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S 1 G

S 1

G

-que cahier, on ájoute apres

la

lettre initiale que!ques

fymptome, peut

deve~·1ir

un

Jigm

lor{q,u'on ,ceífe de

chiffres qui ne paífent pas le milieu du cahier,

&

qui

le

confldérer abíl:raébvement, & qu on

S

en {ert

p-ár

leur- nombre marquent le format de l'édition.

cornme d'un flambeau pour percer dans l'intérieur

(D.

J.

)

obfcur de l'homme fain ou malade. Le ponls el1

SIGNE ,

f.

m. \

Métaphyf.

)

Le

(igne

eíl: tout ce qui

par exemple, un

phén~mene

q.ui

frappe

le~

fens

dan~

efr déíl:iné

a

reprefenter une chofé:

LeJig:ne

enferme

l'économie animale; J en feral un

Ji¡;tze

íi

Je

remont~

'¿eux idées, Pune de la chofe qui repréfente, l'autre

par [on

moye~

a

la

connoi.íl.

"ance du mouv.emen; dn

de la chofe repréfentée ;

&

[a nature conúfte

a

exci-

fan

a

&

de la Vle; fi, quana

¡e

le trollve bien regu-

ter la feconde par la premiere.

lier~

j'en

con~lus

que le·.fujer

e~ b~en P?r~ao~;

o,u

00 peut faire diverees diviÍlons des

Jignes

,

mais

quand, infinllt par [es

d~verfes

lrregulant:s" Je de-

nous nOl1S contenterons ici de troís, qui font de plus

couvre différentes maladles. Toutes ces dlfferente'S

grande utilité.

modifications peuyent etre

~utant

de

Jignes

qní m'é-

J

e difiingue trois [ortes de

jignes;

10.

les

figms

ac-

clairent pour la connoiífance de la fanté on des ma-

-cidentels , ou les objets que quelques circonfiances

ladies. II n'efi point d'aétion) point d'elfet feníible

particulieres ont liés avec quelques-uoes de nos idées,

daos le corps humain, qui ne pl1iífe fournir

quelqll~

enforte qu'ils font propres

á

les réveiller:

2

0

les

Ji-

Jigne.

Les effets font tOllS

Jigrzes

de leurs caufes; mais

gnes

naturels ou les crts que la nature a établis pour

tous les

Jignes

doivent etre fo ndés [ur l'obfervation

les fentimens de joie , de crainte , de douleur ,

&c.

[ouvent réitérée, afin que la 'correfpondance, la re-

3

0 •

les

fignes

d'infi itution , ou ceux que nous avons

lation entre le

Jigne

&

la chofe

Jignijí¿e,

foient folide-

nous-memes choifls ,

&

qu i n'ont qu'un rapport ar-

ment établies. C'efr la difficulté de connoitre

&

de;;

bitraire avec nos idées. Ces

d~rni ersJigms

iont né-

.fixer comme il faut ce rapport, qui a embarraifé les

ceifaires

a

l'homme, p OHf que l'exercice de ron ima-

premiers féméiólogiftes,

&

qui doit leur avoir cOLlté

ginarion foit en {9n pOl1voir.

un travail

&

un tems infinis.

Voye{

SÉMÉIOTIQUE.

SIGNE

en

ALgebre

fe dit des caraéteres

+

& - ,

Combien d'obfervations n'a-t-il pas fallu pour déci-

plus

&

moins, qu'on met au·llevant des quantítés al-

der

&

conftater la valeurdes divers

JifJlJe-s,

ou mem-e

gé~riques.

V oye(

CARACTERE, ALGE'BRE ,

&c.

d'un fenl dans les différens fujets, les d'i:lférentes ma-

Signes femblables

,

l)OyeZ

SEMBLABLE.

ladies

&

les diver[es circonftances? C'eÍ'l:

a

Hipp'ocra-

Signe radical ,

c'eíl: le

figm

v'

qu'on met au·devant

te que la fcience des

fignes

a l·e .plus d'obligatro"ns: le

·d'l1ne q\.lantité radicale. V'oye{RADICAL

&

RACINE.

premier {i'méioticien a été ·le plus grand·; aucun mé-

( O )

decin pofiérieur ,

quoiqu~

enrichi des tréfors de cet

SIGNE,

en Jtjlronomie

,

efl: la douzieme partie de

illuftre légiflateur de la médecine, n'a été au-deífus

l'édiptique on du zodiaque, ou une portion de ce

de lui;

il

s'en

e11

meme trouvé peu

qtii

l'aient égalé.,

cercle qui contient trente degrés.

Voye{

ZODIA-

c'el1-¡'¡·dire 9ui aient fu mettre en u[age tous

lesJignes

QUE.

qu'il avoit etablis.

L es anciens ont dlvifé le zodiaque en dome feg-

On peut,

a

la faveur des

fignes,

acquérir trois for.

meos nommés

fignes

;

en commen<;ant par le point

tes de connoiífances ; ou remonter aux tems paíIés ,

d'interfeétion de l'édiptique avec l'éql1iooxial, ces

&

s'inftruire par les effets préfens de ceux qui oo't

fignes

fure·m d 'íi$n'és par les dom e conftellatioos qui

précédé; ou diffiper l'obfcurité répandue [ur des ob-

occupoieot ces 1egmens du tem::; d'Hipparque. Mais

jets pré[ens; ou ennn porter un reil. pénétrant {ur les

depuís ce tems ces coníl:ellations ont tellement chan-

évéoemens futurs. On appelle

anamnejliques

tous les

gé de place, par lél préceffion de l'équinoxe, que le

jignes

qui nous rappellent l'état dans lequelle corps

bélier efr maintenam dans le taureau, le taureau

s'efr trouvé plus ou moins ·long-tems auparavant;

dans les gemeaux,

é-J·c. Voye{

PRÉCESSION,

EQT.lr

-

de ce nombre font les creux en différentes parties da

NOXE,

&c.

,

c?r~s

, qui font .connoítre que la petite

vérol~

a pré-

Voici les noms de ces douze

Jignes

&

~eur

ordre:

cede; les clcatnces,

fignes

des bleifures paífees,

&c.

aries

,

taurus, gemini

,

caneer, leo, virgo, libra ,jcorpio,

Les feconds , qui nous éclairem fur l'état préfent de

Jagittarius,capricornus,aquarius,piJc

s;enfran<;ois,ü

bé-

~a

fanté on

d~

la maladie,. font appellés

diagnoflics ;

lier,lt taureau,lesgemeaux,L'

écroviJfe

ou

le

cance.r, le fion,

lis [ont extremement vanes dans

la

maladie , pou-

la vierge ·, la "balance, lefcorpion, lef agittaire , lecapri-

vant avoir pOllr objet

~e d~rerm.iner

le genre, l'ef-

come,

Le

verfeau,

les p oiffins.

On les peut voir avec

pece, le carattere parncuher, le fiege ,

&c.

ele l'af-

leurs différentes étoiles , [ous l'

articLe

qui leur efr par-

feétion pré[ente. Enfin on a donné le nom de

Jignes

'ticulier,

&c.

'

p'Tognoflics,

a

cel~x

qui .mettent

l~

médecin

a

portée de

On diftingue les

fignes

par rapport

a

la faifon de

llre dans

l

avel11r, fOlt en [ante Ol! en maladie ; ces

·l'année otIle {oleil

y

{éjourne, en

j igms

de printems,

jignes

font extremement étendus, difficiles

el

faifu-

d'été , d'automne

&

d'híver.

Voye{

PRINTEMS" ETÉ,

&

a

bien évaluer; ils exigent une grande habitude

a

{re.

obferver, beaucoup de travail

&

de pénétration:

Les

fignes

du printems {ont

aries, laltrus , gemini,

leur avantage compen[e bien au.deh\ toutes ces dif-

le bél.ier, le

t.aurea~I,'

le

~emeau~;

ceux

~e

l'été fom

ficultés.

Voye{

ANAMNESTIQUE, DIAGNOSTIQU¡

~

c~ncer,

leo, vLrgo

,.1ecrevlífe. , le

ho~ ,

la.vlerge; ceux

PROGNOSTIC,

&

tous les anicles particuLiers dr: Sé-

d automne font

libra , fcorpto

,

J agutarutl

,

la balan-

méiotique.

ce,

~e

fcorpion, !e fag.ittaire;

cell~

d'hiver font

Parmí les

Jigtzes,

il yen a qui font communs

a

plu~

cap flcornus, .atfuarws

,

piJces,

le capncorne, le ver-

íieurs maladies,

&

qu'on appelle

équivoques;

115 in-

{eau, les pOlífons:

"

I

di quent différentes chofes, fi.!Ívant les circonfiances

,Les

jigru s

~u

pnntems

&

ceux

el

ete font auffi nom-

dans lefquelles ils fe tencontrent. Telle efr par exem.

mes

jeptent,flor:allx ;

~ ~eux

d'automne

&

d'hiver

pie, I

q

limpiqité de l'urine, qui dans les'fievres

ai..

fo?t appelles

J:?n,es

mendl~n(lUX;

pa;c;

g.ue

durant le

gues annonce le délire; dans les coliques néphréti-

pnnt~ms

&

1ete, le fole¡1efi fur I h mlfphere fep-

qlles , le paroxyfme prochain, de meme que chez

tentnonal de la terr<!, que nons occupons;

&

pen.

les per[onnes vaporeuíies

&

da s les

~

. . ter-

d

1,

&

l'\..:

·1 íl:

{i

i'h ' .

r

h

'

,

n

neVI es m

.a~t

. automne

lUver, I e ur emup ere me-

mittentes;

&

quelquefois n'efr qu'une fuite

&

unJi'"

.ndlOnal.

(O)

l.

"

,..

.

gne

dlJlbondantes boiifons aqueufes.

SI~NE,

(MedeclI2e femelou q.)

on appelle de ce

l)ltutres

Jignes

[ont plus diftinétifs; on leur a don..

nomo tout, elfet

app.a~ent, p~r

le moyen duquel

on~'

- '11om de

pathognomoniq'le,

lorfqu'ils ont tOl!•

.

p~r~lent ~

la

~onnofllance

d un .effet

plll~

cach,é , dé-

o~a

meme

fignijicatio n ,

&

qu'ils ne féluroient exi-

f<.lbe

au tem?lgnage des

tenso

Amfi le phenomene ou _ .ft:erfan5 que cette feule chofe

Ji$nifiée

n'exi1l:~

aufn.