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S 1 G

l'elle eft la vitefre du pouls dans la fievre, l'excré–

, tlon de femence ,dans la go;:orrhée,

&c,

11 efi rare de

trouver des maladies

caraa~ri[ées

par un feul

ftgne

:pathognomonique'; la plupart ne font

di~i!1guées

· que par l'enfemble de plufieurs

jignes,

qm rle font

· pathognomoniques que lorfqu'ils font raífe!I1blés.

_.T elle efi la

pleUl~fie

,qui efi marquée par le con-

courS

d'un

puint de coté,

d~une

di·fficulté de re[pirer,

, ce la toux

&

d'une ñevre aigue ,

&c.

Le d'éfallt d'un

ne ces

jignes

reJildroit le diagnofii<; i.ncertain.

· SIGNES

de MI/fique,

font en général, tous les

c~-

raéteres dont on fe fert pour noter la munque. MalS

·ce mot s'entend plus communément des

diez~_s,

bé·

mols &équarres, points , reprifes , paufes, glllclons,

&

o-énéralement de tous ces petits caraaeres détíl–

.

ché~, qu~

font mOlns des noteS

v~r~tables,

que des

modifications des notes

&

de la mamere de les chan–

,ter.

Yoye{

tOUS

ces

mOlSo

(S)

: SIGNES

éuleure par, (Liaérac.)

l'écriture par

fi–

,gnes

,

par caraéteres , par notes, ou par abréviations ,

~ft

tU1e

{eule

&

meme chofe.

Voye{

ABRÉVIATlON,

.CARACTER

E, Ne>TE,

ilc.

· 'Nous ROUS contenterOJlS de. retrtarquer i<:i,

q~be

P1Uliarque da¡;s la

I/ie

11¿

Catan d'(¡'tique,

fai! Cicé–

~Ion

inven;eua-

de

la

maniere d'écrire avee des

fgnes,

..a

l'occaúon de .la csm[piraüon de Car.ilina;

&

qu'il ,

p arolt par une le.ttre dH

tivr.e

XIll.

a

Atticus, qu'il

:fe

{ervoit de ceUe

man~ere

d'écrire , pu.ifqu'il

y

fait

menrion de ce qu'il écrivoit

tul

(J11.U.~¡IAlV ,

par

ftglleS

:

~xpreffion

qui fait voir que cet art étoit emprunté

~es

Grecs. DioR CaffiltS, dans te

LV.

livre.

de

ron

.hifroire, nous ap,prend que Mécene le communiqua

<lU

public par Aquila fon affranchi.

Il

parolt auffi par

~uétone,

que Céfar lu.i-meme éc.riv@Í:t avee ¿es

fi.–

~nes}

pu notas.

Dans la vie de Ga1ba , ·on tr0Hve

.-:ette fac;on <le parler .:

Q

uia

llota~a,

-npn perfcripta ,

~rac

fumma, ne

Iz~c

.f{uidelll accepit.

Gn

trQuve

~ncore

:Cut" ce {ujet , un paifage r.emarqua:ble

da.ns

le

d~geíht,

'lib.

XXIX.

LUclUS

TitúiS

miles, nfJtario ¡Uf) te¡tamen–

tum

fcribendum

notis

diélavÍt,

6>

anceqflam

litter.is

per–

firibmtur, vitá defltnélus

el!.

V

oici le ,portait que Ma–

Jlihus,

dans le

Ir.

¿iN.

de

fes

AjlroTwmigues

,fait d'un

l1otaire:

Hic

él

¡criptor eri.t velox, cuí ¡íttera 1'eJ'bum efl,

Quique

notis

liltgltam

Juperet, curJi;nqrte loqueneis

Excipiat Longas nr).Va fer compendia voces.

'lBaxter a du penchant

a

croire que e.ette maniere

d'é–

<:rire étoit géoén/lle., avant

QU'Ul1

muficien eút ·in–

,venté l'alphabet; car Ariíloxene ., ,contemporain

-el'

Arifiote ,-dans fOil

eraité de La Mu.jique,

fait de l'a!'t

'c 'écrire

1'P<tI-

'p.ct

"TIJO~,

Hne ,p;¡rtie de la Mufique,. Le

m eme Baxter -croit que les notes de Muíique ,

&

les

caraéleres dont fe fervent les Médecins , font encore

'ces reíles de ces anciens earaaeres ou

notre

;

pour ne

rien dire

desfiglie

romalnes, ainíi nommées pour

jin–

gula

,qui n'étoient autre chofe qll'une ou deux let–

tres, pour ,exprimer tout un mot,

&

ql1i par eonfé–

c::¡uent étoient plutot des

abréviations

,

que des

jignes

ou des chiffres. Les

;€pct' "IpC/P././..Cl.TCI.

des Egyptiens

'étoi~nt

des

jignes

facrés,

note? jame,

empruntés

¿ es interpretes des fonges. Artémidore appelle par–

tout ces fymb.oles facrés

(fn,U~ICI.,

terme qui daos l'E–

<riture-{ainte marque allffi des

prodiges. QUtlm j'cite

per

notas

!tos cúúores ¡acú Jupúer,

dit Ciceron dans

{on traité

de divinatÍonc.

On peut faÍl;e qnelques con·

jeétures fur la figure de ces

fignes,

par les noms qu'A.

pulée lel1r donne, les appellan(

ignorabiles litteras,

nodos , apices conden/os,

&

par cette épigramm

d~

Ni~éarque.

j

~OI'71Al' p.vpl.kllK~V TpV7Tn~<l.TCI. "O'~GI'

;(01.1

;r-J'ct',

-

?:t""

"'fpdP.P.<l..TCI. 7(;V "I(JVI!WV,

"¿¡la.

r.dl

cpp0l'la..

"""

D'ou

l'on peut condllre qu'on

regardo~t ~~~t~. ~a-

S 1 G

niere 'd'écrire corome eelle qui éroit géhéralement

en.u{age parmiles barbares, comme elle l'efi encore

aUJourd'hui ¿hez les Chinois.

(D.

J.)

.

r

SLG.NE~

,

v.

¿tao

C

Grárflrfl)

éerire {on nom d.e

fa

propre mam au bas d'un aae, foit parclevant notal'–

res '.(oit

f~llS

,feing-privé, pour l'approuver

&

cory–

fentJr

~e

1

cxecuter.

Voye\.

.SOUSCRIRE"

&

Soussr–

GNER.

Diélioll de

COmITI.

Voyez

les al,ticLes'

$lIG'NA-

TUR[.

_'.. ,

~IGl':ER,

,(

Orfivr~r¡e:)

e'eft marquer

rill'gellteri~

~

1

orfévren~

du

pomc;~n

..

~haque orfe:y.~e

Ol!

argen–

tlel'

?

a fon

pOlll~Or:

par'tlcuher;

&

par les ordonhan'..

ces

11.t~Llr

efi enJ01l1t de

ji~ner

de leur'poi.nSiori tome

la

val~eHe ~ ~utres

,choles ,qu'ils fahriql1ent. L'.ar.

genter!e qll1 n efi pom,t

JiglZee

fe vend toujours.a p'ltls .

~as pr~x

que celle

~~11

efi :marquée du poin<}ón

de

1

ouvn~r;

car ce .defallt

fait

connoltre qu'elle

lI'e~

pas

ati

tJtre.pre[cnt,

&

qll'il

Y

a

trop d'aHiage.

(D.

J.)

SIGNER,

terme de Yitriu,

e'efi marquer' avec

Ja

drague , 'trempée'dans du blane brQyé avec de 'l'eau

de gomme, ou fJffiplement al,(!c de la eraie ' les en–

.droits des pieces de verre que

1'00

veut couper avec

le diamant:,

(D.

J.)

,

-

SLGNET, f. m.

lerme

de

RelieJtr

,

cequi

[ert'

el.

mar.'

quer les endro¡ts d'un livre d'ufage,

qu~n

véu-t

~oh­

ver

fro~~tement.

C'efi une efpece

d~

bouton un p'eLl

·ome,

d

011

pendent plu,íieLlr.s f.L!ets ,'OH l'UbaflS qu qn

met dans un bréviaíre, danS

&s

neures, dans les

bi.

bies,

&c.

(D.

J.)

. '

SlGN.ET

,

en

terme d'EguiLletier?

eft s'il

fiúr

-ainíi

~arler,

un.e

tou.Jl

'e de pluíieurs 'petlts l'ubans mentes

:rur

un~

petite p.elotte

, &

garnis a l'all.-tre bout

de~fer­

ret5

eA

maniere cl'anneaux , pour empecher la foie

-de fe défiler.

Voye\.

F.ERRETS

A

EMBRASSER.

.

,

Sf.G.N1A, .C

GéofJ.. anc.

)

-vill.e

d'halie dans, le La.'

tlllm,

el

q.llelques mllles au nord qe Nerba. Tarqui,h

l e Superbc y envoya une colonie, comme

nous

le

voyons clans Tite-Live,

tib.

l.

C.

lv~

Signiam, Circe–

.jofque coLonos mijit, pnefdia urbi !Ulllra terrá marique.·

.:Le meme hifrorien,

lib.

lI.

c.

xxj.

ajome que fette

colo~úe

.m.lt

aug nentée

&

renollvellée f0LlS les con.

fllls;

Signia cóümia,

quam

rex Tarquinills deduxerat,

juppleto numero colonorum, iterum deduélq

eft.

Silius

Itzlicus,

lib.

VIIl.vers

3 79. repr0che

a

cette 'ViHe

la

mau·vaife qHalité de ion

VID:

$pumans inimico

Signia

muflo.

Et

Matt·ial,

lib.

XIII.

épigram. cxv}.

fpéciñe la

mau~

vaife qllalité de ce vin:

Potabis liquidum

Signina

moranti.a ventrem.

'Les

habitans de cette ville font appellés

S¡gni~¡

par

Tite-Live,

Lib.

XXYIl.

C. X.

&

par Pline,

lib.

111.

c.

.V.

Elle con{erve Ion ancien nom

el

quelqlle change–

ment pres, car on la nornme

Segni.

Signia

efi encore une montagne de l'Aíie miflellre

.dans la grande' Phrygie.Pline,

l.

V.

c.

xix.

dit que

la ville d'Apamée étoit au pié de cette montagne.

(D.

J.)

e

l'

(G

).

0.'

'r

SIGNIFI ATIF, ac

J.

ramo

qm caraueme,

qlU

marque, qui ne laiífe.aucun doute.

11

s'efi,expliqué

la-deífus ¿'un ton

&

en des termes

tre.s-jignificatifs ,

prenez·y earde.

SIGNIFICATIFS, {. m. pI.

(Hifl. ecclif.)

nom

d017ué

par quelques allteurs ame facramentaires , qui dife?t

, que dans l'Eucharifiie il n'y

a

plus que le figne dLL

corps de

J.

C.

Scranphiatus. Sandere.

SIGNiFICATION,

f. f.

(Gram.

&

!urifp.)

eft un

aae par leqlle1 on notiñe quelque chole.a une autre

perfonne,

.

.

Les

f gnifications

font faltes les unes par les, hlllf–

r

rs

&

fergens , d'autres {e font de procureur a pro-

cureur,

.. ,

On íi,gnifie

a

perfonn,e

,QU

~l

qQIll,Lqle; a per[onne,