S 1 S
en
282
par un parti de i:olda:s
f~ditieu~ ,
9'-l'il occu–
poit
~l
des ouvra<1es pu hes aupres de
SlT:mutm.
ConflanceIl.
(Flavius JulillS Confrantltls),
{~co,nd
61
de Conftantin le e:rand ,
&
de Faufre , naqult
1
an
317 de Je[us-Chrifr
~
&
fut .
cléclaré
~é{ar
en
3
2
4.
A
pres le déees de ron pere ,
11
6t mounr fes neveux
&
(es couuns.
11
eut prefque pendant tous le cours
de fon regne qlli fut
ele
2)
ans, une
gaerr~. dé[avan
tageuie
a
íOllte nir contr€ les Perfes ,
a~l
mlheu
de.la–
quelle il fe défit de plufieurs hommes
111uíl:re~
qUl le
{ervoient avec fidélité , entr'autres de Sylvam , ca–
pitaine habile , Cifui commandoit dans les
Ga~t1es
,
&
de Gallus , qui avoit le
dép~rtem.ent el~
l'líl:ne. Enfin
Jlllien, frere de Gallus,
pnt
le tltre d empereur ,
&.
quitta les Gaules pour venger cette mort. Coníl:ance
fe préparoit
a
venir au-devant luí , lorfqu'il finit
~es
jours
a
Mopfuefre , l'an
361 ,
a
l'age
~e
:t
S
ans.
S~ll~t
Gré<1oire de Naz.ianze
eit
le feu! des ecnvams ongl–
nau~
qui ait accufé Julien d'avoir fait
empoi~~n~er
Coníl:anee.
011
s'appers;oit que ce pere de
1
egh~e
charge fans preuves la mémoire de Jul.ien, ta?dls
qll'il fait de Coníl:ance le plus grand pnnce qUl ait
jamais été ,
&
meme
un
{aint.
.
La vérité néanmoins efr que
Con~ance
ét01t u,n
!Ies-petit génie , qui d'aill.eurs C?l11:t;llt
d~s
cruau.tes
mOUles.
Il
fut pareífellx
&
.mapphque ;,v:am
.&
av,de
de louanges, fans {e {ouCler de les menter; maltre
fi er
&
tyran de {es {ujets ; efc1ave de fes
eunuql1~s
,
qui con{erverent toujours l'afcendant qu'ils aVOlent
pris
{ur
{on enfance
,&
lui
tirent
exercer en faveur
de I'héréfie un pouvoir defpotique
CUt
l'égiife , fans
qu'on puiífe elire autre chofe
a
fa décharge , unon
qu'il agit toujours par des
imp~eíIions étr~l1geres.
Les payens meme ont blame fa tyranl11e
cl~ ns
les
afl"aires de la religion. Voici ce qu'en dít Ammien.
e4
Par bigoterie ii mit le trouble
&
b
confufion
dan~
)) le chritliani{me, dom les dogmes font umples
&
)) précis.
I1
s'occupa plus
a
les examiner avec une in–
" quiétude fcrupuleufe , qu'il ne travailla
[¡'
rie~lfe)) ment a rétabli r la paix. De-la naquirent une 1I1fi–
)) nité
de
nouvelles diviíions , qu'il ent foin de fo–
)) menter
&
de perpétuer par des di{putes ele mots.
"I1
ruina les voitures publiques, en faifant aller
&
) venir des troupes d'éveques pour les conciles, Oll
" iI vouloit dominer {ur la Coi ".
Graúen.,
fils de Valentinien
I.
naquit en
359,
&
n'étoit agé que de
16
ans lor{qu'il parvint
a
l'empire.
Au lieu de rétablir l'ordre, la difcipline
&
les finan–
ces , il donna des édits cOl'ltre tous les hérétiques,
&
aliéna le ereur de fes {ujets. Maxime
e~
pronta pour
débaucher les légiollS , qui le nommerent empereur.
Gratien obligé de fuir, fut aífaffiné
a
Lyon par
An–
dragatius en
383,
a
l'age de 24 ans. (
Le cheyalier
DE JAUC OURT.)
SIROC
01t
SIROCO, f. m.
(Marine. )
nom qu'on
donne fur la Mécliterranée au vent qui eíl: entre
1'0-
rient
&
le micli. C'eft le {ud-efr {ur l'Océan.
SIRT ,
LA, (
Géog. modo
)
riviere de Turql1efran.
Elle a {a {ource dans les montagnes qui féparent les
états de Contou{ch ( Khan des Calmoucks ) de la
grande
Bouc~arie
,
él.
44.
10'
~e
latitude
~
a
.9~.
de
lon.gitude.
Apres un cours d enVIron cent lIeues
d.Al-
lemagne, elle fe
~égorge da~s
le lae d'Arall ' .
EI~i
efr
:fitué fur les frontleres du Turquefran ,
a
tr01s JOur–
nées de la mer Cafpienne.
(D.
J.)
SIRVAN,
(Géogr. mod.)
province de Per{e.
Voyet
SCHIRVAN.
SISACHTINIES,
f.
f. pI.
(Antiq . grecq.)
c'eíl:-a–
dire, la dépofition des charges ;
c'ét~it
l!ne f&t.e en
mémoire d'une loi que fit Solon, qlll defendoJt 'de
contraindre par violence les pauvres
a
payer leurs
aettes.
SISALLE.
royet
GRIVE. . .
SISALO, (
Géogr. anc.)
vllle d'Efpagne; l'itiné-
S 1 S
raire d'Antonin la marque {ur la route
c!'Emerita
a
Sar'¡
ragoce,en prem:!'!t par la Lufitanie. Elle étoit entre Mi–
robriga
&
Carcuvium,
¡\
treize milles de la premiere
de ces places ,
&
a
vitlgt milles de la {econde. Ce
porrroit etre la viUe Sifapone de Ptolomée , {elon la
Martiniere.
SISAPONE"
(Géog. anc.)
ville de l' Erpagnetarra–
gonoife: Ptolomée,
l . 1
f .
C.
vj.
la donne aux
Ore–
tani ,
&
la place vers les
confif.Isde la
Béti~ue.
Au
líen de
Sij"apom,
Pline ,
l. XXXIII.
C.
vi].
ecrít
Si–
f apo,
&
remarque gu'il y avoit dans ce lieu des mi-
nes ql1i fournillo ient
un
excellent vermillon; mais
il met
Sirapo
dans la Bérique. Le P. Hardouin veut
que ce foit aujourd'hui
Almaden
,
dans l'Andaloufie,
au-deffils de Sevilk,
&
je crois fort qu'il a rai{on.
r
oye{
dans le
recueil de l'acad.
d~
S cierzas,
le
mém.
de M. se Juffieu
f:ir les mines d'Almaden.
(D.
J. )
SISAR,
(Géog.
anc.)
fleuve de la Mauritanie-Cé–
farien{e,; ron embouchure eíl: placée par Ptolomée ,
l. IV.
C.
ij.
entre les villes Chobat
&
Jarlath. C'efr
le
fleuve
Ufar
de Pline.
SISARUM, {. ,m.
(Hífi.
nato Botan.)
nom que les
botaniftes donnent au genre de plante 110mmé vul–
gairement
&
caracrérifé au
mot
CHERVI.
Yoye{
CHERVI.
Tournefort ne compte qu'une {eule e{pece de ee
genre de plante; {avoir, le
jifarum germanorum
,
l.
R. H. 3°9.
C.
B. P.
153.
Boerh.lnd.
/lit.
54.
en an-
glois "
ehe commOi2 skirret.
'l
Cette plante eroit a la hauteur d'environ del1x on
trois piés. Ses tiges (ont épaiífes , cannelées,
&
cou–
vertes de feuillt!s longu es , ailées , compofées de qua–
tre ou cinq Jobes pointus
&
légerement crénelés en
leurs bords ,
&
oppo{es deux
a
deux. S s fleurs font
en
para{ol, petites , odorantes,
&
el
cinq
pétale~
blancs. Sa femence approche de celle du perfil, mai5
elle eíl: plus groífe. Sa racine efr femblable au navet;
longue eomme, la main, groífe eomme le doiat,
blanche , d'un gOltt <10UX,
&
bonne
a
manger.
N~Ll~
apprenons de Pline que T ibere en faifoit venir
d'Al–
lemagne. ' On cultive le
Ji(arum
dans nos jardins
011
iI
fleurit au mois de Juin. On en recommande la raci–
ne dans du petidait contre les maladies de la poitrine.
(D.
J.)
SISAURANUM,
(
Géog. mod.)
ville de Perfe .
a dellx jOllrnées de Dara
~
&
el
troís milles de Rab:
dion , {uivant Procope , qui dit que Juíl:inien ou
plutot Béli{aire, la prit
&
la rafc'l.
'
S{SEK
ou
SISSEK ,
(Géog. mod.)
plac¡:e de la Croa–
tie, fur la droite de la Save ,au conflllent de eette
rivíere avee la Kulpa.
Longitude
34.33.
latitude
4 5 •
.s8.
SISERRE ;
voyez
GRIVE~
SISGGW
ou
SISGAW, (
Géog.
mod.)
pétit pays
de Suiífe, au canton de Bafle. Lifrel en efr le chef–
lieu.
SISIMITHRE, ROCHER DE,
(Géog. anc.)
SiJimi–
tlzrce petra,
rocher d'Afie, dans la Baéhiane , teJo
n
Strabon,
l. XI.
p.
517.
Ce rocher avoit quinze fia–
des de ,hauteur, e'eft-a-dire, dix-huit cens foixante
&
quinze.pas
~
&
quatre-vingt frades de circuit, e'eíl:–
a-dlre, dIx mI1le paso Le haut da rocher formoit une
plaine de terres labourables, capable de fournir du
grain pour la nourritllre de cinq ceos per{onnes. Ale–
xandre s'étant rendu maitre de ce líeu , y trollva la
belle Roxane, filIe d'Oxyartes,
&
l'époufa,
a
ce
que rapporte Plutarque.
(D.
J.)
SrSIO
ou
SSIMA , (
Géog. modo
)
petit province
d~
la grande contrée du {ud-eíl: de l'empire du Ja–
pon. Le pays efr fort frérile , mais la mer voifine le
fournit abondamment d'huitres
~
de coqllillages,
&
autres cho{es {emblables; eette province n'a que
troi~
difrrias.
SISO,
(Hífi.
nato
80t.)
plante du Japon;, d'un
p
i
4