S 1 Z
n'en a pas: car on n'y
e1l
pas obügé ,
&
ce font ceux
qui
ront
les troís premieres levées , qui gagnent
le
jeu ; ceux qui les font toutes fix, gagnent le d0\lble.
L'habileté dujoueur confltle el favoir le jeu que fes
adveríaires cnt, fans fe faire ·trop expliquer,
&
de
Ji
te ,ir avec {oin la déclaration que cha cun d'eux a
fj:l;te de fon jeu , pour s'y confoFmer; cela regarde
ceux qui
go~tvernent
les jeme,
&
les autres joueurs
doivent ( ire- attention a ne ríen rure que ce qlí'on
1eur demande , afin de le cacher aux adverfaires,
&
de ne pas expliquer les renonces que l'on peut avoir,
fans
y
etre obligé par oelui qui gouverne, qui ne
doít découvúr le jeu qu'a propos. L'expéríence
&
l'ufage apprendrom ce jeu
~
ceux qui le joueront,
ils y prendront be;w.c-oup de plaifir. Voici quelques
regles qui pourront les aider. Lorfque le jeu eít faux,
Le
.coup eH: nul,
&
les précédens fo nt bons.
. S'il y a une carte tournée , l'on remele; celui qui
au-lieu de tourner la carte du deífous, qui devoit fai–
re la tr:omphe , la joint el fes autres cartes , perd un
jeu ,
&
remele; celui qui donne mal, .de meme;
celui qui tourne une,
c~rte
de l'un de fes adverfaires,
en donnant, perd un jeu, & rernele.
Celui qui renonce perd deux jeux , ou ne joue
plus, mais on remele comme fi le coup fe fllt joué.
Celui qu i ne coupe ras une couleur dont il n'a
point , & qu'il pourroitcouper, ne fait point faute,
dans quelque cas que ce puiífe etre.
D 'abord que la carte efr Hkhée fur le tapis, elle efr
cen(ée jouée.
Lorique deux des joueurs ont 1eur jeu étalé fur
la table,
il
faut néceífairement que le troifieme étale
auffi le fien, pendant que le coup fe joue.
. L'on ne fauroit changer de place pendant une par–
POlfi"e , ni meme pendant pluíieurs; l'on ne peut point
dans cCire coupe!" qu'a gauche; celui qui donneroitdevant
Iron tour, s'iI avoit tourné, le coup feroit bon , mais
cel
s'il n'avo:t pas tourné, il fero!! tems de faire meler
celui qui le devroit de droit; on ne peut donner les
cartes que par nois.
Celul qlli a joué avant fon rang, ne peut point
reprend;e fa carie,
a
moins qu'il n'ait pas jetté de
la coulellr jouée, & dont il ¡x>uvoit fournir, dans
ce cas
il
perd un jeu , & le COllp fe joue ; ceux qui
quittent la partie avant qu'elle foit finie, la perdent.
. Cellli des jOlleurs qui tourneroit une ou plufieurs
levées des adver{aires , perdroit un jeu.
Lor[qu'un joueur fa it une [aute , ceux du meme par–
ti doiventla 1i.lpporter ; ceux qui n'ont pas de points
el clémarquer pour leurs fautes , les adverfaires les
marquent en lem faveur.
SIZE ,
f.
f.
( JouaiLLier.)
eíl: un infirument dont
on fe fert pour trouver le poids des perles fines
&
ron–
des.
l/oye{
PERLES.
. 11 ceníifie en cinq plaques ou feuilles d'étain, d'en–
VIren deux pouees de long , & un demi pouce de
large, alt¡:chées enfemble pa'r un bout avec un clou
rivé; chacune de ces plaques efr percée de pluíieurs
trous ro.nds , de ditférens d' ametres ; ceux qui font
a
l,a pr .
m~ere
p,laqlle
f~rvent
el pefer
l~s
perlts, depuis
"1
gram Jufqu
a
7 grams; ceux de la {econde font fa.its
pour pefer les perles depuis
8
arains , OU
2
carats
jufqu'a cinq carats ,
&c.
&
c~ux
de la cinquieme '
pour les perles depuls 6 carats
~
jufqu'a
8
~ .
'
SIZUN ,
ISLE ,
( G¿og. modo
)
petite lle de Fran–
ce , fm la cote de Bretagne , au diocHe de Qllimper
el trois lieues de la terre ferme. Elle efr
a
fleur d'eau'
d 'un acces difficile , expofée a tout moment a
etr~
ft1b~erg~e, ~'aílleurs p~'e{que ~érile
; & cependant
la lIberte qu
0r:
y
reíplre , fal! qu'elle efr habitée
par des gens qmle contentent pour toute nourriture
d'orge, de poiífon , & de racines.
'
O
Liberty! t/¡ougoddeJs heav'nly brig/u
!
Profu{e ofblifs, andpregnant -witkdelight
f
S K 1
T he p01lerty looks chearful in thyfight.
Thoumak'flthe gloomyface ofnatur.e gay ;
Giv'fl beauty to the {un, and pleafure lO lhe day:
SK
SKAGEN,
(Géog. mod.)
lac de Suede, dans la
provinee de Verme1and , el l'orient du lac Waner,
dans lequel il fe décharge.
(D.
J.)
SKAR,
011.
SCARA ,
(Géog. mod.)
ville de Sue'"
de , dans la Wefrrogothie , {ur la riviere de Lida,
a
deux 1ieues au midi du la:: \Vaner. On croit que $ca–
rin roi des Goths, la fonda, & elle devint la réfi–
den~e
de fes fucceífeurs.
Long.
3
1. 3'0.
Latit.
.58.
d.
SKARE-FIELD ,
ou
DAARE-FIELD , (
G¿og.
modo
)
montagne de la Norwege, aux confins de la
Suede. Ces montagnes ont comme les Alpes
&
les
Pyrénées , diverfes bran.ehes qui {e répandent
a
1'0-
rient & a l'ouefr ; elles font perpétuellement couver–
tes de neige, & ne produifent que de grands fapi ns
pour des planches, & des mats de navires.
(D.
1.)
SKIDDOW ,
(G¿og. mod.)
montagne
el'
Angle–
terre, dans la province de Cllmberlanc
1 •
Elle paífe
pou r la plus haute montaRne d'Angleterre , comme
celle de Scruffel, qui eit vis-a-vis, eíl: eítimée la
plus haute d'Ecoífe. (
D.
J.
)
SKIE,
(Géog. modo
)
i1e
de.lamer d'Ecoífe , une
des Weílernes, au midi de la province de Rots. On
1ui donne 42 milles de longueu.r,
&
12
milies dans
fa plus grande 1argeur; elle n'eft féparée du eonti–
nent de l'Ecoífe, que par un pecit détrojt. Il
y
a dans
cette ile , quinze golfes
&
cinq bonnes rivieres ,
Olt
1'on peche du hareng & des faumons.; fon terroir
produit beaucoup de b1é,
&
on y nourrit de nom–
breux trollpeaux.
(D.
J.)
SKINOSA ,
(Géog.T71od.)
ile,
OH
écueil de l'Ar.
chipel, a huit milles de rile de Chéi['o, &
a
dome
milles de Naxio; cet éeueil qui a environ dome mi1-
les de tour, & qll'on a abandonné, efr apparamment
l'ile Skimeífa, que Pline,
L.
IV.
C.
xii.
marque pres
de Naxos
&
de Pholegaudros. Les Grecs ne doutent
pas que cette ile n'ait pris fon nom des Lénti{ques ,
Ii';VVO~ ,
lentifcus,
dont elle efr couverte, quoique cet
arore ne foit pas plus commun dans
Skinofa,
que
dans les iles voifines. Il ne reíle dans
Skinofa
que des
mafllres d'une ville ruinée ,
&
parmi lefquelles on
ne voit rien de remarquable. La férule des ancíens
croir en abondance dans cette ile.
(D.
J. )
SKIPTON,
(Géog. modo
)
ville
a
marché d'An–
gleterre, dans Yorckshire, pres de la riviere d'Ar,
fur le chemin d'Yorck
&
Londres. Elle efr environ–
née de bois ; on a trouvé dans (on voifinage une
fontaine fa1ée & foufrée.
(D.
J.)
SKIRIA , {. f. pI.
(Am. gree.
)
fete de Bacchus ,
qui fe célébroít tous les ans
a
Aba, en Arcadie. Dans
cette
[e
te une de leurs coutumes étoit de fuftiger des
femmes el rautel du elieu, comme on fufrigeoit de
j~L1nes
enfans
a
l'autel ele Diane Orthia, chez les
Spartiates.
Skiria
vient de
(¡'/tICI.,
ombre
,
parce que la
ítatue de Bacchus étoit portée dans une efpece de ta–
bernacle , ou de niehe, qui la tenoit el couvert du
folei\.
(D.
J.)
SKIRRHE , f. m.
tume de Chiru.rgie;
tumenr con–
t re natme qui a eífentiellement cinq caraél:eres qui
en fom par conféquent autant de fignes pathogno–
moniques. Il efr
l°.
dur & renitent;
2°.
indolent;
3
0 .
fans changement de couleur
a
la peau ; 4°. fans
chaleur; 5
O .
il fe forme peu-el-peu & par une eongef–
tion lente. Cette tumeur tire fon' nom du mot grec
skirrhos,
qui fignifie proprementu.n
morcealt de marbre.
Le
skirrhe
efi formé par 1'amas de fucs blancs lym–
phatiques endurcis, eette mauvaife difpofition de la
lymphe vient de l'ufage d'alimens aroffiers on eoagu–
lans , de la vie oifivc OH
féd~ntai.r~,
des fOLlcis
,on~