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SNE

(\ilfolution; quelquefois on n'y met

:=tu'l!n,~

de ces

{ubílances. On contrnue

a

yen mettre Jufqu a

~e

que

l'huile ait acouis la conúílance de Cavon , ce qUl n'ar–

..ive ql.lelquefois qu'au bout de pluíiems

j,our~ ;

on

entretient pendant tout ce tems un feu tr s-vIOlento

La partie la plus chargée de

f~l

de la

lique.ur

{e com–

bine avec l'huile,

&

la paTtIe la plus

fOJb~e

tombe

au fond de la chaudiere,

&

fort par un roblnet def–

tiné

a

cet ufage. On la garde pour la verfer [ur

lill

nouveau mélange

~e

chaux

&.

de terreo

Lor~que

le

Cavon efr bien forme, on le pUlfe avec des clulleres,

&

on le fait fécher fur une aire pavée de briques, ou

enduite deglai{e.

roye{

le

Tran[aaiollSphilofophiques,

na.

220.

SMYRNIUM,

f.

m.

(Botan.)

genre de plante

ainíi nommée par les Bauhins, Ray , Tournefort ,

Boerhaave, & autres botanifles; 110US la connoiífons

en frans;ois [ous le nom de

maceran.

V oy e{

MACE–

RO .

Les anciens Grecs ont décrit clairement dellx dif–

férentes plantes [ous le nom

d~ Jmy,,:i~t"! ;

favoir le

maceron ordinaire ,

&

le percIl de Cll1Cle. La pre–

miere de ces plantes aime les terres riches & humi–

des , & la·feconde ne fe plait que fur les montagnes

pierreufes, & dans les lieux les plus ftériles & les plus

{ecs. (

D.

J.)

-s

N

SNEECK SNEK, ouSNITZ , (

Géog. mod.)

an–

'Cienne ville des Pays.Bas , dans la Frife , an \Veflor–

goo ,

a

trois lieues de Zuyderzée, de Lewarele &

de T rancker , dans un tenein marécé1geux. Elle efr

bien batie , défendue par de bons remparts , peuplée

&

marchande. Il y a des écoles latines pour l'inílruc–

tion de la jeuneífe.

Long.

23 .

l o.lati/.

,)3 .

6.

Hopper

(Joachim ), favant jurifcon{ulte , connu

par plufieurs ouvrages de droit, écrits en latins, na–

quita

Sneeck

en

151.

3 ,& mourut

a

Madrid en

1573 ,

aupres de Philippe

JI.

roi d'Efpagne , qui l'avoit

nommé fon conf'eiller d'état au conleil de Malines.

Bat/rt

(Pierre ) , illufrre poete flamand , & com–

patriote de Bopper ,s'eíl extremement difiingué par

fes

ouvrages en verso On fai t cas de fon poeme hé–

roi'que , intitulé le

Triton de Frife,

dans lequel il dé–

crit la prife d'Olinde, ville du Bréfil, dam la capi–

tainerie de Fernambouc; mais les gens de gOtlt eíli–

ment encore plus le poeme de cet auteur,intitulé les

Géorgiques de Frife.

On vante la douceur & l'harmo–

nie des vers , la beauté & la variété des images.

(D.

J.)

SNEIRNE , (

Géog. mod.)

ville de Perfe, entre

Ninive & Hi{pahan, &

el

trois journées d'Amadam ,

avec un gouverneur qui y réfide.

(D.

1. )

SNORING, (

Géog. mod.)

bourg du comté de

Norfolel ; mais bourg illuílre par la \naiífance de

Pearfon

(J ean), un des plus {avans prelats d'Angle–

terre dans le xvij .

uecle.ll

s'avans;a ele grade en grade

par ron mérite, & devint enfin fucceffivement de

fimple chapelain:1 éveque de

Ban~or,

de Chefle;

&

de Londres. II mourut en

1

6g6 ,

agé de

í

4 ans.

C'étoit , dit M. Burnet, le plus grand

théolo~ien

de ron fieele

el

tout égard, homme d'un {avoir emi–

nent , d'un raifonnement profond, d'un efprit droit.

A l'étude de l'hiíloire eccléíiaílique, qu'il poífédoit

parfaitement, il joignit une grande connoiílimce des

Iangues & des antiquités payennes. Judicieux & (1ra–

ve prédicateur , il fe propola plus d'inflruire

qu~

de

toncher. Sa vie fut exemplaire , & fa douceur étoit

charmante. Avec. ta¡:¡t de mérite & de

íi

belles quali–

tés , il nous a laiífé un exemple de la foibleífe de l'ef–

prit

~umain

; car pluíieqrs années avant [a mort, iI

perdlt tellement la mémoire , qu'il étoit véritable-

111ent en enfance.

I

S N E

Son

txpücation duJymbole des apótres ,

eíl

mI

des

meilleurs ouvrages que l'églife anglicane ait produit ;

iJ.le

publia

el

Londr s en

1659.

Il fut traduit en latín

[ur la crnquiéme édition ,

&

imprimé

a

Fráncfort en

16

9

1

in-4°.

Ce meme ouvrage a été traduit en fla-

mand , & ne l'a point

I

té en rrans;ois.

'

D ans l'explication du premier article du {ymbole,

le [avant éveque fe déclar t:: contre l'idée innée de

Dieu. (( Quoiqu'il y ait eu des perfonnes,dit-il,qui fe

»

font imaginé que l'idée de Dieu étoit innée

&

na–

»

turelle

a

l'ame humaine , enforte qu'eUe nalt avec

»

l'homme , je fuis perfuadé néanmoins qn'il n'y a

»

point de connoiífance innée de quelque chofe que

"ce foit; mais je crois que l'ame

re~oit

les premieres

»

idées des conféquences raifonnées. Si donc, dans

)) fon origine, l'ame efr comme une table rafe, [ur

»

laquelle il n'y a aucun caraétere gravé, & fi toutes

)) nos connoiífanees viennent par la voie des fens,

" par l'infrruétion

&

par le raifonnement, nons ne

»

devons pas attribuer l'idée de D ieu

a

aucun prin–

»

cipe né avec nOllS".

Les reuvres poflhumes de l'éveqlle de Chefrer

font écrites en latin, & ont paru

a

Londres en

1688,

in-4°.

par les [oins de Dodwel. Ces reuvres pofrhu..

mes {ont t res-eurieufes ; elles renferment une diífer–

tation fur la vie de Saint Paul, tinq

le~ons

(ur

les

aétes des apotres ,

&

deux ditiertations.fur la fuece{–

fion des éveques de Rome.

Dans les

le~ons

{ur les aétes des apotras ,le do c–

teur Péar[on remarque qu'il eH: fo1't difficile de fixer

le tems précis de la naiffi nce, de la mort

&

de l'af–

ceníion du Sauveur. Nous [avons en général qn'il

naquit fons le regne d'Hérode ; m is il n'y a aucune

cireonfrance quí nous marqu,e au juíle en quelle an–

née. Les Juifs ont par malice confondu l'ordre des

tems,

&

les peres ne fe font pas donné beaucoup de

peine pOUl: l'éc1aircir. Ils étoi:ent feulement prévenus

de la fauífe opinion , que Jefus-Chrifr n 'avoit prcché

qu'une aonée. L'auteur reconnolt néanffioins , que

e'efr-la un point de pure eurioíité , qui ne donne pas

la moindre atteinte

a

la vérité de l'hifroire eccléfiaf–

tiqu~

; &

il

po[e p0ur fondement de {a ehronologie ,

qtte

J

efus-Chriíl fut erucifié la dix-neuvieme année

de l'empire de Tibere.

D alJs la premiere diífertation fur la [uite des éve–

ques de Rome , le favant Péarfon obferve qUe nous

n'avons que deux catalogues des pontifes romains;

l'un nous eft venu des Grecs ,

&

l'autre des Latins,

Les favans les fuivoient indifféremment; mais l'au–

teur prétend qu'ils {e {ont égarés , & que ees cata–

logues font des guídes trompeurs, qui conduifent

a

l''erreur. Pour eornmeneer par eelui d'Eu[ebe, qui

efl le plus aneien, ii foutient qu'il ne peut pas etre

fort exatt, par cette raifon, que dans les dyptiques

dont ill'a tiré, le tems de la mort des éveques n'eft

point défigné. Les éveques de Rome , [ur-tout dans

le premier fieele, ne faí{oient pas une aífez grande

figure pom attirer les regards. Ainíi 1'0n ne trouve

ri~n

de fúr que depuis le pape Fabien , qui, dans le

mifieu du troifieme íiec1e , eommit {ept notaires pour

recueillir fidélement les noms des martyrs

&

les

circonílanees de leur martyre.

,

M. Péarfon remarque auffi plufieurs fautes qui

ont éehappé

el

Eufebe dans le catalogue qu'il nous a

lai1fé des éveques de Rome. Il reprend , entr'autres"

une fante qui regarde le pontificat de Xifre, qu'Eu–

febe fait durer huit ans dans {a ehronique,& onze ans

dans {on hifroire. Mais outre la contradiétion , ni l'un

ni l'autre ne font véritables ; cal' il a dú laiífer une

place. au pape Etienne , dont le pontificat {eroit en–

gl~utl

par le trop long

re~ne

de

Xift~.

Le cata.logu.e

latlO napas plus de cerutude. QUolqu'on l'alt fal&:

paífer {ous le nom du pape Dama{e, qui vivoit dans

le quatrieme fiec1e , l'auteur en efr inconnu, & iI