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'196

SI L

fLLER,

(Mdrtcha1.

)

cheval quijille, qui eft.

jiUé ,

efr celui qui a les fourcils blanes.

SI LLER

terme de Fauconncrie,

c efe c0uclre les pau–

pieres

d'u~

oifeau de proie afin gu'il n.e voye goutt.e,

&

qu'il ne fe d

'b~tte

pas ;

~e.

qm fe fa.!t porn; drefler

les oi{eaux de prOle, & VOICl comme

Il

faut s y pren–

¿ re :

A

yez lwe aiguille

~nfi1ée

d'L111. 111fin;

f~i e~

tenir

l'oifeau par le

~ee,

pUl,S

~aífez-.lll~ c~rt.e

algUllle

a–

travers la pauplere de

1red.

drol~

él

1reIl

gauche ,

~

moins pr s du bec afin qu'ü vme devant. On dOlt

avoir attentíon , en

fiLL~nt

les yeux d'u.n oifeau, de

prendre la pellicule

qU?

couvre la pau¡)1ere, depaiTer

l'aiguille

a

l'autre paupIere ,

&

de tlrer

les

deux

bou~s

clu

fil

&

on les attache fur le bec coupanr le fil pr s

clu

n~ud

&

le tordant de maniere que les paupie–

r es foient iev' es íi haut que l'oifeaune puiiTe vo'r que

·devant luí.

SILLET, {. m. (

terme

de

Luthier.)

e'e~

un petit

morceau de bois q,uí va tout le long du bont du man–

che d'un infirument

él

corde ,

&

fur lequel pofeutIes

!'Cordes de l'infirument.

SILLON, f. m.

( Agriculture. )

c'efr une longue

raie qu'ol1 fai t fur la ten'e, quand on la laboure avec

la charrue. La figl re que le laboureur donne

a.

fon

champ en le faconnant, doit

~tre

réglée fuivant ce

qui efr plus

ava~tageux

pour la terre,

&

pour les be–

t es ql1i labourent:

On ne doit jamais f<lire

dejiLLons

trop longs , parce

que les betes ont trop

a

tirer tout d'une traite; les

raies n'en [ont pas íi étroites,

&

la tene n'en efr pas

:íi

bien melée, ni figuré e agréablement; c'efr pour–

quoi les curieux veulelH qu'on (épare leurs terres

pa·r quartiers ,

c~acun

de quarapte p-erches ele long

toút au plus.

Quand on labonre fur une col!ine , pour foulager

leS betes ,

&

faire fa befogne plus aifément, il faut

travailler en travers hori ontalement

a

la colJine

~

&

'J100

pas de haut-en-bas.

~

On

láboure a plat uniment

&

également les tenes,

qui comme dans l'ile de France , on! befoin de l'ar–

.i ofement des pluies. Au contraire on laboüie en !a–

lus

&

en dos d'ane

.a

fiLlons

hatlts

&

élevé.s , les tenes

argilleufes, les't.erres humides,

&

générale.ment tou–

tes celles qui n 'ont pas befoín d'eau, ou qu'i font dif–

.nciles

a

fe deiTécher.

Air.fi

dans la Brie

&

dans la pe–

.tite- Beauíle, on laboure par planches,

&

on Iaiífe

'd'ef¡Jace en efpace, un large

fillon

en talus pour re–

cev.oír' les eaux,

&

les porter dans des foiTés qui font

pour cet effet aux deux cotés des terres.

Au furplus , on

fait

les

jiLlons

plus ou moins lar–

.ges, plus ou moins élevés,

cc

les raies plus ou moios

{errées dans certains pays que dans d'autres. On les

{ait póurtant en

gén~ral

beaucoup plus éleves, moíns

larges,

&

moins unís dans les terres humides

&

graf–

.fes, que dans les terrojrs fecs;

&

cela pour

facil~ter

l'.é<;oulement des .eaux qui pénetrent difficilemenr

.o:ans·ces terres ,

&

1:1aur

erilpecher qlr.elles n'y cron-

p-i.iTent. · .

:-

~'(-

'" ,-

_ II

Y

á. des labonreurs qu'i ne font leurs

fillons

que

<le quator1.e

el

quinze pouees de large\!r ,

[U!

treize ou

'Guaforz~

de hautenr; quand on

~ai~

de ces

fiLlons

téribi,t>S ,

~l

efi bon

de

labourer du mlch au notd , pOlir

.qil~S

aJen:;,Je

foleíl de deux ca tés

~

&

que les grains

y m.llri.ífent

é&aI7m7n~.;

íinon ceux ehl coté du n;idi

.-m{mrQrept

hlllt

a duqours avant les autres.

11

n efi

pas·mé~e1faire

ldavoir cette attenti011 quand les

fil–

"¿6lh5,i'obt plats, lartes , fpacieux de huit, díx

a

douze

lpiés

'¡Ran::equ'ils.Gntldo!eildetousleurs catés. Les ,

terr~s

fortes, qui boivent l'eall ailez aifémeot? peu–

w...ent

utre

laboU1·ée¡¡..én'~tanches,

larg!3s,.de huit

a

dix

piés.'

d.0.1ilt.Ie

miljeu· f~t'a

pourtant un.peu plus élevé

·que les deux extrémités, afin de faciliter l'écoule–

Mr=o

~

:

e<\ux

4

I~s

plus

a~crndantes ~

p'aree que les

'pIes,

principalew~nt~b~ f~gl.e ,

les cFugnent beal;l- .

ti

¿..,.

SIL

coup; elles battent la

ter~e.,

&

la

f~nt

dure}r

i

{u~';

tour quand elles font fUlvles de

f,

chereife; malS

quand elles

tom~~nt

doucement, elles fertiliCent

beaueoup le terrem.

Il

y en a une eipece de terre íi

f~che.,

que l'eau

8'y

imbibe auffi-tat qu'elle tombe :

11 hu

faut de l'eall

prefque tous les huit jours en été , pour qu'elle fcill'e

de belles produétions. Quand on laboure de ces

for~

tes de terres , on n'y fait

nijiLlons

ni planc es; mais.

on mer ces terres a uní

a

tous les remuemens qu'on

y fait,

&

meme apres que le grain y efi [emé.

Ce

que les Laboureurs appellent

Labolm~r

ti

un;' ,

c'efr re–

lever avec l'oreille de la charrue tqutes les raies de

la terre d'un meme coté; de maniere que lorfqu'on

a achevé de labourer le champ, il ne paroit aucuu<:

filon,

ni aueune enrue qui eH un

fiLlon

fort large ,

&

compofé de plúneurs raies élevées par la cbarrue;

on fe fert d'une charrue

el

rourne-oreille -pour cette

maniere de labourer,

&

on laboure ainíi prineipa–

lement les terres píerreufes,

01\

on ne met fOllvent

que de menus grains.

11

efi

aífe~

d'uíage de donner le troifieme labour

aux terres, difFéremment des deuxprécédens,

c'efr~

a-dire , en traverfant les premieres fa<;ons;

&

ce la–

bGur fr le meilleur qu'on puiífe donner, paree qu'il

ne laiile aucune ordure,

&

que ronte la tene efr éga...

lement remuée. <;:ependant, íl

rí'

efr bon que pour les ,.

pays fecs , oü l'eau s'imbibe promptement ,

&

il- ne

vaut rien pour les tenes qui font trop humiues, Olt

qui reriennel1t long-teills de l'eau , a-moins que l'an–

née ne foit extd:mement feche; autrement les eaux;

qui furviendrp ient,

&

qui n'auroien,t aucun écoule–

ment de deífus certe terre ainn traver[ée, l'humeéte–

roient n fort , 'qu'on n'en pourroit. tirer auenn bon–

parti dans la fuite.

Liger.

(

D.

J.

).

SILLON, (

ComkyL.

)

les Conch:)'1.iologifres appeI:-.,

lentjiüon

une caviré formée par l.'élévation de

d-eux:

frries , on de deux eotés.

'

SILLON ,

en,A nalOmie ,

petitE]

tr~ce

Jnr

les os

for~

mée par le battement des arteres lorfqu'ils font en–

core mols ; on obferve plufieurs de ces

fiLlons

dans

la face interne des os pariétaux.

y oye{

PARIÉT

AJ,.. '

SILLON ,

en Fortification,

efr une efpece de petit,

rreplein qu'ori.forme .dans le milieu d"tln foifé ex–

tremement large , pour en diminuer la largeur ; il

~~

couvert d'un parapét

&

comme la tenaille.

Yoye{

FossÉ.

t

S.I LLON, (

Géog. modo

)

lac

d'Iríand~ ,

dans

l'Ul–

tome; il fépare la frontiere méridionale du eomté

de Cavan, de Gelle 4u comté,de W efr-Méath.

Le

fiilon

fe nomme plus ordinairement

enyeloppe.

Yoyez

ENVELOPPE. (

Q

)

. SILLONS , (

Filage.)

ce (ont, les giverfes éléva–

rions que forme "le til illr la bobine

clli

ronet en paf–

{ant par les différénte§

difranc~s. de.

l'épinglier. I".es

jillons,

des fileu[es ne doivent point &tre trop élevés

de peur que

l~

fil ne

s'/éboul~. Sa'V~ry.<

(D.

J.. ) ':

• SILO, (

Geog. facree: ).

vIlle

clans

l'4-crabatene " .

éloignée de 40uze milles de Sichem , felon Ellfebe,"

ou felllement de dii, felon fainrJéwJ;le.

~e

derl'\ie:

~joute, qu'ell~

étoit entierement ruinée de (on

f~IJ?s?

elle ei1:, célebre dans l'Ecritnre.

fv1..

Réland

lm.agll1e que e efr

~u

nom de

SiLr¡

,

que

P!\u[ania~ ~

pns

occafion de du-e ,

L. YI.

c, x ,xiy.

que Silenus

~ompagnon

de Bacehus, étoit en.terré dans la Pale.

frine. Mais comme Silene efr

repréf~ié

fur des mé–

dailles de Sichem

O_lI

Néapolis,

i

,f,em,ble que c'eít:

plutot

a

Sichem

qll'~ ~ilo, qn'on~ a,l,roit

crú

voir.le

.:

~om.beall

de ce

de~,l-dJeu

du pag.ani{me ; mais Ben-:,

¡am1ll' de Tolede d!t que de fon tems , on montroit

.a

Silo

le

,tomb~au

<;le $amlle1.

(.p.

J,

I

,

'.

, OE,

( H~fl· lacrée. ) font.ainea~~ pH.~

des

mHr$~

e

~erufalem; ,fop . ~al .COU~Ol~ qfm~1 1a

YllI,e par

~n:

!Iqt!e~u, J.;~J~l:.m2

·!¡J.Y\ (.

plf~mei9

eau

'iu

o~

crqi¡