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CO M

Si on cón'lpare¡,réfentement cette fuite avec ceUe

'CjUÍ

repréfente l'elévation d'un binome quelco nque

~

la pullfance

'1

>

on verra qu'en faifant égal a l'u–

túté chacun des termes de ce binome, les deux fui•

tes fo nt les memes aux deux premiers termes pres

i,

&

q,

qui manquent a la fuite précédente. De-la il

fuit qu'aulieu de cette fuite> on peut écrire 2

9

-r-q.

t e

qui donne une maniere bien limpie d'avoir tou–

tes les

combitzai.fons

po/Iibles d'un nombre

q

de Jet–

tres. Que ce nombre foit, par exemple ) , on aura

d one pourle nombre total de fes

combil:aifons

25-5

-1=32-6=26.

Voy<{

BtNOME.

Un nombre quelconqtte de quanticés étant donné

~

trouver le nombre des

combinaifons

&

d'

alternations

IJU.'tlles p euven.t reavoir

>

en les

prcnant

de toutes les

ma–

nieres po.flibles.

Suppofons d'abor.d qu'il n'y ait que deux quanti–

t és

a ,

b

>

on aura d'abord

a

b

&

b

a,

c'eíl:-a-dire le

n ombre 2;

&

comme chacune de ces quantités peut

au/Ii fe combiner avec elle-meme, on aura encere

a

a

&

b

b >

c'eíl:-a-dite q1.1e le nombre des

combinai–

fons

&

alternations eíl: en ce eas 2

+

2= 4· S'il y

a

trois quantités

a> b, e>

&

que l'expofant de leur

variatio~

fo it deux, on aura trois termes pour leurs

combmaifons,

lefquels feront

ab, be, a e:

a

ces trois

termes on en ajofitera encore trois autres

b a, e b,

e a,

pour les alternations ;

&

enfin trois alitres pour

le~

combinai.fons a a> b b

,

e e >

des lettres

a

,

b>e

,

pnfe chacune avec elle-meme, ce qui donnera 3+3

-r

3

=

9 ·

En général il

(era

aifé de voir que

fi

le

n ombre des quantités ell:

n,

&

q_ue l'ex'Pofant de

la variation foit 2,

n

~

[era celm de· toutes leurs

combinai.fons

&

de leurs alternations.

Si l'expofant de la variation ell:

3,

&

qu'on né

fuppofe d'abord que trois lettres

a> b>e>

on aura

p our toutes les

combinai.fons

&

alternations

a a a,

a a

b,

aba, b a

a~

a b b; a a e, a e a, e a a, abe,

6 a e, b e a, acb,cab,cba,_a e e , cae, ce a,

bba,bab,bbb,bbe,ebb,beb,bcc,cbG,

e

e b , e e e,

c'ell:-a-dire le nombre 27 ou 3h

D e la meme maniere, fi le nombre des lettres

étoit 4, l'expofant de la variation 3, 41 ou 64, fe–

r oit le nombre des

eombinaifons

&

alternations. Et

c;n général fi le nombre des lettres étoit

n,

nl

feroit

celui des

eombinai.fons

&

a lterl!ations pour

1

'expo–

fant

3;,

En fin fi l'expofant ell: un nombre quelconque,

m> n

exprimera tontes les

combinai.fons

&

alter–

nations pour cet expofant.

Si on veut done avoir tomes les

combinaifons

&

alternations d'un nombre

n

de lettres dans toutes

les

v~riétés

po/Iibles,

il

faudra prendre la fomme

"

n--1

n-

:1.

n-J

n-4

n ...-

S

de la férie

n

+

n

+

n

+

n

+

n

+

n

n-6

+

n

+ ,

&c.

jufqu'a ce que le dernier terme foit

n .

Or comme tons les termes de cette fuite font en

progre/Iion géométrique,

&

qu'on

a

le premier ter-

n

n-1

me

n

,

le fecond

n

,

&

le dernier

n,

il s'enfuit

<¡u'on aura auffi la

(omme

de cette progreliion, la–

•+ •

quelle fera ,-- -

1.

Que

n'

par·;;emple' foit égal a

4'

le nombre de

to~tes

les

combinai.fons

&

alternations poíiibles fera

L~

:=: •o J.o:=: 340. Q ue

n

foit 24, o n aura alors

4-1

~

P~';'"

toutes les

combinai.fons

&

alternations pollibles

:14

-l.4-)'11"VV\6

"6

~- -~

f•

444o68•89S67779Hl4817l6oo-

l .J9 1724

8888

~

,

J.

7

2

P99o425 12.S4934ouoo· &c'el1:

cet enorme nombr

/

.

.

' ·

-toutes les lettre de '\u' expnme les

cornbwaifons

de

s el alphabet en rr'elles.

-e o

M

Voye'l.

1'

ars eonjeélandi

de Jacques llernouUi

Be

1'

analyfl des j w x de

luzfar~

de Montmort. Ces deux

auteurs,

fur~tout

le pr_ermer, ont traité avec bcau–

co~tp .

de fom la matJere des

combinaifons.

Cene

theon e ell: en effet tres-utile dans le calcul des jeu>.:

de hafard; & c'ell: fur elle que roule toute la fcienco

des

probabili~és.

Voyt{

JEU, PARI, AVANTAGE

PROBABILlTE, CERTITUDE,

&c.

'

Il efi v1íible que ,la fcience des anagramm_es(

"O)'•

ANAGRAMME) depend de celle des

eombwaifons.

Par exemple,

da~s

Roma

qui ell: compofé de quatre

lettres

>

tl y a vmgt•quatre

combmaifons (voy.

AL"

TERNATION);

&

de ces vmgt-quatre

combinaifons

~n

en trouvera plufieurs qui torment des noms La–

tins ,

armo , ramo

1

mora, amor , maro;

on

y

trouve

aulii

Of{Zar;

de meme dans Rome, on trouve

more

omer,

&c.

(O)

'

Co~BINAISC?N?

( Cizimie.)

mot générique

expri~

~ant

!unIOn chum'lue de deux ou de pluúeurs prin–

ctpes de narurc différente. Les Chimifies prennent

fouvent le mot

mixtion

dans le meme fens .

Yoy<{

MIXTION

&

PRINCIPES.

(b)

COMBLON,

(.m.

(Artillerie.)

cordage <fuÍ fert

(oit

a

tra'iner l'artillerie foit a l'élever; c'efi

le

fynC:.

mme de

eombleau,

COMBLE, [.m.

(Arc!úttflure.)

du Latin

eulttzut ,

fommet, ou

culmus,

chaunte. Ce terme en général

défigne la forme des couvemrres de toures les efpe"

ces de ?arimens_civils &

m~itaires

:

on les appelle

au/Ii

tau

>

duLaun

ttflum

>

fan de

ttgere,

couvrir.

Ordinairement la conll:rutlion de5

combles

efi de

charpente recouverte de cuivre, de plomb, d'ardoi–

fe, de mile,

&c. (.Voy<{

CUIVRE, PLOMB, ARDOI·

SE, TurLE,

&c.)

leur hauteur dépend de l'ufaae in–

térietir qu'on en veut faire,

&

de

l'importan~e

du

bfl timent dans Jeque! ces forres d'ouvrages entrenr

pour quelque chofe quant

a

la décoration

des rn~a­

des, felon qu'ils les terminent avec plus ou moins.de

Cueces.

Dans le dernier ílecle on tegardoit comme un gen·

re de beauté dans nos édifices, de faire des

comblts

d'une élévation extraordinaire, tels qu'il s'en voit

aux chateaux de Verfailles du coté de l'entrée , de

Meudon, de Maifons,

&c.

&

a

Paris·aux palais des

Ttúleries & du Luxembourg; aujourd'hui au contrai–

re l'on regarde comme une beauté réelle de mafquer

les cou vertures par des baluíl:rades'

a

l'imirari_on des

biltimens d'ltalie , tels que fe voyent,

a

Verfadles la

nouvelle fas;ade du coté des jardins , le palais Bour–

bon

a

París , !'hotel de La:ffay,

&c.

Ce qtú efi cer–

tain , c'ell: que la rtéceffité d'écouler les eaux du cid

doit détemtiner letir hauteur, relativement

a

leur

largeur, a

fin

de·ieur procurer une pente convenable

a

cette néceffité. Cette pente doit erre déterminée

felon la températnre du climat

o~tl'on

Mtit; de forre

que dans le nord l'on peut fa.ire leur hauteur égale

.a

Jem bafe, afin d'écouler plus promptement les net–

ges qui y font abondantes :

da~s

les pays chauds au

comraire

leur haureur peut erre rédua e au quart

de leur b;fe;

&

dans les pays tempérés , tels que

la France

le tiers ou la moiti.é au plus fullit pour fe

préferver de l'intempérie des faifons.

Sous le nom de

combles >

l'on comprend a

u~

les

domes de forme quadrangulaire

&

circulaire qw ter–

minent les principaux avant-corps des

rn~ade~' t~ls

que fe remarquen! ceux des

e~~tea~~

des Tmlenes

&

de la Meuue, les

combl.S

a ltmpenale, en piare-

forme,

&c.

D ans les

combles

les plus ordinaires on en c?mpte

de trois efpeces

:

favoir, les

combl<s

a deux _efíoí\rs

formés d'un triangle ifocele, les.

~ombles

bnfes

~u

a manfardes

dont la partie fupeneure e

ll: forme_

e

d'un trianale'ifocele

&

l'inférieure d'un

trapet.O

o

'

de;