S 1 X
le
flxieme
de vingt {ols eft trois {ols quatre deniets.
L e Gendre.
(
D.
J. )
5IXMILEW A
TER, (
Géog. mod. )
rivlere d'Irlan–
de, dans la province d'Uliler; elle arro[e le comté
d'Antrim,
011
elle {e jette dans le lac de Neaugh. La
ville de Connor eft l1tuée
a
l'embouchure de c€tte
pe6te riviere.
SIXTE,
f. f.
en
Mttflqut,
eft une des deux con[on'
nances imparfaites, appellée par les Grecs
hexacor–
de,
parce que fon intervalle eft formé de íix {ons ,
c'e!l..a-dire, de cinq degrés diatoniques.
11
yen a de
quatre Cortes : deux confonnantes
&
deux diífon–
nantes.
Les con(onnantes {ont
l°.
laflxte
mineure, com–
pofée de trois tons
&
de deux {erní-tons majeurs,
comme de
mi
a
lit:
ron rapport eft de
5
a
8.
2°.
La
jixte
majeure, compofée de quatre tons
&
un {emi–
ton majeur, comme
Jol, mi
:
ron rapport eft de
3
él
5·
f'ff"
rOl
í.
d"
,
Les
/xtes
dmonnantes IOnt
1 •
aj/Xle
1mlI1Uee,
compofée
c.tedeux tons
&
trois [emí-tons majeurs,
comme
Ul
diHe,
La
bémol;
&
dont le rapport eft de
12
5
a
192.
~o .
Laflxle
íuperflue, compoiée de qua·
tre tons, un femi-ton majeur,
&
un femi-ton mineur;
le rapport de ceHe
flXle
eil de
72
a
125.
Ces deux derniers intervalles ne s'employent ja–
mais dans la mélodie,
&
la
jzXle
diminuée ne s'em–
ploye point non plus dans l'harmonie.
II
y a {ept accords qui portent le nom
deflxte
:
le
premier s'appelle limplem nt
aC' Qrd
de Jixte.
C'e!l
l'accord parfait dont la tierce eft portée a la baífe ;
fa place eft
íi.lrla médiante du ton, ou
[m
la note {{'n–
íible. Le [econd s'appeUe
accord de
jzx le
quarte;
c'ea
encore l'accord parfait dont la quinte eft portée
a
la
haíTe ; il ne fe fait guere que [ur la dominante ou [ur
la tonique. Le troilieme eft appellé
accord de peúle
jixte;
c'eft un accord de {eptieme, dont la quinte ea
portée a la baíTe. La petite
Jixte
[e met ordinaire–
ment
[m
la [econde note du ton
&
{ur la lixieme.
Le quatrieme eft l'accord de
Jixte
&
quinte ou gran–
de
Jix te
,
qui eft encore un accord de íeptieme, mais
dont la tierce cft portée
a
la baíTe;
Ii
l'accord de {ep–
tieme eft dominant, alors l'accord de grande
Jix te
perd ce nom,
&
s'appelle
accord de ¡ aul/e quinte ;
la
grande
Jixte
ne {e met communément que iúr la qua–
trieme note du ton. Enfin, le cinquieme eft l'accord
de
JiXle
ajoutée, qui eft un accord fondamental com–
poie, ainli que celui de grande
f Xle,
de tierce,
c¡uinte,
f Xle
majeure,
&
oébve,
&
qui [e place de
meme fur la toniqlle, ou
[m
la quatrieme note dl
~
ton. On ne peut donc di!linguer ces deux accords
c¡ue par la maniere de les r 'ioudre
[m
l'accord [ui–
vañt; cal'
Ii
la quinte defcend,
&
que la
Jix te
refte
en place, c'eft l'accord de grande
¡ixle,
&
la baíTe
fondamentale fait une cadence partaite. Mais íi la
quinte refte
&
que la
fxte
monte,
c'ea
l'accord de
fix te
ajout 'e,
&
la baife fondamentale fait une ca–
d
nce irréguliere.
01',
comme apres avoir frappé
cet accord, on eft maitre de le iauver de I'une de
ces deux manieres; cela tient I'auditeur en fi.llp ns
fur
le rai fondement de l'accord jufqu'a ce que la
{uite l'ait d 't rminé;
&
c'dl cette libert ' de choifir
c¡ue
M.
Rameall app
\le
double emploi.
Enfin, le cin–
quieme accord de
¡IXU,
eft celui de
Jixu
iuperflue;
e
fi
une f?ece de petit
jixte,
qui ne [e pratique
jamai que iur la íixieme note d'un
ton
mintur, el;
e ndant (llr la dominante; comme alors la
¡ ixle
de
cene íixieme note eft naturellement ma]cure , on la
rend quelquefi i [up rflue en y ajoutant ncore un
diH .
ro ,
\
11 mOl
A
ORO.
S)
IXT
(
J
u du
)
le
Jixu
a b aucoup de rapport
3U
¡eu d la triomphe:
1
nom
dejtxa
lui a et ' onné
par qu on joue íix , qu n onne úx cartes,
&
la partie va
n fix
j ux.
L
on joue
1
s
e
rt
s
el
Tom XV.
S 1
Z
13
J
~e
jéu
coinme
~
la triomphe. Apres etre COnVeJ1li
ds
ce .qu'<:)Q
~oit
jouer, on voit
él.
qui melera,
&
celui
q~ ~Olt
[alre ,bat
&
donne
el
couper
a
[a gauche
~
&
d1~nbue
e,nCulte,
~
cartes a chacun par deux fois
tro1,s; apres qUOl ,11
t~urne
.la carte du fond qui lui
r:v1ent,
&
?ont
il
fal! la trlomphe, lor[que le jeu
R
eft compofe que de trente-lix carres , comme il doit
etre ordinairement;
&
lorl'qu'on veut qu'il
y
ait un
talon, on joue avec les petites cartes; en ce cas on
tourne la carte de deíTus le talon qui fait la
tri~m
phe; cela dépend de la volonté des joueurs. Le jeu
eft plus beau,
&
il faut plus de [cience
el
le jouer
lorfqu'on le joue avec trente-lix cartes. NOlls
allon~
donner quelques regles qui acheveront de donner
une
int~liig,ence
plus complete de ce jeu.
CelUl qll1 donne mal perd un jeu qll'il démarque
1
&
remele; lorfque le jeu [e trouve fallx le cour
011
il eft découvert faux
~e
vaut pas, mais'les pcéce.
dens [ont bons,
&
celu1-lel auffi
Ii
le coup étoit fini,
&
les cartes brouillées: qui tourne un as mal:c¡ue
un jetton pour lui; l'as emporte le roi, celui-ci
la
d~me
, la dame le valet;
&
ainíi des atltres cartes,
[u1vant leur ordre naturel.
Celui qui joue jettant une triomphe, ou telle au.
tre carte que ce foit , on ea obligé d'en jetter
Ii
on
en a; finon on renonce,
&
l'on perd deux jeux dont
on ea démarqué , íi on les a; ou on le fera d'abord
qu'on en aura de cette partie.
Celui qui jette d'une couleur jouée doit lever, s'il
eft poffible , la carte la plus haute íouée; autrement
il p,erd un jeu qu'o.n luí démarql,le; celui qui fait trois
malOS marque un Jeu; íi deux )oueurs ont fait cha–
cun trois , c'eft cellli qui les a plutót faites qui mar..
que un jeu. Si tous les joueurs avoient fait une main
chacun , celui qui auroit fait la premiere marqueroit
le jeu; de meme que quand
le
prix ea partagé par
deux mains, celui qui a le plutót fes deux mains mar.,
q~le
le jeu.
Celui qui fait [eul íix mains gagne la partie : voi/¡\
de quelle maniere fe joue le jeu de
Jixce
:
celui qui
eft le premier en carte a l'avantage , puiíqu'il
com~
mence
el
jOller la carte qlli lui eft plus convenable.
SIZALISCA,
(Géog. modo
)
riviere de Grece ;
dalls la Livadi€, ancienllement
jJ
LijlU5.
Elle a [a [our–
ce pres des ruines de D elphes,
&
fe decharge dans
le golfe de Salona, qui eft une partie de celui de Lé–
pante.
(D.
J.)
SIZETTE ,
JEU DE LA,
f.
f. ce jeu eft peu com–
muÍ1 a Paris,
&
cependant c'eft un des jeux de cartes
les plus amu[ans ; il demande beaucoup de tranquil–
lité
&
d'attention.
L'on y joue íi.x per[onnes, ce qui lui a fait
don~
ner apparemment le nom
deji{eue;
l'on joue trois
contre trois placés l'un entre l'alltre alternativement,
c'eft-a-dire qu'il ne faut pas qu'il y ait deux joueurs
d'un meme parti l'lln contre I'autre ; le jeu de cartes
avec leqllell'on joue, eft detrente-lix cartes, depuis
le roi, qui eft la premiere , juCqu'au fix.
Comme
il
eH avantageux d'etre premier , on voit
a qLli fera,
a
l'ordinaire; celui qui mele donne
a
couper el
ú¡
gauche ,
&
diftribue enli.tite par [a droi–
te, lix carte en deux fois,
&
)amais autrement ,
puis rol/me la demiere carte , qui eft celle de triom–
phe; apres quoi, ceux qui ont la main , c'eft-a-dire
qlli {om premier!>
a
jouer, examinent bien leur jeu,
que l'un de trois doit gOl! vemer , quoiqu'il [oir per·
mis
11
chacl!n de dire fon (entiment; celui donc qui
gou em e le jeu, demande
¡\
chacun ce qu il a ,
&
ap r qu 'il ea informé de lem jel! , il fait )0Uer celui
qlli el el jouer , par la carte qu'illui indique ; quand
elle
ell:
jou 'e,ceux du parti con,rraire qui
n'~nt en~ore
rien
'r ,
ie demandent leur ¡el! ,
&
PUl, celul de
ce pa ti qui ft
el
jouer , fourn it de la couleur qu'on
J•
oue s'il na , ou coupe s'il eft
11
propos ,
&
s']
,
G gij