"-34
S 1 X
r
rormer du-moins eX! 'rieurement
a
Pidolatrie
,e
con14
,
.,
1
.
d
J
on. Le plus grand cnme
qu
on
eu~
trni)U
a
hoí
a~e
favorifer le hriftianifmc! , al
cc~a
da0n
~,plus
terrible dont on pullfe c}larger que qu un ns em-
pire japonois.
..
SlW
A,
(Mythol.)
divinité des anCleas
G~rmClJ~s
que l'on croit étre leur Pomone. O.n
l~ repre{en~olt
t oute nue avec de longs che eux gullul
deCcendole~t
par derri;re jufqu'au milieu
~es
Jambes; ;lle tenolt
d'une main une grappe de raiíin,
&
d.e
1
au.tre une
lV
oífe pomme.
':oye{
Gr~ffer
daos fon
lújl.
!aune de
la
Lufa,e ;
choedlUs ,
de dlls Germanorurn.;
~
,dom
~e~nard Montfaucon ,
tome
Il.
de fon
antu¡uue xpltqllee
parfigures. (D.
J.)
.
,
,
IX,
(Aritlzmlt.
)
nombre
pau:
compofe de. deu?,
&
de quatre , ou de deux foís trol5 , ou de
trOlS
fo~
deux, ou de cinq
&
un. D eux
&
quatre
fontjix
;
trolS
&
trois font
¡LX
;
deux
&
deux .font quatre
&
deux
font
jix
;
cinq
&
un font
jix. SlX
Ú;
marque
~e
cette
mamere en chiffres arabes
6 ,
en chlffres romams
VI,
& en chiffres fran<;ois de compte
&
de finance, de la
{orte bj.
Le Gendre. (D.
J.)
.
SlX
ORP DES MARCHANDS, · (
Corporallon. )
On appelle
a
Paris les
jix corps
.de~ m~"hands,
par
honneur,
&
par une efpece de dlíbnéh<;>n, la drape–
rie , l'épi<;erie , la mercerie, la pelletene, la bonne–
terie
&
!'orfévrerie , pour ne les pas confo ndre
avec
~e
grand nombre de communautés des arts
&
métiers dont les maltres de quelques-unes ont la
<Jualité Je marchands ,mais dans un r<lng bien infé–
ri eur pour la richeífe
&
l'étendue du commerce.
D iflio fln. de COnllll. (D.
J.)
lXA[N
C.
m.
dans
l'
Arl militai"
,
étoit un ancien
ordre de
b~tai\1.e
fuivant
l:qt~el
íix bataillons étant
rangés (ur une bgne , on fa¡[OIt avancer le Cecond.
& .
le cinquieme pour forme r l'avant-garde ; le premler
&
le íixieme fe retiroient pour faire l'arriere-garde ;
&
le troiíieme
&
le quatriem.e re!loient en place pour
fonner le corps de bataille.
Chambers.
SlXAI , (
Poijie.)
On appelle
Jixain
une ftance
compofée de íix ver. Nous avons deux fortes de
ji–
xains
qui ont des diffi'rences aífez remarqu ables : les
premiér ne (ont autre chofe qu'un quatrain allquel
on ajoí'tte deux vers de rime différente de celle qui a
terminé le quatrain.
Lesjixains
de cette efpece ad–
mettent deux vers de rime différente, foit devant,
[oit apres, comme dans l'exemple fuivant:
Seigneur, dans Ion templt adorable
Q ue/moral eft digne d'.muer?
..
Qui pourra, grand D ieu , pénétrer
D ans "J/jour impénétrabLe ,
OU
les JairJlS inctinés
,
d'un aúl reJPeé7ueux;
COlltempLenz de ton fronz r écial majejlueux
?
Rouífeau.
La feconde efpece de
jixains
,
aífez commune
&
fort belle, comprend deux tercets , qui ne doivent
jamais enjamber le fens de l'un
a
l'atttre : il
y
doit
done avoir un repos apres le troiíieme verso Les dellx
premiers
y
riment toujours enfemble,
&
le troiíieme
a ec le deraier ou avec le cinquieme, mais ordinai–
rement a ec celui ei
. l. Exemple.
R enonr¡ons au ftérill applli
D s grands qu'on implore aujourd
'lz.ui;
Ne
fondonspoint fur eux une eJPérance folle:
L
ur pomp indigne dl nos VQ!ux
N'ejl
qll'unjimlllacre frivole ,
Elles fo/id s biulS ne d¿pendenl pas d'eux.
n.
Ex mple.
Rouífeau.
J,
difois
ti
la nuit
10m/m :
p
nuu!
tu
$las dans um ombr"
S 1
J.P
nfll.elir
pOllT lOUjOI:rS.
J
rulifois
ti
.d
ron
,
Le jour que
tu
f
is dore
Ejl Le d mi r d
m
s
jOUTS.
(D.
J.)
RouíIi au.
SIXAIN,
n
turne de Layeuier ,
e!lune bOlt qtÚ en
concient cinq autr s les unes dans les aurr s, ' par-
coníi'quent de div
ríi
s grandeurs. .
.
IXAIN,
(M
re rie.
)
ce mot fe dlt parrol les !llar–
chands merciers des paql.lets compoíi s de flX plece
de rouleaux ou rubans de laine .
II
n'y a guere que
les rOllleaux d s numéros quatre
&
íix qui (oient
p~r
jixains;
on appell auíIi un
jix in
de cart s, un p
tic
paquet cont nant fIX jeux de cartes. (
D.
J.) .
IX
ENTIEMES,
(Hi(l.
modo
)
terme
qUI
chez;
les anciens Saxons, qui évaluoient les hommes ,
fi–
gnifioit une perfonne de la aleur de. íix. cens che–
lins; dans le teros que les Sa.xons domlDOIent en
A~gleterre , tous les hommes
y
étoient diílribués en
trol~
claífes ; favoir la plus haute, la plus baífe ,
&
la
moyenne; de forte qu'une perfo nne
ayan~
re<;u quel–
que injure, on proportionnoit la réparatlOn
el
la va–
leur de l'offenfé ,
&
a
[a claífe.
Ceux de la plus baífe claífe s'appelloient
deux cen–
liemes,
c'e!l-a-dire, des hommes évalués a deux
ce~s
chelins ; ceux de la moyenne s'appellerentjix
cenue–
nles,
ou gens évalués
él
fix cens chelins; ceux de la
plus haute s'appelloient
douze centiemes,
comme étant
évalués
a
douze cens chelins.
SIXEN
A, (
Géog. modo
)
village d'Efpagne?
~ans
l'Arragon , au comté de Ribagor<;a, fur la nVlere
d'Alcana ,
a
cinq lieues de Balbafuo , vers le couchant.
Long.
' 7 ' 47·
fatit .
4" 4 0 .
Ce village eft remarquable par fon célebre mona–
ílere de dames de l'ordre de faint Jean de Jérufalem;
il forme un grand batiment dans un lieu fpacieux,
&
ceint de murailles comme une citadelle. Ce fut la
reine Sancha, femme d'Alphonfe
n.
roi d'Arragon,
qui fonda ce monaftere en
11 88 ,
&
qui le dota ri–
chement. Apres la mort d'Alphonfe fon mari , elle
s'y retira avec fa filIe D ouce ; elles y prirent toutes
deux l'habit, de meme que quelques autres prin:
ceífes du fang royal. Blanche , filIe de Jacques
n.
rOl
d'Arragon, a été fupérieure du meme monaílere ,
&
c'eíl: un beau rango
La fup érieure a fon palais
a
part ,richement
aroé:
quand elle meurt, on fait fes obfeques pendant fept
jours ; enfuite on rompt le fceau de [es armes. Les
dames d'Arragon
&
de Catalogne qui entrent dans
eette maifon , doivent etre d'une race fi ancienne
&
fi connue , qu'il oe foit pas néceífaire d'en venir aux
preuves de nobleífe ; les aunes les font
él
la maniere
des chevaliers de l'orure de
J
érufalem.
Quand ces dames font an chreur, elles portent un
grand manteau
&
un fceptre
d'ar~ent
a
la main; la
1i.lpérieure confere tous les bénefices cures de fes
terres,
&
donne l'obédience
él
tous les pretres. Elle
viíite fon domaine avec les dames fes aíIiílantes ,
&
fe trouve aux chapitres provinciaux de l'ordre en
Arragon,
011
elle a féan ce
&
voix délibérative. Elle
porte toujours la grande croix fur l'eílomac, ce qui
la di!lingue encore des autres dames.
J
e ne fache
que l'abbeífe de Remiremont qui foit le pendant de
la fupérieure du monaílere de
Sixena.
( D .
J. )
SIXIEME,
f.
m.
(Arilhmétique. )
c'eíl la partie
d'un tout divifé en fix parties égales; en fait de
fr~aions
ou nombre rompu. de quelque tout que c.e
fOlt, un
jixieme
s'écrit de cette maniere
~
,
&
trol5
jixiemes
,
cinq
fixiemes, tre.
ainíi
t ,
h
&e.
un
jixie–
me
vaut un demi-tiers ; ainíi deux
jixiemes
font un
tiers, trois
.rLXiemes
la moitié ou un tiers
&
demi–
tiers ; quatre
jixiemes
font deux riers ; cinq
fixiem s
foot deux tiers & un demi-tiers, ou la moirié & un
tiers;.
&
fix
fLXiemes
font trois tiers qui eíl le tour?