C O
Mn'eil: .1u eíque .plus que par
h
~bin.dequ' on ·en faít
ment10n dans les ouv-rages íur
la fphere.
(O)
COLUTEA,
(Jard.)
plan te de l'c(pece du bague–
n audier.; clle.s'éleve peu,
&
donnc des fl eurs de cou–
.leur pourprc tres - agréables; f¡¡ feuille perite, d'un
-yerd pílle,
&
faite en ombelle , ne tombe poinr pen–
dant l'hyver ; fon bois e!l: melangé de verd
&
de rou–
ge,
&
fa fo rme e!l: py.ramida!e; fa graine cfi renfer–
mée dans de groífes go ufles.
O n a foi n de le ferrer pendant l'h7.v er avec les
'atttres arbres qui craignent le froid.
\..!C)
C OL
YBES,
f.
m . plur.
(Hijl. eccléj.)
norn que les
Grecs , dans leur lithurgie, ont do nné
a
une offrande
de froment
&
de légumes cuits , qu'ils font en l'hon–
n eur des faints
&
en mémoire des morts.
Balfa mon, le P. G oar,
&
Léo n All atius , ont écrit
f.urcette matiere. Voici ce qu'ils en dife nt en fubf–
tance: les G recs fo nt bo uillir une certaine quantité
d e
froty~ent ,
&
la mettent en petits morceaux fur une
aiiiete; ils y ajolttent des pois pilés , des noix cou–
p ées en fort petits morceaux ,
&
des pepins de rai–
fins: ils divilent le tour en plufieu rs compartimens
féparés par des feuillcs de perfil ;
&
c'efi
a
cene com–
p oíitio n qu'i ls do nnent le nom de
xo:>.uC,__
Ils o nt pour la bénédiélion des
colybcs
une formule
p articuliere, dans laquelle ils font des v reux pour
que D ieu béniífe aes fruits
&
ceux qui en ma nge–
r ont ; paree qu'ils fo nt offerts
a
fa gloire en mémoire
d e te! o u tel fai nt ,
&
de quelques fideles décédés.
Balfamon attribue
a
S.
Athanafe l'infti tution de cette
cérémo nie: mais Sy naxari en fi xe !'origine au tems
d e Julien l'Apo!l:at;
&
dit que ce prince ayant lait
profaner le pain
&
les autres denrées qui fe ven–
doient aux marchés de Confiantinople au commen–
c ement du careme , par le fa ng des vi andes immo–
lées , le patriarche Eudoxe ordonna aux Chrétiens
de ne
man~er
que des
colybes
ou du froment cuit ,
&
que c;ett en .mémoire de cet évenement q t'on a
c o lttume de bénir
&
de difiribuer les
cnlybes
aux
ti–
d eles le premier fame di de careme. Att
refr~,
les
G recs donnent encore
a
cet ufage des interpréta–
t ions my iliques, difant que les
colybes
font des fym–
b oles d'une réfurreélion générale ,
&
les divers in–
grédiens qu'on y mele avec le froment' des figures
d 'autant de differentes v ernts . C 'efi ce qu'on peut
voir dans un petit
traité des coiybes
écrit par Gabriel
de Philadelphie , pom répondre a ux imputations de
c:¡uelques écrivains de l'éalife Latine, qui defapprou–
voient cet u fage ,
&
que":\1. Simon a fai t imprimer
a
P aris en Grec
&
en Latin, av ec des remarques. (
G)
COMA, (
M ed. pratiq.)
efpece d 'affetlion fopo–
r eufe, que les anciens onr fubdi vifée en
coma vigil ,
&
en
comafornno!enmm.
Les aurres affeélions du me–
me genre , que l'exaél-itude de l'école a érigées en
auta nt de maladies difii néles ,
&
dont on nous a don–
n é des hifroires
&
des traitemens particuliers, font
l e
larus ,
la léthargie , l'apoplexie : mais il vaut beau–
coup mieux,
avec
les medecins exatls, ne les regar–
der que comme les différens degrés d'une meme ma–
ladie , du fommeil ce ntre nature.
Y oye{
SoPOREU–
SE ( AFFECTJON).
(b)
C O
M
A AUR EA , f. f. (
H ijl. nat. bot. )
genrc de
pl~nte
qui porte des tetes écailleufes
&
inéga les ,
qut contiennent des fleurs monopétales en fl eurons
proprement dits. Les embryons deviennent des fe–
rne~ces ,
qui fo nt terminées par des écailles o u de
fet~es .
membranes : ces femences mur iífent entre
~ ~~lllles
qui Iom fur la couche. Pontedera ,
dij{.
0
•
oye{
PLANTE. (/)
CFOMACH!O, (
Géog. mod.)
perite v i!!e d'ltalie
au
errarots ' dans l'ét
d
l' E l·r
L
<
Últ. 44 . 43 _
at
e
g
u e.
ong. 29 . 4-' ·
COMAGE E
f f
(G.
)
;
d
S
.
voi!ine d
l'E · h
eog. anc.
conrree e la y -
ste ,
e
up rare : ce qtú l'a fait appeller
CO M
L>upltraleufo,
Elle étoit bornée d'un coté par le
mont
Am'!'an, de l'autre par l' Euphrate,
&
relferrée
par
dernerc! par le monr T aurus: au re!l:e ces limites ne
fo nt pas bien certaines. La capitale de cette contrée
o u de ce roy aume . portoit le meme nom, felon
l lel·
qu~s
aurres ; d'autres difenr que c'étoit Samotate
au¡ourd'hui Siempfat , patrie de tucien.
'
.
~O
MANA,
( Géog. mod.)
vi!le de l'Amériquemé–
nd!Onale fur la cote des Caraques , dans la Terre–
Ferme.
COMANE,
f.
f.
(Géog. anc. & mod.)
nom propre
de v ille: il y avoit une
Comane
dans les vallées de
l'Antitaurus ; une dans l'Arménie
mineur~
on felon
d'autre~
dans la C appadoce ; on l'appelloit
Comant
la Punuque ;
une trot_fieme dans la T aprobane; une
quatneme e)l Phryg•e ; une cinquieme
en
Pyfidie.
Celle de l'Antitaurus s'appelle anjourd'hui
Com
ou
T abach{an ;
celle de l'Arménie mineure efi au con–
lluenr du Jar
&
de l'lris
&
s'appellc
Arminiacluz.
Y oye{ Le T rév.
&
La Martiniere.
COMANIE , (
Glog. mod.)
pays d'Afie borné par
la mer Cafp ienne , la Circaffie , la Mofcovie ,
&
la
Géorgie. Les habitans en font Mahométans ,
&
fous
la proretl1on du roi de Perfe.
COMAROlDES ,
( Hifl. nat. bot. )
genre de plan–
te dont les fl eurs fon t compofees de cinq pétales dif–
pofées en rofe,
&
!oí\tenues par un calice décou–
pé: cette fl eu r a des étamines
&
des fommets; fa
parrie inrérieure el! garnie de plu!ieurs embryons ,
donr chacun a une trompe, & devienr une femence
nue. P(lntedera ,
amh. lib. Ill. Y oye{
PLANTE. (/)
COMARQUE,
f.
f. jufiices fubalternc de Portu–
gal, qui y font au nombre de vingt- quatre ,
&
qui
ont beaucoup de rapport avec nos bailliages do
France.
Y oye{ le diél. de T riv.
&
le Quien de la N
tU·
vil/e.
COMAT EUX, adj.
en Medecine,
fe dit de ce qui
produit ou annonce le coma.
Y oye{
Co MA.
COMBAT,
f.
m. (
A rt. milit. )
fe di r en général
d'une querelle ou d'un différend qui fe décide par la
voie des armes.
Yoy<{
G uERRE ,
&c.
D ans une armée , les auteurs font une diffinaion
entre un
combat
&
une bataille; cerre derniere ex–
prime l'aélion générale de toute l'armée , au
~icu
9ue
le
combat
ne fianifie qu'une efcarmouche parucultere
o u l'aél•o n
d'~ne
limpie parrie de l'armée , de forte
qu.: le
combar
efi propremenr une partie d'une ba–
taille.
(Q)
CoMBAT
NAVAL,
(Marine. )
c'efi la rencontre
d'un ou plu!ieurs vaiífeaux ennemis
q~
fe canonent
&
fe battent. On le dit égalemcnt des armées nava–
les
&
des efcadres c¡ui !e livrent un
combat. Yoyt{
Ü RDRE DE BATAILLE.
(Z )
.
.
CoMBAT, (
Hijl.
mod.)
ou
combar
/ingu
~ur,fign!fie
une épreuve formelle entre deux
champ
~o.ns,
qUI fe
faifoit par l'épée ou par le
M
ton pour dc
c1der quel·
que caufe ou quelque différend d'?nteux.
.
Cene maniere de procéder étott aurref01s for: or–
dinaire
&
avoit lieu non - feulement en maucre
criminelle mais encere dans les caufes civiles: elle
étoit fondée fur cette pr6fomption ,
qu~
D1eu _n'ac–
co rderoit la vitloire qu'a celui qui aurolt le metlleur
droit.
Y oy•{
D u EL.
,
On trouve que cette efpece de
combat
n
~(!
pas
moins ancien que le regne d'Orhon. Le
dernte~
que
l'on
ait
admis en Angleterre, fe pa!fa la !ixtcme
année du regnc de Charles
I.
entre D anald lbrd
R hée o u Rey,
&
D avid Ramfey , écuy er , dans la
chambre peinte.
.
On peut v oir ce qui fe rrouve
2'
~e
fu1et_dans le
coummier de Normandie, ou
1~
c_erém? nte de ce
cornbat
eH décrite. L'accufateur etolt obhgé de _rro–
te!l:cr avec fermenr de la vérité de fon
accuf~uon_;
l'accufé lui donnoit le démenti, a!ors chacun ¡enott