S 1 L
1wm
i.nlvieillard qui , ¿ourbé fous le poids desannées
regarde tranquillement la pierre de la tomQe 011
fe~
cendres doivent etre renfermées. C'étoit une idée
pleine de bon fens que
~elle
du
Jilicerne
;
elle app1'e–
,noit aux hommes
a
moms redouter la crainre de la
mort,
(D.
J.)
,
'
S
/LICI-CLASSIT.lE,(Géog. ane.)
peuples d'A–
fie au voiíinage de la Méfo potamie , {clon Pline ,
l.
,1"1.
e. xxvj.
qui les fumomme
CLaffiue,
pour les clif–
tinguer des
Siliei -montani,
qui -habitoient les mon-
tagnes.
SILIGO,
f.
m.
(Liteérat. Botan,)
ce mot fignifie
le
plus purfroment
;
&
dans Celfe ,
lafteur du meiLleur
froment.
Quelques auteurs botanifres, comme Tra- -
gus, Brunsfeld
&
Lonicerus, ont cru que les
an~
eiens appelloient le feigle du nom de
filigo
,
parce
<¡Ill'ils ontlll dans Pline ,
Liv. Xl/lII. ch. x .
&
alltreS
ecrivains, que le ftoment ,
triticum,
fe changeoit
in
jiLiginem ,
&
que le
fiLigo
retournoit quelquefois en
from ent ordinaire. Leur erreur a donné lieu
a
ceHe
de divers laboureurs qui imaginent que le froment
fe change en {eigle,
&
le feigle en froment , ce qui
eíl: contraire a la vérité, ces deux grains donnant
tO\.ljOurS la meme efpece de plante, plus ou moins
beHe ; allffi le
panis fiLigineus
des anciens ne fignifie
point du pain de feigle ,
~i
du pain de froment
dé–
généré en feigle, mais tout au contraire du pain
de pur
&
beau froment égaletnent blanc
&
~éger.
(D.J,)
.
SILlKHTAR , f. m. (
terme de relation.
)
page d'une
des chambres du grand-feigneur.
It
efr l'écuyer du
grand-{eigneur , porte fon épée,
&
l'accompagne
par-tout quand il fort du ferrail.
SIL/NUS, (Géog. ane.)
fleuve du Péloponnefe
dans l'Elide; il arro{oit le territoire de Scillunte. C'efr
le
S eLlenus
de Xenophon,
&
le
SeLinus
de Strabon.
SILIQUA
,
e
m.
(Mefure ane.
)
y.tpd.7IoY
;
poids
des anciens qui faifoit la troiíieme partie d'une obole,
ou ce qlli revient au meme, la fixieme partie d'un
f'Crupule.
SILIQUASTRUM,f. m.
(Botan.)
genre de plan–
te eonnue en fran<;ois fous le nom de
gainier. Voye{
GAINIER.
SILIQUE, f.
f.
(Hij!.
nato Botan.)filiqua
,
terme
fynonyme
a
gouj{e.
I .
Lafiiique
oula
gou./fe
efr le fruit.des légumes
&
des
plantes qui ont la fleur légumineufe.
II
fant remar–
quer que la
filique
efr ou fimple, ou double") Ol! com–
po(ée.
i.afilique
fimple efr formée de deux lames con'"
vexes en-deh0rs , plates dans quelques efpaces , col–
lées par les bords I'une contre l'autre,
&
laiif-ant
en~
tre fes lames appellées
coj{es
,
un e(pace occupé par
les femences.
,
La
filiqut
double fe forme auffi par deux lames;
mais qui ne font pas coHées fur les bords , comme
eeHes de la gouife úmple; ces deux lames fe reptient
c:hacllne en-dedál1s,
&
formentune cloi(on mitoyen–
ne qui divife la
Jiúque
dans fa-longueur
en
dellX loges
remplies de (emenees.
La troiíieme efpeee de
filiqué
,
eíl compofée de
quelques pieces attachées bout-a-bout,
&
l'on ti'ouve
une (eme?ce dans chacune de ces pieces.
I
S
.I
L
t9J
" fe,:es, ' es aí'tragales ;
?e
qu'on
n'en'1pioy~t
celui
de
fillqu.e,
que pour úgmf1er les
,fruit~
qui
font
a-pel1-
pres de p'arellle ílru8ure , mals qUl fucc edent
él
des
fl;urs ,qm ne (oni: pas iégumineuú:s; cependant on.
naAP01?t ,enc,ore pu engager les botanifres,
a
,adopter
eetle dlihnéhon,
&
les deux mots f<mt relles
entie~
rement {y nonymes.
(D.
J.)
?ILJ,QUE ,
f, f.,
(Monnoie.
)
ahci~ntl'~
petite mon.:.
nOle d Alexandne, valant
une
qUJl1zaJl1e de fons d'e
la notre.
lt
en e-fr parlé dans l'hifroire eecléíiafrique
de
M.
Fleury.
!JolLIS,
(
Geog. ane.)
fleuve d'Italie . dans
le
ter.::.
titoire de Venife. Pline,
liv.
IIJ.
ch.
;)viij.
veut qlre–
ee fleuve prenne fa fou,rce dans les monts
Taurifani.
Ce,+leuve, fel?nCluvler,
ltal. antiq.
Lib. l. e.
xviij~
retlent
~on
anClen nom ; ear on le nomme préfenté,–
ment
Sl~e.
Il
a
~~
fource dans Une plaine, au-deifu);
~e
Tarvlfo , qu
/1
partage en deux,
&
il
Y
&roffit fon
lIt des eaUJG de pluíieurs ruiifeaux.
(D.
J.)
~ILfSTRIA,
ou
D,ORESTERO , (
Géog. modo
)
en
latm
Duroflorurn
;
vllle de la T urquie européenne
dans la
Bulgari~,
pres du Danube, vis-a-vis
ele
l'em:
bOllchure du
~lifor~
, a
80
li:;les de Sopbie ,
&
a
6~
au
nord-efr d Andnnople. C efr le ch@f-lieu d'un
gouvemement qui efr fort éteildu. Elle a pour fa dé.
[en(e une bonne citadeUe.
Longit.
+5.
t.5.
Lat.
42.
/2.
SILLAGE,
ou
l.'EAU DU VAISSEAU, LANGUE;'
SEILLURE ,OUAICHE, HOUACHE, TRACE NAVA–
L1¡:,
f.
m.
Oc.
f.(Marine .)
c'eí! la trace du eours dtl vaif–
fean ;
&
ee mot fe prend fouvent pour le cours
&
le
~he~in
mem,e.
O~l
dir ce vaiifean {uivoit;
le.fillage
~e
1
amual. Je eonnOlS
lejillage
de notre valifeau
&
le
fai par expérience qil'ii fait trois lieues par
hel~re
de
vent largu;. Ces deu?,
eapita,i,:e~ ,:an~oient
le
fillage.
de leurs fregates , qm a la verite etolent plus fines
de voiles que les notres, ihais en revanche notre
équipage manreuvtoit beallcoup mieux.
Voye{
SEI~'"
LURE. C'efr lorfque le vaiifeauavance beaucoup,
bfYd,
jillage.
,
Doubler le
fillage
d'tm
~aiífeau ,
c'efr allerune' foís
auffi vite
q~}e
lui , ou faire une fois autant de chemin..
. SILLE, f. m. (
PoéJ.
greq.
)
efpece de poeme
(aty~
hque des Grees. Les
Gn~cs
n'ont jamais rien en d'ap;.
~ro,chant
de la
faty~e
romaine que leurs
filles
,
qui
etOlent auffi des, poemes mOl-dans, comme on peal
encore le reconnoÍtre par quelqll€s fi-aO'mens qlli
nous refrent des
fiLIes
de Timon . l is reífemblent
íi
fortala'pll1part
de~
trai}s des {aty res d'Horace , qu'il.!>
pourroumt fo1't bIen etre appellés des
¡;Jtyres,
de
me
me que les fatyres pourroient Ihre appellées des
fiLies"
Il
y a pourtant cette clifférence eifeInielle, que
les
fiLles
des Grecs étoient des parodies
d'lm
bout
a
l'autre , <le qu'on ne peut pas dire des fatyres des
Romains ; car íi l'on trollva quelquefois quelques pa'"
rodies , On voit bien que ce n/eü qu'en paffant,
.&
que le poete n'a eu garde d'en ábu{er,
&
par COD-'
féque,nt la parodie ne fonde pas l'eílence de la
fatyr~
romame Gomme
elle
fonde l'eifence des
filies
des
Grees.
(D.
J.)
-
S[[.:LEBAR,
(G¿og. modo
)
ville des Indes fm_la
-Cote occidentale de l'¡le de SUIlíatra , le
l.ong
d'ÚN.
golfeo
Il
erolt dans fes
environs, ~eaucoúp
de
poiwe.
Lat,
mérirlionale
4, 3
o.
.
r
SiLLEB ,
v,
n.
( Marin.e.)
e'eft aheminer; on
av'ÍIn~'
cer en ávant, en coupant l'eau
&
paífant
a-trav.er~.
On dit mettre un vaiifeau daos
l'a
íituation dans la..-–
quelle il peut mieux
filler;
~'eíl:
....
a~dire
en laquelhi
ji,
peut mietlx ehc,"niner.
'
<J
VaifJeau qui.
íiHe
bien,
e
'e.fi-·~-dire
qu'il
{~it
bren
du
ehemin , qu'il aval1ce- beaueoup ;
&
falt bQM!!
-route.
'
,;' ...
Un
vaif!eau
ijui
n,e
fi!le
¡las
bi'ñ,
e'efr-a-di'ré
q;q~
On VOlt auffi quelques
filiqlles
de plantes léglimi.1.
neufes qu'on prendroit d'abord pour
ftliqu.esfimples,
parce qu'elles feht a deux eoifes ; mais la difrére nce
coníifre en ce que les enifes de celles-ci font divi–
fées
en cellules par des cloifons pofées au-travers
&
ces cellules font remplies par des femences.
'
. J'ai dir ci-deifús q'ue
g01:ffe
&
filique
étoient f)Tno.
nymes
dan~
not're langue, j'ajouie, avec
r.:
1
de
Tournefort,
qu'il
feroit
a
(ouhaiter qu'on
fix~t!1:~
:B?m
de
gouffo"
p~u:
fignifier les
~ruits_
des plantes qtli
~nt
les fleurs legunúneufes'
2.
commdont
les
pois
les
Tomr, X
r.
.,.
- - -
.
J -
,
t -
••
, ~~
ch~min~ k~ntell1etlt
l
&
ayan¡;e
peu.
,1
- .. -, ,,- "", ..
. - - - -
Bb
ii