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23°

S 1 S

proceaíoSiS; ces

fiflres

rendo'ent un fon a- peu-pr s

1emblable

a

ce

ui

d s cafiagncttes. Les Hébreux fe

Cervoient aufii de

~et

infirument

dans

leurs r 'joniffim–

ces ; car nOU5 li(ons au /.

R.oís, xviij.

ó .

que quand

David revint de ¡'armée, apres avoir

t

'Goliath ,

les femmes (orúrent de la ville en chantant

&

en

dan(ant a\'ec des tambours

&

desfiflres.

( D.

J.)

oS

l

rl

fB

RIUM

f.

m.

(Hlfl.

nato

Bot.)

genre de

plante

a

fleurs en croix , compo(ée de quatre p ' tales.

Le pifiil (on du calice

&

d vient dans la (uite un

ruit ou une filique, compofée de deux lames applí–

quées (ur une doifon qui la divife en deux loges. Elle

renfcrme des [emences ordioairement arrondies.

Ajoutez

aux caraéleres de ce genre , le pon des e(pe–

ces qui le compo(ent. T ournefort,

l. R. H.

Voye{

PLA 'TE.

T ollrncfort compte clome e(peces de ce' genre de

plante; entre lefquellcs nous décrirons la plus com–

mune.,

ftfYmbrium aquatiellm

,fo¿¡is

in profundas laei–

niasdivifis ,fi1iquá breviori ,

l. R. H.

226.

Nous ajou–

terons un mot de

fifymbrium

annue! ,

a

feuiU-es d ab–

(ynthc.

La racine du

ftfymbrium

aquatique

a

feuilles laci–

néc , fi oblongue grotTe comme le petit doigt;

blanchc,acre piquante

&

bonnc

a

manger. Elle poutTe

des tiges

a

la haurellr de trois ou quatre piés ; canne–

lees , creufes

&

quelquefois rougeatres. es feuilles

font oblongues, pointlles, découp 'es profondément ,

dentelées en leurs bords, difpofées alternativement

le long de riges.

es fleurs naitTent aux fommets des rameaux, fou–

tenucs par des p 'dicules longs

&

greJes , compofées

chacune de c¡uatre pétales , jaunes, di(pofees en

croi

&

el

íix étamine . Lorfque ces fleurs font pa(–

fées , illeur fuccede de petites íiligues, courtes , di–

vifées intérieur ment en deux loges c¡ui ren fe rment

des {i m nce menucs

&

pre(que rondes. ette pIan–

te cr It dans les foífés plein d 'eau; dans les rivieres,

atlx lieuxmarécageux; elle fleurit en été,

&

paife pour

apéritive.

Le

ftfymbrium

11 feuillcs d'abfynthe, a la racine an–

nuelle. Elle pou{re des tiges

él

la hauteur d'environ

dcux pi's, divi(ées en pluíieurs rameaux , revetues

de feuilles nombreufes , finement découpées, blan–

ch~tr

s, d'un gotlt douc;atre melé d'une légere

é1cri–

monie. Scs flellrs n"i{rent en grand nombre au fom–

met des branches , compo{i'es chacune de quatre pé–

tale difpofées en croix, de couleur jaune-pale.

n

leur fuccede de íiliques 10nguettes, greles, remplies

de femencc ' meoues , rondes

&

rougeatres. Cette

plante crolt fur les vieux murs, aux lieux rudes, in–

cultes, pierreux , fablonneux; elle fleurit en été. Sa

femence íl: connue des herboriíl:es fOlls le nom de

th ¡[itrOIl;

les pauvres gens l'emploient dans quelqu e

liguide pour arreter la dyírenterie

&

le dévolement.

(D. l. )

1

Yl

IN HIUM, f. m.

(Hifl.

nato Bot. )

aeore de

plante qui ne dilfere de la flambe

&

du

xiphi~n

que

par fa racine qui fi compo{i'e de deux

tt1ber~ules

po('s lun (ur l'autre, comnle la racin e du glalcul

&

e mme celle du fa(¡·an .

f'oyC{

FLAMBE

&

XIPHION.

Tournefort,

l. R. H.

Voye{

PLANT E.

D s trois fpece de ce genre de plante que com–

p.te

~ournef?rt,

nOH d 'c:irons la principale;.rif.Y–

nn

luum

mallO, flore lm a maculá notato,

l.

R.

H.

3

ó

J . Cette plante r ífemble

él

¡'iris bulbeux' elle

pouír deux ou, tr?is fell illes longues , étroites : ver–

te

molles; {a tlge porte au [ommet qllelquesfleurs

íemblabl s

a

celle de l'iri , s ouvrant I'une apres

¡'amr ,de couleur bleue, marquées de quelques ta-

h s jaunes,

&

d une odeur afrez agr 'able. Ces fl eurs

"lOnt de e mt dur ' ; il leur fucc de des fruits ob–

Ion

T

qui c Iltiennent e

f

m nce arrondies pe–

tite

&

couge~trcs;

fa racine eíl:

compo~'

e de

d

ux

S 1 T

t ubercules po(és 1un fur 1autre' elle eíl: bonne aman:

ger d un

gOllt

doux de couleur noire en-dehors

&

blaoche en-dedans.

SifYrinchium

íl: un nom 'Ormé

de deux mots grecs

~~

cochon ,

&

'fú,

x~~

roflrum,

comme quí diroit

groin

d

C()ehon ,

parce que le

0-

choos pouifent leur groin dans la terre pour y cher–

cher la caclne de cette plante, dont ils font fort

friands.

(D. J.)

.

SITACA

ou

SITACE,

(Glog.

anc.)

villede la Per–

íide,

él

15

íl:ades du Tigre,

&

au voiíinage du mont

Zagms.

(D.

J.)

SITALCAS,

(Mytholog.)

dans le temple de DeI–

phes Apollon avoit plllíieurs ftatues, l'une defqueI–

les étoit appellée

ApolLon fitaleas.

Elle venoit d'une

amende

a

laquelle les Phocéens avoient été condam–

nés par les Amphiélyons , pour avoir labouré un

champ confacré au dieu. Cette fiame étoit haute de

35

coudées. Patúanias qui fait ce récit, ne donne

point I ' tymologie du

motfitaleas.

(D.

J.)

SITE, f. m.

(Peint.)

~'eíl:

la íituation, l'afUette

d'un lieu. Les Italiens difent

fit(),

dans.le

.m&me fens.

es delLx mots viennent originairement du mot latin

JiLUS.

Site

s'entend particulierement du payfage; il ya

des

fites

de pluíienrs genres, bornés OH étendus,

momueux , plats, aquatiques , cultivés ou incultes,

habités ou deferts.

S im infipides,

ce font des

fites

dont le choix eft

trivial. Claude le Lorrain n'a introduit dans fe

fages que desfileS

inftpides

;

mais ce défaut efi r

é

par la grace du coloris,

&

par la beauté de

l'exécll~

tion.

Les

fites

extraordinaires, font ceux quí frappent

l'imagination par la beauté

&

la nouveauté de leurs

formes.

Il

faut évíter les

fites

communs , ou les reno.

dre agréables , piquans

&

frappans.

Les

fites

doivent done etre d'un beau choix, bien'

liés

&

bien débrouillés par leurs formes; ils doivent

avoir quelque chofe de nOl1veau

&

de piquant. (( Le

tt

moyen de les diveríifier

a

I'infini , dit M. de Piles,.

tt

eíl: d'y faire furvenir quelqu'un de ces accidens

tt

c¡ui arrivent íi communément,

&

qui répandent"

tt

tant de variété dans la nature ; par exemple, l'in–

H

terpoíi~ion

de

qllelque~

nuages qlli

cal1[~nt

de l'in–

" terruptlOn dans la 4lmlere, en forte qU'll y ait des

H

endroits éclairés (ur la terre,

&

des ombres qui

fe–

H

Ion le mouvement des nuages fe fuccedent les uns

H

aux autres,

&

font des etfets merveilleux,

&

des

t>

changemens de clair-obfcur qui femblent produire

" autant de nouveauxfites

H.

L'exécution

&

le colo–

ris font eífentiels en ce genre.

Les payfages du Pouí1in font remarquables par l'a–

grément, la nouveauté, la richeífe

&

l'in

9

énieufe

diveríité des

fileS.

Je dis

l'ingénieuIe dilleiftte,

car le

fite

dans un payfage, doit etre varié des divers ob–

jets que la nature produit de fon bon gré, fans art

&

fa.ns

c~tl.tllre:

les

roch~rs ,

les torrens , les montagnes;

les

~U1lleaux ,

les forets, les ciels

&

les campagne9

fen les ou rllíl:iques, font les chofes qui plaifent le

plus dans les payfages.

(D.

J.)

.

SITELLA,

f.

f.

(Antiq. rom.)

efpece d'urne deíl:i.:

née chez les Romains, a mettre des billets ou ballo–

tes ,

p~:)Ur

les éleélions des magifirats aRome.

On

donnOlt deux ballotes

él

ceux quí avoíent droit de fuf–

fi'age;

~'une

marquée de deux lettres

Y. R.

pour l'ap–

pro~atlO.n;

&

l'-autre

d~

la lettre

A.

pour la réjeétion:

on ¡ettOlt

a

fa -volonte dans

laftteLla

l'une ou l'autre

de ces deux ballotes.

(D.

J.)

,

~lTHN.ll?E

?,

(Mytholog.)

les nymphes

fithnides

etolent ongmalres du pays de Mégare; l'une d'entre

elles eut une filie dont Jupiter devint amoureux,

&

de ce commeree naquit Mégarus , fondateur

d~

Mé–

gare. Dans cette vine étoit un maanifique aquéduc

hati

par Théagene tyran de

Még~re.

Les habitan;