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186

S 1 G

Pour revenir aux autres

jignall x ,

le P. Hote les

-pre{crir dans l'ordre (uivam.

.

.

SI G AUX

de commandement pOllr!eJour ,

(Mar~ne.)

pour route l'armée , on mettra un Jacq

{ur

le baton

du grand

mato

Pour chaque e{cadre , ou mettra le pa–

viUon de l'e{cadre. POllr chaque diviuon, on

~ettra

une comette de la couleur de l'e{cadre, au' mat pro–

pre de la divifion. Pour chaque vaiireau, on mettra

une des cinq flammes les plus remarqua?les"

a

,un

des trois endroirs les plus en vue dl: mat , ou

1

on

au ra mis le fi gnal de la divifion du

vaJífeaL~.

SIGNAUX

de comnUlndement pOllr la nUlt ou pour

la brune, (Marine.

)

pour tonte

l'~mée,

trois cour s

de canon précipités. Pour la preInlere e{cadre ,

tliO~S

coups po{i's ; pour la feconde , deux ; pour la tro1-

fleme, un.

' .

Signaux

d~

partance.

Pour fe difpofer

a

partir, le petrt

hllnier désbelé. Pour dé{affourcher, deux coups de

canon précipités. Pour mettre

a

.pic • deux coups de

canon précipités en

bo~dant

yartlmon , avec un feu

fur le beaupré, fi c'eft la

n.mt

. . ' . ,

Pour appareiller , le petlt humer hlífe pendant .le

jour

&

un feu au baton d'enfeigne pendant la mllt.

SI~NAUX

pour les ordres

, (

lv!arine.), PaviLLon

ti

La

",rgue d'arÚmOIl. Ordre de baladLe.

Stnbort, blanco

Bas-bord, rouge.

.

Premier ordre de marche.

Stnbord, blanc

&

rouge.

Bas·bord blanc

&

hleu. Second ordre de marche ,

bJeu.

Tr~iíieme

ordre de

~arche

, blanc {aci

~

de

rOllge. Quatrieme ordre de mar.che, blanc

fac~é

de

bleu. Cinquie:ne ordre de

m~rche,

rouge (aclé de

Manc. Ordre de retraite , bIen facié de blanco

SIGNAuxpour Les mOuvemens de L'armée, (Marine.)

P aviLlolZ fous

le

haton du mato

Forcer de voiles,

blal~c

&

rouge. Carguer des voiles,

rou~e

&

bleu.

~rn­

ver écartelé , blanc

&

rouge. Vemr au vent , ecár–

t elé' blanc

&

bleu. Courir vent arriere , écartelé ,

,

.

e

b" d'

r '

!011ge·

&

bleu ; la mut , detlx leux au aton el1lelgne.

Comir au plus pres frribord ,

ray~

,blanc

&

rouge ;

la nuit ; deux feux

a

la ver"gue ¿'artimon. Bas - bord ,

rayé, blanc

&

'blen; la nuit, u'ois feux

el

la vergue

d'artimon. . ,

Courír vent large dedeux rumbs.

Stribord, blane [acié

de rouge. Bás-bord, blanc facié de

bl~u.

.

D e quatre rumbs.

Str-i,j;;ord

j

rouge facié de blano.

Bas bord , rouge facié de bIeu.

'

D ejix Fumbs.

Stribord, ble'u facié de blanco Bas-.

bora, bleu facié de rouge.

.

D-t. hule

rumbs.

Sttiibórd, blanc bordé d'e rouge.

Bas-bord, blanc bordé de bleu. Reviret: par la con–

tre·marche , rouge bordé· de blanc; la nuit deux

C~;:"'1)S

de calw n précipités ,

&

nn pofé. Reyirel' tous

enf~n1i:>1~

. rouge bordé de bleu; la nuit Un conp de

canon,

&.

Qt:!x

précipités. Revirer vent arriere ,

blanc bordé de

rO'..lb~

; la nuit quatre coups de canon

pofés.

SIGNAUX

de chaJ!e

(5,.

de

c·~.mbat,

(Marine. ) Pa–

'YiLloll defo us le mal de miffaine.

se

!'fllher ,

blanc

&

rouge. Donner chaífe

el

une armée qui

Íli!t'- ,

blanc

&

blel!. Donner charre

a

des vaiffeaux qu'on veut re–

connoltre , rouge

&

bleu. Aller

a

l'abordage,

bla.nc

faclé de rouge. Doubler les ennemis , blanc facié de

hleu. Appreter les brúPots , rouge facié de blanCo En–

voyer les brMots aux ennemis , rouge {acié de 1?leu.

Cornmencer le c0mbat, trois coups précipités: Finir

le combat, le général amene fon pavillon

&

fon en–

feigne. Finir la cha'Ífe , le général amene fon pavil-

Ion, avec un .coup de canopo

.

. Signallx de confoiLs. PaviLLon au baton d'enfeigne.

-Confeil des généraux, blanc

&

rouge. Confeil des

capitaines, blan'c

&

bleu. Con{eil des commitlaires ,

,rouge

&

bleu.

S ignaux de confultation. PayilLoll au baton d'en–

Jeigne. Demande.

P<?ur comhattre, blanc facié de

rouge. Pour

relac~er;

blanc

.~acié

de bIen.

P~ur

ponr(uivre l'ennena

~ ~ouge

facle de ?lanc. POurfalr-e .

retraite

~ rou~e

{acle

d~

bleu.

R,ep~nfe,.

flamme

blanche au meme endrOlt , pour

1

affirmatlve ;

&

flamme rouO'e ponr la négative.

SIGNAUX;Ourfaire venir

ti

t'a

mira

l. Ftamme au bozu

de la 'Yergue

d'artim~n.

(

Marine.)

el

l'or.dre , blancheo;

les chaloupes armees, rouge ; les vaIÍfeaux , bIeu;

le commandant du vaiífeau ,blanche

&

rouge.

Signaux de mozúLLage.

Pour mOlliller , dellx coups

de canon précipités ,

&

deux pofés ou une enfeigne

blelle.

Pour affourcher, une petite ancre,

&

une enfeigne

blanche

&

blene.

POllr défaffourcher , une groífe ancre

&

une en[ei-

gne rouge-

&

bleu.e: .

., ,

l

S ignaux des partlCuLters poltr ayerlLr

Le

general

:

pa~

'YiLLoTl au heaupré

6>

au baton d'enfeigne.

Quand on voit

la terre, ray é blanc

9c

rouge.

QlIana on voit des vaiífeaux étrangers , rouge.

Quand on voit une florte, rayé blanc

&

bleu.

Quand on voit les ennemis , rayé rouge

&

bleu;'

Quand on eft pres du danger, écadelé blanc

&

rouge , avec tm coup de canon.

.

. Quand on veut parler au général , écartelé rouge

&

bieu.;

&

fi la chofe preífe, un coup de canon. .

Flamme au hatond'enJeigne.

Quand on a des mala·

des , blanche.

.'

Quand on faÍt eau , rouge.

!

Quand on n'a d'eau que pour peu de jours,

bleue~

Quand on manque de bois , blanehe

&

rouge.

Quand on manque de pain , blanche

&

hleue.

.A tous ces

jignaux

,

le général répond de meIrle;

&

alors les particuliers amenem

&

hiirent leur

jigndt

autant de fois qu'il eft néceffaire pour exprimer le

nombre des chotes dont il s'agit.

Tout ceci

~fr

fort bien imaginé; il ya cependant

une petite difficulté, c'eft que le mélange des cou–

leurs efr tres-diffieile

a

di(linguer Iorfque les v aiífeaux

tont un peu éloignés. Pour remédier

a

cela ,

j~ai pro~

pofé , dans l'jelée de l'état d'armement des vaiíreaux

de Franee , de fe fixer au rouge

&

au blanc;

&

j'a'i

avancé que de quarante pavillons feuls ou joints avec

autant de flaIí1mes femblables,

&

mis en divers lieux,

feror.ent plus de dix milIe

jignaltx

,

&

[erviroient par

conféqllent

a

donner autant d'ordres diffi'rens, fans

compter quarante gaillardets , q'ui fe muhiplieroient

tous feuts

a

plus de

120,

en les changeant de place.

On peut employer fur res galeres les memes

fl–

gnauxJ

&

pour les placer, on doit choifir la poupe

&

le

dd!

liS

du calut des arbres

~

qui font les endroits les

plus viiibles.

. SIGNAÚX,

( Marine: )

cefontles noms &fbufcrip–

Hons ele ceux qn'on enrole qui favent íigner, ou

leurs marques

&

traits Ínf0rmes qu'ils fom avec la

plumeo, quand ils ne [avent pas écrire lcm nomo :

SlGNALEMENT ,

f.

m. (

Gramm. )

clefcription <Pe

la perfonne faite par tous fes caracreres extérieurs ,

que l'ori donne

a

un prevot de maréchauffée ,

el

un

iergen.t ,

a

un exempt, pOllr reconnoitre l'homme

&t

-s'en.falíir. On donne

lejignaLern'Cnt

d'un moine échap–

p~ C1~

fon c,ouvent , d'une

rel~gieufe

fugitive , d'un

c n mmel, d

ti?

deferteur. QU01que ces (ortes de def–

crí~ions

:foient. tres - imparfaites , cependant elles

contle1'lQ.erÍ't

~ouJours

quelque chofe de fpécifique ;

&

ceHX

a

qUl on les confie ont une íi grande habi–

tud:

_a

l~s

rapporter

a~x

perfonnes

1

déíignées , que s'il

leur arnve quelquefOls de trouver de la reiremblance

entre

~

jignalement

&

une ausre per{onne que celle

tl~lfzg;~aLement

J

il ne leur arrive jamais de rencontrer

,.~ell

,

&

de s'y

méprendr~.

Avec un

jignalemerit

p..,.détaillé, ils prennent de tems en tems celu1.

qu\ l ne fallt pas prendre , mais ils ne manqu@nt ja–

malS celui

a

qui l'on en veut , s'il fe préfente

a

eux: