent fort rudes
&
fon diE–
nciles
a
tracer. La neige couvre leur fommet toute
i'année,
&
c'eíl: de-11 qll'elles ont tiré leur nom;
cependant cela n'empeche poi!)t qu'ol1 n'y trouve
dans le bas d'excellens patllrages. Du milieu de ces
montagnes, on en voit une s'61eve r {i prodigienfe–
ment , qll'elle furpaíre de
b~aucoup
tomes les aa –
tres,
&
cache fon front dansles nlles. Elle eíl: útllée
p;-e(que au cmur de la province,
&
on luí donne pat'
exceIlence le nom de
Snowdon.
M. Cal'wel d'Oxford,
qui l'a mefurée par la Trigonométrie , la juge haute
tle 3488
pi~s
de Paris ; mais eette mefure pe\!lt I,¡'etre
pas exaéte ,
a
caufe des réfraétions de l'air, qu'il efr
impoffible d'exprimer avee préeiíion.
Voye{
te que
nOllS en avons dit au
mOl
MONTAGN¡;:. (
D.
J.)
SNYATIN ,
e
Géog.
nlod.)
ville de la peúte Po..
logne , capitule de
lrr
Pokllcie , fur la gauche du
Pruth,
a
qU2t5e lieues au levant de Colomey. Elle
~íl:
aírel marcnande , car les Valaques y portent elu
miel, de la cire ,
&
Y
ameneilt qUilntite de booufs
&
de bons chevaux. (
lJ.
J.)
.
s
O
SOAMUs ; (
Gtog.
anc.
)
fleuve dé l'inde ; qui;
felon Arrien
1
prend fa {ouree aux montagnes de Ca'–
piíra ,
&
fe rend dans l'Indlls , fans recevoir les eaux
d'aUCllne riviere.
(D.
J. )
SOANA, SUANA, SUANE, SOANE,
(Géog.
modo
)
petire ville d'Itellie, dans la
Tofcan~ a~l
Sien–
nois , fur
~Ine
montagne , proche de la nVlere de
. Fiore ,
a
feize lieues al! midi de Sienne , dont fon
éveché, érigé des le feptieme fieele, ell
f1lffr~ganq
mais le mauvais air qu'on refpire cans eette vllle l'a
rendue prefque de(erte.
Long.
29' '4.
iatit.
4
2 .
44·
Grlgoire P
l/.
connu (0115
I~
Mm
d'Hildebrand,
1110ine de Cluní , fils d'uíl charpentier , naquit
a
Soa-
1m ;
il fut élevé
a
la tiare pontificale en 1013 ,
&.
mbnntt en
1
d8
5
a
Salerne , ccmme je l'ai dit dans
l'article de cette ville.
Il eut la hardieíre d'exeommunier , de dép<1fer
l'empereur
He~l:i
,IV.
&
déclara fes
úfjet~
,libres dtl
ferment de 6deltte. Entreprenant, audacleux, me–
lant {ollvent I'artifi€e
a
I'arcleur de fon zele pour les
prétentions de
l'~glife
,
f~~ce{[e~lr
d:
Alexan~re
It.
dont il aouvernolt le pontmcllt ,
1I
la1fta , apres fon
déd:s
~l11e
mémoire chere au clergé fomain, mais
odieufe
el
tont bon citoren 'luí Eouúdéréra
!es effe¡s
SOB
de fon ámbition inflexible. L'E<Ylire dont il fut le
vengeur
&
la viétime , 1'a mis
al~
nom'bre des faints
eomme faifoient les peuples de I'antiquité eh déi6ant
l'eurs héros.
Mais
tOl~S, ie.~
p.ortraits '.
<:lii
flatte,ttis. oh odicux
~'
que tant d ecnvams ont faIt de hu, fe tetrouvent
da,ns le ,tableau d'un peintre de Naples , qui peignil:
ee pontlfe tenánt une hottlette dahs une main
&
UJ'i
fouet
~ans
l'?utre ,.foulantd es Iceptres
él
fes piés,
&
¡¡yant a cote de hu les
6lets
&
les pOÍírons de (aint
Pierre.
~enoh
xni¡
ayant doniié
UJle
bulle polÍr intro":'
dO,lre dans le br,éviaire romain ( qu'on dit a!fez' ordi.!.
nalrement en France ) la fete
&
I'office de Gréaoire
VII.
q:lelques, éveques éclairés,
&
le parleme:r s'y
oppoferent vIgoureufement ,
&
la natian Icur etl
CUt
bón
gré. Voltaire ,
eJJai
!ur
l'hiJfoire
g/Illraü.
(D.
J.)
, '
SOANA, (
Geóg.
(!líe; )
fJeuve de la Sarrnatie afia–
tique, dont le nom moderne eíl:
Tefcltin.
C'eíl: auffi
le nom d'un fleuve ae l'tle de Tapl'Obane.
Enfin~
c'di une ville d'Italie d·ans
la
Tofcane, qlli a COI1''':
{ervé (on nomo
(D.
f. )
SOANDA,
ou SOANDUS,(
G/og.
tI;:'c.)
ville de
la 'petite Cappadoce , fllivant Strabon. Antonin fa
marqüe fut la mute de Tavia. (
D.
J.
)
,
SOANES,
(G/og.
anc.
)
peuples d'Afie,
dans
la
Cok
hj.de.Strabon,
¡iv,
l/.
p,
499 . dit qu'its étoient
du nombre de eellXc¡ui formoient l'aírémblée géné"
rale de Diofcurias. Les
Soanes
de Strabon font lés
Suani
de Pline
&
de Ptolomée. Ils ne le cédoient
point aux Phthéirophages leurs voiftns pour f'ordufe
&
pour la craíre , mals ils étoient bien plus puiífansl
el)
J_)
,
SOASTUS,
(G¿og.
anc,
)
fleuve de l'Inde ; qui fe
jettc dans le
Coph<~s
, reIon Arrien. Ceíl: peut.etre
le So¿inus de Pline ,
l:
1"J.
el
Xxiij,
(D.
J.)
SOATRIS,
e
Géog. anc.
)
ville de la baíle Moe{ie
~
fur le Pont·Euxinl L'itinéraire d'Arítonin lá marque
entre Marcianopolis
&
~nchiale
;
¡\
26 milles de lá
premiere ,
&
a
24
de la feéonde.
(D. J.)
SOAVE, (
Muf.q. italien.
)
t<:;rme itaLien employé
qudquefois dans la tnufique,
&
qui úgnifie d'une
maniete agréable , douce , gracieufe,
&c.
(
D.
J, )
SOBANNUS,
(Géog.
dne.
)
fleuve de l'Inde aú.
tlehl du Gange. Ptoloinée ,
¡Iv.
VII. ch.
íj.
me! fOil
embouchHre entre Pagtaza
&
Pithonobafre ;
c'ea
préfefltement, felon Caíl:aide, leSian.
(D.
J.)
SOBARMAH,
{}/t
SOBORMAH , (
G¿og.
Tttod. )
nom pel'fan , d'une grande !le de la mer ele la Chine,
autolÍr de laquelle il
y
en a plufieurs alltres qui font
inhabitées. La mer y eíl: profonde
&
tres-orageu[c.
Cefi: la peuHhre l'ile de Sumatra ,du moins te qll'eti
dit le shérif Al-édriffi
S'y
rapporte.
(D.
J. )
SOBERNHEIM, (
G/og.modo
)
petite viHe d'Alle–
inagne , dans le palatinat du Rhein, [ur la iÍve gau'"
che ele la Nahe , au-deírous de Marteihíl:ein.
e
D.
J,)
SOBIESLOW, (
Géog. mod.)
petite ville de Bo"
heme, dans le Gercle ;
&
a
l',?rient de Bechin.
(D.f.)
SOBORMA ULLOSIF.NIA,
(Hifl. podo
Juri.fpr.)
c:'eíl: ainíÍ. qtle l'on nomme en RuíIie le corps de ldis ;
oule code d'apres lequel
bn
juge dans les tribunaux
tous les proces
&
t onteftations qlt1 s'élevent entre
les fujets de I'empíre.
SOBRARVE ,
ou
SOBRARBE ;
é
e /og. mM. )
contiée d'Efpagne ,
al!
tbyaume d'Arágon, avec titte
de princ:ipauté. Elle a les Pyrénées al! nO'rd ,
&
le
comté de Ribagon;a
el
l'otient, Elle coñtient plu{ieurs
vallées,
&
une petite place qu'on nomme
Ainfa.
C'
eft
dans c:e pays que le Cinca prend fa {ource.
(D.
J, )
SOBRE, adj. (
Gramtn.)
qtti ufe de tout avec mo·
d 'rarion. L'hbmme
Jobre
efi rain
&
vii
fans
maladi~
&
long-tems. Rien n'eíl: plus commun
qU'Ufi
vieil
avare ,paree que l'::',arice
e{,l:.Jobrl;
Cotnment fe
fait: