SLA
i.;ueIs
&
chagr!ns violens, du froid extérieut
&
de
quelques levains étrangers capables d'épaiilir les hu–
rneurs
~
tels que les virus v 'roliques,
íCro~huleux
,
&c.
L'épaiífúfement particulier des humeurs recré–
menticielles dans quelque vucere, y produit des tu–
meUTS
skirrheufes
¡
la bile épaif5.e caufe un
skirrhe
dans le foie ; le lait grumelé dans les mamelles ; la
femence dans les te1ticules; le chyle dans les glan–
des du me[entere ; la lymphe d,!Os les glandes con–
globées,
&c.
Les coups ou contuíions iont des can–
tes extcrnes d'engorgement lymphatique
~
que la ré–
{orPiion de la féroíité qui fert
de
véhicule
a
la lym–
phe, fait endurcir
&
dégénérer en
sfc.irrhe.
Le
ski".
rhe
peut etre édémateux, phlegmoneux , on can–
céreux.
Voye{
Les mOIS
<EDÉME ,
P
H
1.
E G M
o
N
&
C AN
CER.
Le vrai
skirrhe
eíl: incurable, parce qu'il n'eíl: pas
{u(ceptible de r é[olution. Les remedes fondans
&
réfolutits , tant intérieurs, qu'extérieurs , en don–
mnt de l'aél:ion aux vaiífeaux, les feroient fe brifer
contre la maífe skirrheufe ,
&
précipiteroient {a dé–
g¿nération en cancer.
I1
ya beaucoup de tumeurs skirrheufes, dont l'hn–
meur eft encore fujette
a
etre détrempée
&
délayée,
&
qui par conféquent [ont ré[olubles. Pour entre–
prendre avec pntdence la réfolution du
skirrhe
,
il
1aut.'pb{erver'
íi
la conftirution du {ang eft vi[queufe
&
g!b30te; ou fi elle eíl:falée
~
acre,
&
muriatique.
Dans le premier cas , on employe les ap¿ritifs
&
les fondans d'abord
a
des dofes tres-legeres , pour ne
point exciter inconíidérement des mouvemens vio,.
1
ns dans l'humeur; tels font les préparations apéri–
tives de Mars ; les fels fondans , comme
l'arcanum
dupLicatum;
le fel nxe de tartre. Quelqucs prépara"
tions mercurielles , comme l'aqllila alba, l'a:thiops
mineral. Les gommes fondantes , telle que la gom–
me ammoniaque ; res pllules de ¡¡lVon , qu'on peut
rendre plus aaives avec les doportes
&
le diagrede.
Extérieurement les cataplafmes émolliens
&
ré[o–
lutif! , les fumigations avec le cinabre
&
le fiorax ,
ou avec le vinaigre jetté fur des briques rougies au
Ji
tI,1
s emplatres de ciglle , de vigo,diabotanu!11,
&c.
Mais íi la conftitution du {ang eft acre ,
il
faut {e
{ervir avec la plus grande circon(peaion des fondans,
&
en adoucir l'aétion en ufant de tems-en-tems de
remedes purement délayans , humeél:ans
&
rafrai–
chiírans, comme les bouillons avec le poulet ou le
veau ,
&
les plante_ rafraichiífantes ; les bains
&
de–
mi-bains, le petit-lait, les eaux minérales ferrugincu–
{es,
&
le lait d'aneífe.
i
le
skirrlze
eft douloureux , Otl qu'il ait de
la
cha·
lcur, il faut éviter exterieurement toute compoíition
emplafiique, capable d'attirer des accidens, en aug–
mentant le mouvement de l'humeur ;
a
moins qu'on
ne
pen(c qu'il devient phlegmoneux ,
&
qu'il fe dif·
pole
a
fuppurer ; mais ces apparences [ont tres-fll{–
l)eél:es dans les parries
Oil
fe forment ordinairement
le cancers.
Le régime doit etre extremement exaél: ; il fau t
'viter les alimens échauffans
~
&
toures les paffions
de
l'ame.
Voy'{ Le
Traité
des mm
urs
,
par M. Afuuc.
( Y)
SKULA,
(G¿og. mod.)
montagne de Suede , dans
1
Angermanie pr
s
dtl golphe de Bothnie, entre les
rivi r d Hura
&
d'
Angerman ; elle efi extremement
haut
o'
íi droite , qu'elle femble menacer ruine.
(D. J.)
' YRO
,(G/og.
anc.)
'Voy't
SCYROS.
SL
LABODE
ou
LOBODE, f. f.
(H'rjl.
mod.)
c'eft
ain
1
u'on nomme
a
MoCcou , Petersbourg
&
dans
SLA
237
le~ auti'é~
\Tilles de l'empire 'Rulliet\,
tlfi
faubollr<T
deftiné aux étrangers. On dit
laflabod,
des a!lernands:
la
flabode
des tanares;
&c.
ce mot qui efi efclavon
fignifie une
fianc/zifl
,
a
caufe des privi4eges accod '
aux étrangers qui viendront )'
demeurer~
En Sibérie
&
aux environs de TODolskov; on nommejlabade
une enceinte
env¡'ronné~
d'Ulie muraille de bois
qui
eft prefque la fellle fortIncano n que l'on connoiíre
dans ce pays, pour fe mettre
a
couvert des cOUlies
des T artares, non foumis
a
la Ruilie.
SLABRE
, e
f.
( Marine.)
petites buches qlli vont
a
la peche du levanto
SLAGE
ou
SLAGUEN }
(G
t
g.
mod.)
petite ville
d'Allemagne , dans la Poméranie, au cluch ' de Wan–
dalie , iur le Wipper ,
a
qn lques lieues au-de{fus de
Rugenwalde.
Long.
34. d .
lato
.54.
37.
(D.
J.)
SLAGEL, SLAGELS, SLAGEN ,
(Giogr. TnCld. )
bourg du D anemarck, dans rile de S lande,
&
le
chef-lieu d'une préfeél:ure ,
Slagels
Her;·it,
a
laquelle
il donne fon nomo
(D.
J.)
SLAINE,
(Géog. mod.)
riviere d'Irlande ; elle a
(a
fource dans Le comté de
ick lo ,
&
va
[e
d
~charger'
dans la mer d'Irlande ,
a
\Vexford.
Il
eft plus vrai[ ..
{emblable que le
Modon/ls Fwvius
de Ptolb mée eft la–
Liffe qui conle
a
Dublin, que la
S Lain
.
(D.
J.)
SLANTZA,
(Hiji.
nato
B otall.
)
pelit arbufte qui
croit abondamment dans la peninfule de KamtíChat–
ka. On dit gu'il eft de la natme du cedre , excep,té
qu'il ea beaucoup plus petít,
&
qll'all ¡ieu de s'ele..
ver enl'air , il rampe
a
la [urface de la terreo Ses co–
nes ou fes pommes ne {ont que de la moitié de
la
grandeur de celles du cedre; les habita ns dtl pays les
mangenr, elles foot fort aftriogentes,
&
palfent
pour
un
grand remede contre le korbut: pour cet
elfet, ón les fdit bouillir dans de l'eau,
&
les mate"
lots ru{fes en ont éprouv
~
l'eHicacité.
SLAV
E,
LA, (
Géog, modo
)
riviere dé la b ¡:1lma...
tie. Elle pa!fe a Caftelnovo ,
&
fe jette dans le golee
de Vel1ífe, au-deífotls de la ville de Ragllfe.
(D.J.)
SL-AVES,
LES,
( Géog. anc.) Slavi ,
ancicns peu"
pIes de la Sarmatie , qlli avec les Venedes , s'établi–
rent dans la Germanie , entre l'Elbe
&
la Vifillle ; les
peuples de ces qua rtiers ne fe trouvant pas en état
de lenr faire tete,
a
canfe qu'ils étoient épuifés par
les grandes migrations qui s'étoient faites.
On ne [ait pas an ¡uíte le tems
oll
les
Slavts
s'em–
parerent des terres des G ermains. Jornandes
&
Pro~
cope font les premiers auteurs qui ayent parlé des
Slaves.
On lit dans le premier auteur , que l'invaíiol1
des Venedes fe nt
a
la fin du cinquieme íiecle,
&
1'011
apprend par Paul D iacre gu'a la fin
du
íixieme íie–
ele,
les
SLaves
avoient pénétré d:lns l'intérieur de la
Germanie. Du tems de Dagobert
I.
roi des Fran–
<roís , les
SLaves
firent irruption dans la Thuringe
&
daos la France T rans -Rhénane, ou ils mirent tout
a
feu
&
a
fango
Il
paro!t qu'alors ils habitoient da ns
la Lu{ace ,
&
dans les terres du haut
&
du bas·Elbe.
Nous avons les noms d'une partie des peuples g¡Ú
compo{oient la nation des
Slaves.
De ce nombre fon t
les .A.ntes ,
lesSlavi
lldWnalli
(Boheme ), le
Malla·
renfls
(le duché des Bohcmes )
&
les
Slaves
Sorabes,
qui habitoient entre l'Elbe
&
la Sala, aux confins des
Thurinoiens
&
des Saxons. Enfi n, les annales de
l'emper~ur
Louis le D 'bonnaire nous apprennent ,
qu'a
la diéte de Francfort, ce prince
re~ut
les ambar.
{adeurs
&
les préfens que lui envo_oi"nt les
Slav.esorientaux ; favoir, les Obotrites, lesSorabes, les
'VII–
zes , les Béhémans les
Marnani,
les
Pra!denecenreni
&
les Avares de la Pannonie. On met encore au nom–
bre des
Slaves,
les Luciziens, les Rédariens , les Si–
léíiens, les Polonois, les Havelliens, les Pomérani
ns,
les affilbiens, les \Vagriens , les
Ru
iens.
Les Antes
&
les Sclavons, dit Procope ,
Bdl.
goth.
l. IlJ.
c. xiy,
n'oh
'ifien~
pas
a
un
roi:
mais ils
vivent