S
1
G
, SICt\tALER ,v. aél.
(Gramm.) e'ea
défigner par
\111
fignalement.
SI
G N
A
L
E
R ,
e'
ea
rendre remarcIuable, prouver
avec [Jublicité , montter dans des eirconfrances dif–
ficiles queJque
~ualité
fa,re en
elle-me~e ~ ~~l
5om–
.llllme en elle-!11eme, m31S rare par fon mnl}11te , ou
le degré de force.
11
ajignaU
ron courage ; il a par–
devers lui des ap:rons
jignalées
de
gén~rolité
, d'hu–
manité , de grandeur d'ame.
I1
fe prend rarement en
mauvaife part; cependant lil'oll dit un
avocatfignaLé,
:Oh
dit auffi un
jignalé
fripon.
'
, SIGNANDAIRE, f. m. (
Gram.
&
Jmi{pr.
)
terme
~de
pratique par lequel on entend quelqu un qui fajt
, &
peut ligner , ou qui a ligné. Dans les aétes impor-
tans, tels que les teaamens, donations, criées , il
fallt des temoins
jignandaires
,
e'eft-a-dire qui fignent
effeélivement les aéles,
&
non de e ux qui décla–
't"ent qn'ils ne le favent
Ol~
ne peuvent figner.
Yoye{
'SIGNATURE
&
TÉMOIN.
(M)
.
SIGNATURE, f. f.
(BOlan.)
rapport ridicule des
'plantes entre leur figure
&
leurs effets. Ce fyfteme
"extravaguant n'a que trop régné.
(D. J. )
.
SIGNATURE,
(Jurifpmd.
)
ea
la foufcription d'un
,aéte, ou l'appofirion du nom de quelqn'un au bas
de cet aRe, mife de fa propre main.
.
, Anciennement du tems:que l'ufage des lettres choit
Jort négligé, op ne fignoit point les aéles; all lieu dé
jignalure,
on mettoit fon feeau ou cachet.
. Les notaires fignoient bien leurs aéles, mais ordi–
iJlairement les parties ne fignoient pas avec eux;
c'ea
jJourquoi l'ordonnance d'Orléans en 156o,
article
84,
l eur erijoignit de faire figner les parties
&
les témoins
"5.nftrumentaires. S:;e qui fut renouvellé par l'ordon–
nance de Biois en 1579,
article 16.5.
_ Il Y
a des aéles
fousjignature
authentique , d'au–
tres fous
jignature
privée ou fous feing privé, ce qui
~a
la merrie chofe.
La
jignature
de~
parries , des témoins ,
&
des offi–
.t:lers publics , dont les aéles doivent erre fou(crits,
ea
ce g'ui donne
l~
perfeélion a l'aéle ju(q,lle la ;
&
tant gll'il manque quelqu'une des
jignautres
néceírai–
res,
I'aae ea imparfait.
Dans les jugemeils rendusa l'audiente, c'eft la pro–
nonciarion qui en fixe la date;mais dans les procespar
écrit, e'eft la
jignature
du juge ou du greffier.
Voye{
ACTE, JUGEMENT, NOTAIRE , SCEAU , SEING ,
T ÉMOIN.
(A)
_ SIGNATURE DE COUR DE ROME, eft une réponfe
,du pape au bas d'une fupplique, par laquelle il
ac~
corde a
l'imp~trant
la grace ou le bénéfice. qu'il lui
d emande.
: En matiere de bénéfice , cette
jiglZature
tient líen
de provifions , excepté pour les bénéfices confifto –
riaux ou chefs de cornmunauté , pour lefquels une
fimple
jignawre
ne fuffit pas , étant néceffaire d'obte–
nir des bulles.
Sous le terme de
jignamre,
on entend non·feule–
ment la
jignalllre
proprement dite , mais auffi la [up–
plique ou aéle au has duquel elle eft appofée , lequel
prend ron nom
~e
lajignature
qui eíl: au bas.
, La
jignalllre
conrient les dau{es, dérogations
&
dif¡)en(es , avee lefquelles la grace ou le bénéfice
font ac-cordés avec la cornmiffion pour l'exécuter.
Tout:
jignature
ou réponfe a une
fuppl~que
qui.
porte dl(penfe Oll provifion de c1ignité dans une ca–
,thédrale ou I:ollégiale, prieur 's conventuels , cano–
nicats d.e cathédra1e , doir etre fignée par le pape me–
me, qm répond par ces mots
fia
ut
petÍlur
;
les alltres
fgnalllres
{ont données par un officier de la chancelle–
rie romaine , appellé
préfet de Lajignature de gr.;¡e,
qui
répond la fupplique en ces termes:
ConceJ1itm
ll,.t
peti-
lur,
in
prafcntia
D.
N.papce.
.
• La date de la
jignawre
fe prend ordinairemZ'tt
1
0m
que la fupplique
él
été
i.n.i.f~
ep.tre
le~ Jll~jI1S
du
..
Tom~ XY~
, -
S
1
G
data~re
,
&.
non pas {eulement du jour qll'elle a éte
répondue.
II
ea
d'ufage en Fr.ance que
lesjignatures
originales
de
cour de Rome y font foi , pourvu qu'elles foient
vérifiées par un
cer~if.icat
de deux expéditionn;aires.
,C,es
jignatu:es
,{uffifent pour
prend.repoffeffion dG!s \
bcnefices ordlOalres , p'om lefquels
11
ne faut pas de
bulles.
il
ya trois
tortes
de
jignatures;
l'une en forme ara""
cie~l{e
,l'alltre
informa dignulll amiqlla,
la
troifi~me
in forma digmun
llov~(Jima ,
dont on trouvera l;expli–
carion cl-apres.
Voye{ l'uJage
&
pratiqlle de cour de Rame
de
Caftel~
(
A )
. SIGNATURE AUTHENTIQUE, qu'on appelle au1ll
jignalur.e pubLique,ea
celle qui eft émanée d'un officier
J~L~blj c;
&
qui fait foi er juaice , falis qu'i1 (oit be-
10111
de la falfe r€COnnoltre.
Voye{
SIGNATURE PRI-
VÉE.
(A )
.
SrGNATURE
ln formá dignllllZ novilJimá
,
ea
une
feconde
jignalure
que le pape accorde par forme de
lettre ex' cutoriale, faute par l'ordinaire d'exécurer
dans les trente jours la commiffion portée par la
(z–
gnatltre,
le pape enjoint
a
fon refus a l'ordinaire pfllS
vóifin de l'exécuter.
Voye{
Caael.
SIGNATURE
informadignullZ amiqua, eaunejigna–
trtre
ele 'cour de Rome ainÍl appellée , parce qu'elle
comrnence par ces mots
dignulIl arbitramur.
C'eft celle
dont le pape llfe pour les cures
&
dignités , les cano–
nicats des églifes cathédrales,
&
pour les dévolus ,
dont ii ne pOllrvoit l'impétrant·que fous la condition
de ne pOllrvoir prendre poífeffion du bénéfice qu'a–
p res avoir obtenu le
vifa
de l'ordinaire dont il. d '-
pendo
Voye{
Ca~el.
'
SIGNATURE EN FORME GRACTEUSE,
ea
uneji~
gnatllre
de cour de Rome qui s'expédie fUi" une attef–
tation de l'orclináire ; c'eíl: pourqlloi elle ne contient
point ele commiffion de procéder préalablement
a
l'examen de l'imp 'tral1t , de
manier~
que celui-ci
~
en vertu de cette provifion, peu"t fe fau'e
l11~ttre
en
poíreffion
aUlOritate propria,
fans aUClln
vifa
,de l'or–
dinaire.
SI GN
A
TURE DE JUSTI CE , ea une
jiglltllUre
de
com de Rome donné [ur quelque matiere de jurif–
diélion contentiellfe, dans l'affemb1ée des officiers
prépofés ponr cet
eff
t, appellée auffi la
jignature de
juflice;
tel1es font les commiffions , dél' gations , re[–
crits,
&
autres aéles qui font adreffés aux tribuoaux
011 fe rend la jufiice.
Voye{ l'uJage
&
pratique de coar
de Rome
de Caftel,
tomo I .p.
10 .
&
le
mot
SIGNATURE
DE GRAC E.
SIGNATURE ORIGINALE, e'eft celle qui ea
~crite
de la main meme de celui dont elle contient le
nom~
a la différence des
jignatures
qui font copiées d'une
main étrangere ,
&
feutement par forme de·mention
des vraies
jignalures.
SIGNATURE PRIVÉE ,
ea
celle qui émane d'une
per[onne privée, c'ea-a,dire qui n'a point de caraéle"
re public.
.
Ces fones
dejignatures
ne font point foi en jufiice;
..J
. jufqu'a
ce.qu'elles y foient reconnues.
Voye\. ci'apies
SIGNA..TURE PUBLIQUE.
(A)
\
SIGNATVRE PUBLIQUE,
"oy"\. ci,devant
SIGNA–
TURE AUTHENTIQUE.
SIGNATURE,
terme d'Imprim·.
c'eaunfigne ouune
r~arque
que 1'0n met aubas des rages au-deifous de la
dernicre ligne, pour la ,facilité de la reliure,
&
p.OUl"
faire connoitre
l'
ordre des cahiers
&
des pao'es q\llles
compofent.
Lesjignalures
fe marquent
av~c
des lettres
ini!~~les
qui changent a cbaque cahier. S'11
y
a
ph~s ~,e
cahlers que l'alphabet n'a de lettres , on aJoute a 11-
nitiale un caraélere courant de meme forte, e'eft-a·
elire un petit
a
á
la (Hite d'un gra?,d
A
,
~
ainíi. de
fuite , ce qu'on redollble
t~nt
qll:l eft
neceífalre~
Pour indique¡;
r9!~r~ de~ f'l~1.111~s
qlll coAmpo(.ent cha:.
.
a
1)
.
~
.
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